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La mission des Nations Unies en Centrafrique poursuit ses activités de stabilisation et de protection des populations alors que de nouveaux affrontements surgissent dans le pays. Malgré ce contexte fragile marqué par des affrontements entre les forces de sécurité et les groupes rebelles, la pacification de certaines régions donne des lueurs d’espoir. L’annonce d’un nouveau programme avec le FMI qui s’engage à débloquer 191 millions de dollars d’appui budgétaire pour le pays conforte les finances publiques plombées par plusieurs années de guerre. Aux chocs internes s’ajoutent désormais d’autres défis d’origine externe. Dans l’Est, les combattants de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) s’affrontent avec les forces armées centrafricaines. Plus au nord du pays, les effets du conflit en cours au Soudan commencent à se faire ressentir : 3 000 personnes d’origine soudanaise se sont réfugiées dans le nord du pays pour échapper à la violence en cours à Khartoum et dans le Darfour. Par ailleurs, l’entrée de soldats soudanais dans une localité du Nord de la Centrafrique a occasionné des affrontements avec les groupes d’autodéfense.
The United Nations mission in the Central African Republic is continues its activities around stabilization and protection of civilian populations while new clashes are emerging in the country. Despite this fragile context marked by clashes between security forces and rebel groups, the peace trends in some regions gives glimmers of hope. The announcement of a new program with the IMF, which promises to release 191 million dollars in budget support for the country, comforts public finances weighed down by several years of war. In addition to internal shocks, there are new challenges of external origin emerge. In the east, fighters from the coalition of patriots for change clash with the Central African armed forces. In the northern part of te country, the effects of the ongoing conflict in Sudan are felt. 3,000 people of Sudanese origin have taken refuge in the north of the country to escape the ongoing violence in Khartoum and Darfur. In addition, the entry of Sudanese soldiers into a locality in the north of the Central African Republic led to clashes with self-defense groups.
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L'info phare - Source médiatique |
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Le Fonds Monétaire International débloque 191 millions de dollars pour la Centrafrique
Après plusieurs années de conflits armés, la situation des finances publiques en Centrafrique s’est profondément dégradée alors que les besoins sociaux et humanitaires demeurent élevés. Pour le Bureau de la coordination des affaires humanitaires cité par RFI, 53 % des Centrafricains ont besoin d’une assistance humanitaire. Une situation qui se compliquait (selon Yao Agbetse) avec le gel de l’appui budgétaire des partenaires internationaux, dont la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Le plan du FMI vient soutenir le budget du pays.
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The International Monetary Fund releases 191 million dollars for the Central African Republic
After several years of armed conflict, the situation of public finances in the Central African Republic has deteriorated profoundly, while social and humanitarian needs remain high. For the Office for the Coordination of Humanitarian Affairs quoted by RFI, 53% of Central Africans need humanitarian assistance. A situation that was complicated (according to Yao Agbetse) with the freezing of budget support from international partners including the World Bank and the International Monetary Fund. The IMF plan supports the country's budget.
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Des combats signalés entre les milices d’auto-défense et des militaires sud-soudanais
RFI revient sur les affrontements survenus entre le 22 et le 23 avril dans la province du Haut Mbomou. Alors que le bilan complet reste encore inconnu, l’affrontement intervient à la suite de l’entrée sur le sol centrafricain de soldats sud-soudanais. Dans cette région contrôlée par le groupe rebelle Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), un groupe d’autodéfense a été créé par les populations afin d’assurer leur sécurité et contrer les exactions des groupes rebelles, le racket et les crimes contre les citoyens en l’absence de l’armée.
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Reported fighting between self-defense militias and South Sudanese military
RFI recalls the clashes recorded between April 22 and 23 in the province of Haut Mbomou. While the full toll is still unknown, the clash comes after South Sudanese soldiers entered Central African soil. In this region controlled by the rebel group ‘’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC)’’, a self-defence group was created by the populations to ensure their security and counter the abuses of rebel groups, racketeering and abuses against citizens in the absence of the army.
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Nouveaux affrontements entre les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement et les forces armées centrafricaines
Des affrontements sont survenus la semaine dernière entre les forces armées centrafricaines et les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement. Ces affrontements localisés dans la ville de Nzacko à l’Est de la Centrafrique ont fait quatre victimes, dont un civil. Une source locale citée par Sahel intelligence souligne de nouveaux déplacements de populations à la suite de cette attaque.
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New clashes between the rebels of the Coalition of Patriots for Change and the Central African armed forces
Clashes erupted last week between the Central African armed forces and rebels from the Coalition of Patriots for Change. These localized clashes in the town of Nzacko in the east of the Central African Republic claimed four victims, including one civilian. A local source quoted by Sahel intelligence underlines new displacements of populations following this attack.
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À Ouanda Djallé, des éléments des forces armées centrafricaines formés pour la lutte contre les violences basées sur le genre
Le bureau de la MINUSCA de Birao a organisé au mois d’avril dernier une formation sur les violences basées sur le genre dans la localité de Ouanda Djallé, située à 175 km de Birao. L’activité a permis de sensibiliser les participants sur les types de violences basées sur le genre, les sanctions encourues par les auteurs et les mécanismes à mettre en place pour les contrer. La question des violences basées sur le genre demeure préoccupante dans le pays. Les forces armées centrafricaines et les Casques bleus ont souvent été « accusés d’être auteurs ou complices de violences basées sur le genre », soutient monsieur Bessan Vikou à la tête du Bureau de la MINUSCA à Birao.
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In Ouanda Djallé, elements of the Central African armed forces trained in the fight against gender-based violence
Last April, the MINUSCA office in Birao organized training on gender-based violence in the locality of Ouanda Djallé, located 175 km from Birao. The activity provided a space to sensitize the participants on gender-based violence, the penalties incurred by the perpetrators and the mechanisms to be put in place to counter them. The issue of gender-based violence remains a concern in the country. The Central African armed forces and peacekeepers have often been “accused of being perpetrators or accomplices in gender-based violence’’ according to Mr. Bessan Vikou leading the MINUSCA Office in Birao.
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La cheffe de la mission des Nations Unies en Centrafrique appelle à protéger la paix
À la tête de la mission des Nations Unies en Centrafrique, Valentine Rugwabiza, à la suite d’une visite conduite dans le Nord du pays avec les autorités centrafricaines, invite les populations à protéger la paix. Dans un échange avec la communauté sur le thème « Processus de paix et solidification de la cohésion sociale pour la sécurité et la stabilité dans le Bamingui-Bangoran », Valentine Rugwabiza félicite les populations pour le niveau de sécurité acquis dans la localité de Ndele, ville principale de la préfecture de Bamingi-Bangoran. Elle invite les populations à s’investir davantage dans la préservation de la paix qui favorisera les investissements dans d’autres secteurs.
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The head of the United Nations mission in the Central African Republic calls for the protection of peace
Leading the United Nations mission in the Central African Republic, Valentine Rugwabiza, after a visit to the north of the country with the Central African authorities, invites the population to protect peace. In an exchange with the community on the theme "Peace process and solidification of social cohesion for security and stability in Bamingui-Bangoran", Valentine Rugwabiza congratulates the populations for the level of security acquired in the locality of Ndele, main city of Bamingi-Bangoran subdivision. She invites the population to invest more in the preservation of peace, which will encourage investment in other sectors.
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Près de 3 000 personnes réfugiées en Centrafrique à la suite du conflit soudanais.
Alors que les affrontements armés se poursuivent au Soudan, près de 3 000 personnes ont traversé la frontière centrafricaine pour s’y installer selon le bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaire humanitaires (OCHA). Après deux semaines d’affrontements et malgré une trêve négociée pour susciter le retour au calme, l’intensification des combats pousse plusieurs milliers de Soudanais à se réfugier dans pays voisins comme l’Éthiopie, l’Égypte et la Centrafrique.
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Nearly 3,000 refugees in the Central African Republic following the Sudanese conflict.
As armed clashes continue in Sudan, nearly 3 000 people have crossed the Central African border to settle there, according to the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA). After two weeks of clashes and despite a negotiated truce to bring about a return to calm, the intensification of the fighting is pushing several thousand Sudanese to take refuge in neighbouring countries such as Ethiopia, Egypt and the Central African Republic.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions dans le cadre de sa mission de veille de l'actualité du pluralisme culturel et religieux. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.
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