La campagne pour la laïcité du ministère de l'Éducation nationale au coeur des critiques / Le droit d'asile en France en débat ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS - FRANCE 
02 septembre 2021
 
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Tandis que la loi surnommée « contre le séparatisme » vient d’être officiellement adoptée et promulguée au Journal Officiel en dépit des polémiques, une autre action du gouvernement attire les critiques. Il s’agit de la nouvelle campagne d’affiches sur la laïcité lancée par le ministère de l’Éducation nationale jeudi dernier. Accusées de rendre floue la définition de la laïcité, voire de racisme, les affiches mettent en scène des élèves en classe, à la piscine, en cours d’EPS, à la bibliothèque, à la récréation avec comme slogan par exemple : « Permettre à Milhan et Aliyah de rire des mêmes histoires. C'est ça la laïcité ». Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a répondu aux critiques en affirmant que cette campagne avait pour but d’unir et de rappeler « que la laïcité est au cœur du pacte social français ».

L’arrivée des migrants afghans en France à la suite de la prise du pouvoir par les talibans continue d’alimenter les débats et les réflexions sur le droit d’asile en France. Certains observateurs, comme la sociologue Karen Akoka, critiquent le système de droit d’asile en France et dans les pays de l’Union européenne estimant qu’il ne permet pas de réellement protéger les réfugiés. La France vient de terminer les évacuations de Kaboul et a accueilli sur son territoire 2 600 Afghans qui devraient au moins bénéficier de la protection subsidiaire qui protège les personnes ne pouvant prouver être personnellement en danger dans leur pays d’origine. Mais cette protection suscite des critiques puisqu’elle reste précaire et que son attribution aux réfugiés afghans, comme le révèle Médiapart, risque d’être remise en cause étant donné que le pays pourrait ne plus être considéré comme en guerre.

While the so-called law "against separatism" has just been officially adopted and promulgated in the Official Journal despite the controversies, another government action is attracting criticism. This is the new poster campaign on secularism launched by the Ministry of Education last Thursday. Accused of blurring the definition of secularism, and even of racism, the posters show pupils in class, at the swimming pool, in PE lessons, in the library, at break time, with the slogan for example: "Allow Milhan and Aliyah to laugh about the same stories. That's what secularism is all about. National Education Minister Jean-Michel Blanquer responded to the criticism by saying that the campaign aimed to unite and remind "that secularism is at the heart of the French social pact".

The arrival of Afghan migrants in France following the Taliban takeover continues to fuel debate and reflection on the right to asylum in France. Some observers, such as sociologist Karen Akoka, criticise the asylum system in France and in EU countries for not really protecting refugees. France has just completed the evacuation of Kabul and has received 2,600 Afghans who should at least benefit from subsidiary protection, which protects people who cannot prove that they are personally at risk in their country of origin. However, this protection has been criticised because it remains precarious and its attribution to Afghan refugees, as Médiapart reveals, risks being called into question since the country could no longer be considered to be at war.

 
 

L'info phare - source médiatique

 
 

"Hors-sujet", "confusion", les affiches du ministère de l’Éducation sur la laïcité très critiquées

Lancée jeudi dernier sur les réseaux sociaux, la nouvelle campagne du ministère de l’Éducation sur la laïcité fait l’objet d’un âpre débat. Elle met en scène une série d’affiches sur lesquelles on voit des élèves en classe, à la piscine, en cours d’EPS, à la bibliothèque, à la récréation avec comme slogan par exemple : « Permettre à Milhan et Aliyah de rire des mêmes histoires. C'est ça la laïcité ». Les syndicats enseignants se sont insurgés devant la campagne à l’image du syndicat Sud Éducation pour lequel : « Ces affiches ne parlent pas de laïcité. Sous couvert de laïcité, elles parlent plutôt d’"intégration", de "multiculturalisme" et de "vivre ensemble". Cette confusion des termes a des conséquences ». Pour ces détracteurs, dont la Vigie de la laïcité (association fondée par les anciens membres de l'Observatoire de la laïcité), ces affiches sont tout simplement « hors-sujet ». Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale défend la campagne qui est « faite pour unir » et rappeler « que la laïcité est au cœur du pacte social français ».

"Ministry of Education posters on secularism criticized for being "off-topic" and "confusing"

Launched last Thursday on social networks, the Ministry of Education's new campaign on secularism is the subject of a bitter debate. It features a series of posters showing pupils in class, at the swimming pool, in PE lessons, in the library and at break time, with the slogan "Allow Milhan and Aliyah to laugh at the same stories. That's secularism. The teachers' unions protested against the campaign, as did the Sud Éducation union, which said: "These posters do not talk about secularism. Under the guise of secularism, they speak instead of 'integration', 'multiculturalism' and 'living together'. This confusion of terms has consequences. For these critics, including the Vigie de laïcité (an association founded by former members of the Observatoire de laïcité), these posters are simply "off-topic". Jean-Michel Blanquer, Minister of Education, defended the campaign, which was "designed to unite" and remind people "that secularism is at the heart of the French social pact".

 
 

Source médiatique

 
 

Qui sont les réfugiés afghans en France et dans le monde ?

2600 Afghans ont finalement été évacués vers la France suite à l’arrivée au pouvoir du régime taliban en Afghanistan. Dans le monde en 2020, les Afghans représentaient 11% de l’ensemble des réfugiés. Ils résident majoritairement dans les pays voisins de l’Afghanistan, notamment au Pakistan et en Iran, et seuls 12,8% d’entre eux sont aujourd’hui accueillis par les pays de l’Union européenne. Récemment le nombre des demandes d’asile à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) de la part d’Afghans a considérablement augmenté, du fait d’une incitation de la part de l’Ofpra à en faire la demande. Auparavant les réfugiés afghans préféraient poursuivre leur exil jusqu’au Royaume-Uni. La communauté des réfugiés afghans en France est surtout composée de jeunes hommes venus seuls et non-diplômés, aux situations particulièrement précaires et fragiles.

Who are the Afghan refugees in France and around the world?

2600 Afghans were finally evacuated to France following the rise to power of the Taliban regime in Afghanistan. In 2020, Afghans represented 11% of all refugees worldwide. Most of them reside in Afghanistan's neighbouring countries, notably Pakistan and Iran, and only 12.8% of them are currently hosted by EU countries. Recently the number of asylum applications to the French Office for the Protection of Refugees and Stateless Persons (Ofpra) from Afghans has increased considerably, due to an incentive from Ofpra to apply. Before, Afghan refugees preferred to continue their exile to the UK. The Afghan refugee community in France is mainly composed of young men who come alone and without qualifications, in particularly precarious and fragile situations.

 
 

Asile en France : la protection des Afghans menacée

Médiapart a pu consulter un document interne à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), l’instance en charge d’examiner les recours après les éventuels rejets de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Dans ce document, le responsable du Ceredoc, le centre de recherche et de documentation de la CNDA, Joseph Krulic, met en avant l’idée qu’étant donné qu’il y a une cessation du conflit en Afghanistan du fait de la victoire des talibans ceci écarterait la possibilité aux réfugiés afghans en France d’obtenir une protection subsidiaire. Cette protection (faisant partie du droit d’asile) permettait aux réfugiés ne pouvant prouver qu’ils étaient personnellement ciblés par un danger imminent dans leur pays de bénéficier d’un accueil en France.

Asylum in France: protection of Afghans under threat

Médiapart was able to consult an internal document of the National Asylum Court (CNDA), the body in charge of examining appeals after possible rejections by the French Office for the Protection of Refugees and Stateless Persons (Ofpra). In this document, the head of Ceredoc, the CNDA's research and documentation centre, Joseph Krulic, puts forward the idea that given that there is a cessation of the conflict in Afghanistan due to the Taliban's victory, this would rule out the possibility for Afghan refugees in France to obtain subsidiary protection. This protection (part of the right to asylum) allowed refugees who could not prove that they were personally targeted by imminent danger in their country to benefit from reception in France.

 
 

La Nouvelle-Calédonie inhume enfin la dépouille d’Ataï

Alors que les campagnes autour du référendum sur l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie ont débuté, les Calédoniens fêtent le 1er septembre la mémoire du premier révolutionnaire kanak tué en 1878. Alors que la Nouvelle-Calédonie est engagée dans un processus de décolonisation, l’objectif de la cérémonie est justement de réconcilier les mémoires dans l’objectif de maintenir la paix. Le crâne d’Ataï avait été restitué à ses descendants en 2014, alors qu’il était réclamé depuis des années et avait été déclaré perdu.

New Caledonia finally buries the remains of Ataï

As the campaigns around the referendum on self-determination for New Caledonia have begun, Caledonians are celebrating on 1 September the memory of the first Kanak revolutionary killed in 1878. While New Caledonia is engaged in a process of decolonisation, the aim of the ceremony is precisely to reconcile memories in order to maintain peace. Ataï's skull was returned to his descendants in 2014, although it had been claimed for years and had been declared lost.

 
 

Immigration à Mayotte : Gérald Darmanin veut limiter davantage le droit du sol


En visite à Mayotte, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin face à l’important flux migratoire en provenance des Comores voisines a annoncé son intention de limiter davantage le droit du sol. Depuis 2018 déjà, Mayotte fait l’objet d’une exception quant à l’application du droit du sol sur son territoire qui ne peut s’appliquer que si un des deux parents était en situation régulière et ininterrompue sur le territoire depuis au moins trois mois avant la naissance de l’enfant. Le ministre veut faire passer cette présence à 1 an. La mesure aurait pour but de décourager les migrants comoriens de venir irrégulièrement en France. Il présentera la mesure en Conseil des ministres en janvier 2022.

Immigration to Mayotte: Gérald Darmanin wants to further limit the right of citizenship

On a visit to Mayotte, the Minister of the Interior Gérald Darmanin, faced with the large migratory flow from the neighbouring Comoros, announced his intention to further limit the right of citizenship. Since 2018, Mayotte has already been subject to an exception regarding the application of the right of citizenship on its territory, which can only be applied if one of the two parents has been legally and continuously present on the territory for at least three months before the birth of the child. The Minister wants to increase this presence to 1 year. The measure would aim to discourage Comorian migrants from coming to France illegally. He will present the measure to the Council of Ministers in January 2022.

 
 

Source société civile

 
 

Karen Akoka : « Le statut de réfugié en dit plus sur ceux qui l’attribuent que sur ceux qu’il désigne »


La sociologue Karen Akoka, revient sur l’accueil en France des réfugiés afghans. Elle évoque notamment qu’aujourd’hui jusqu’à 80% des réfugiés afghans ont vu leur demande d’asile acceptée. Mais comme elle le souligne, la plupart de ces personnes (87%) obtiennent seulement la protection subsidiaire, un statut bien plus précaire. Ajouté à cela un renvoi plus fréquent à d’autres pays européens et le fait que la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) est revenue récemment sur la jurisprudence sur laquelle elle s’appuyait pour protéger les Afghans, leur situation sur le territoire français reste fragile. Selon elle, les choix de politiques migratoires opérés par les pays européens dont la France sont trop restrictifs ne permettant pas un accueil dans la dignité et alimentant l’idée que les migrants sont trop nombreux en France.

Karen Akoka: "Refugee status says more about those who grant it than about those it identifies"

The sociologist Karen Akoka looks back at the reception of Afghan refugees in France. She mentions that up to 80% of Afghan refugees have had their asylum applications accepted. But as she points out, most of these people (87%) only obtain subsidiary protection, a much more precarious status. Added to this is the fact that they are more frequently referred to other European countries and that the National Court of Asylum (CNDA) has recently reversed the case law on which it relied to protect Afghans, their situation on French territory remains fragile. According to her, the migration policy choices made by European countries, including France, are too restrictive and do not allow for a dignified reception and fuel the idea that there are too many migrants in France.

 
 

Source académique

 
 

L’amélioration des résultats des filles après l’interdiction du voile : une « leçon sur l’école républicaine » d’Eric Maurin

Dans son ouvrage récemment sorti et intitulé « Trois leçons sur l’école républicaine », l’économiste Eric Maurin dévoile les résultats de son étude de l’évolution de la scolarité des filles et des garçons de familles musulmanes et non-musulmanes avant et après 1994. À l’aide des données de l’enquête « Trajectoires et origines » (TeO) de l’Institut national d’études démographiques (INED) et de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) ainsi que de l’enquête Emploi annuelle de l’Insee, il a constaté que les personnes musulmanes nées avant 1970 sont moins nombreuses a avoir obtenu le baccalauréat que les personnes non-musulmanes. Une fois la circulaire Bayrou de 1994 portant sur l’interdiction du port du voile dans l’établissement scolaire adoptée, qui sera par la suite renforcée par la loi de 2004, l’écart entre personnes ou non-musulmanes obtenant le baccalauréat se réduit de moitié. Il attribue ainsi à cette interdiction une meilleure possibilité donnée aux filles de famille musulmane de poursuivre leur étude dans un cadre apaisé permettant une meilleure réussite scolaire. Le sujet étant sensible, ses travaux feront l’objet d’un âpre débat scientifique.

The improvement in girls' results after the ban on the veil: a "lesson on republican schools" by Eric Maurin

In his recently published book entitled "Trois leçons sur l'école républicaine" (Three lessons on the Republican school), the economist Eric Maurin reveals the results of his study of the evolution of the schooling of girls and boys from Muslim and non-Muslim families before and after 1994. Using data from the "Trajectories and Origins" (TeO) survey of the National Institute for Demographic Studies (INED) and the National Institute for Statistics and Economic Studies (INSEE), as well as INSEE's annual Employment survey, he found that fewer Muslims born before 1970 have obtained the baccalaureate than non-Muslims. Once the 1994 Bayrou circular on the ban on wearing the veil in schools was adopted, which was later reinforced by the 2004 law, the gap between Muslim and non-Muslims obtaining the baccalaureate was halved. He attributed to this ban a better possibility for girls from Muslim families to pursue their studies in a peaceful environment allowing for better academic success. As the subject is sensitive, his work will be the subject of a bitter scientific debate.

 
 

« Les jeunes “sans religion” sont majoritaires et ont reçu la rupture en héritage »

L’historien Guillaume Cuchet, dans son ouvrage à paraître : Le catholicisme a-t-il encore de l'avenir en France ? interroge la place du catholicisme aujourd’hui en France. Il revient historiquement sur la place qu’a longtemps occupée la religion dans la société française avant de noter les évolutions en cours avec une jeunesse qui revendique de plus en plus son absence de croyance religieuse héritée de ses parents et grands-parents. Il met en avant son idée d’un « catholicisme culturel » qu’il entend comme « un ensemble de ressources, ordinaires et extraordinaires, personnelles et collectives, intellectuelles et rituelles » et qui permet de dépasser la question de l’identité pour donner la responsabilité à chacun de préserver la culture catholique en France.

"Young people with "no religion" are in the majority and have inherited the breakdown"

The historian Guillaume Cuchet, in his forthcoming book : Does Catholicism still have a future in France? questions the place of Catholicism in France today. He looks back historically at the place that religion has long occupied in French society before noting the changes underway with young people increasingly claiming their lack of religious belief inherited from their parents and grandparents. He puts forward his idea of a "cultural Catholicism" which he understands as "a set of resources, ordinary and extraordinary, personal and collective, intellectual and ritual" and which makes it possible to go beyond the question of identity to give everyone the responsibility of preserving Catholic culture in France.

 
 

Joséphine Baker ou les chemins complexes de l’exemplarité

L’historien Yvan Gastaut revient sur la figure de Joséphine Baker qui entrera au Panthéon le 30 novembre prochain. Il décrit ainsi le portrait historique d’une femme encore trop méconnue, qui a pourtant développé un engagement antiraciste « multiforme » et a été résistante lors de la Seconde Guerre mondiale.

Joséphine Baker or the complex paths of exemplarity

The historian Yvan Gastaut looks back at the figure of Joséphine Baker, who will enter the Pantheon on 30 November. He describes the historical portrait of a woman who is still too little known, yet who developed a "multifaceted" anti-racist commitment and was a member of the Resistance during the Second World War.

 
 

Pour aller plus loin...

 
 

Aux origines de l'étoile jaune - France Culture 25/08/21

 

La CEF critique des vidéos publiées par un prêtre sur Tik Tok - La Croix 28/08/21
 


Des tags antisémites découverts sur le mur d'un cimetière alsacien - Le Figaro 28/08/21


 
 
 
 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Centrafrique. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

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