Autodissolution future du CFCM en discussion et mise en place du Forif / Traditionnelle « rencontre avec les autorités religieuses » à l'Élysée ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
banniere
VEILLE PHAROS - FRANCE
12 janvier 2022
 
france-3
campagne-veille
 


Dans un communiqué publié le vendredi 7 janvier, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohamed Moussaoui, a annoncé que son institution n’était plus « viable » et serait appelée à l’autodissolution dans un futur proche. Il a demandé à toutes les composantes de son institution de joindre leurs efforts à ceux du gouvernement en vue de créer une nouvelle instance. À ce propos, le gouvernement a continué d’avancer sur l’idée d’un Forum de l’islam de France (Forif) qui devrait se tenir dans les prochaines semaines. Quatre principaux sujets seront discutés au cours de cette première réunion : la formation des cadres religieux, le droit des cultes, les aumôneries et la lutte contre les actes antimusulmans. L’objectif est de pérenniser par la suite le Forif, qui se réunira une fois par an en tant que nouvel interlocuteur des pouvoirs publics en lieu et place du CFCM.

La traditionnelle « rencontre avec les autorités religieuses » du début d’année s’est tenue mercredi dernier. Le président de la République a ainsi accueilli à l’Élysée les différents représentants des cultes à savoir ceux de la Fédération protestante de France (FPF), de la Conférence des évêques de France (CEF), de l’Union bouddhiste de France (UBF), du Consistoire central israélite de France et de la Métropole grecque-orthodoxe de France. Pour le culte musulman, le gouvernement avait invité le représentant du CFCM, Mohamed Moussaoui, ainsi que le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, et le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, actant ainsi de nouveau la fin du rôle du CFCM en tant qu’interlocuteur privilégié du gouvernement. Emmanuel Macron a souligné le rôle des cultes durant la pandémie, avant de saluer le « courage » des évêques de France pour avoir commandé le rapport sur les violences sexuelles commis au sein de l’Église. Il a aussi renouvelé son intention de lutter contre les actes antireligieux.

In a statement issued on Friday 7 January, the President of the French Council of the Muslim Faith (CFCM), Mohamed Moussaoui, announced that his institution was no longer "viable" and would be called upon to dissolve itself in the near future. He called on all components of his institution to join forces with the government to create a new body. In this regard, the government continued to advance the idea of a Forum of Islam of France (Forif) which should be held in the coming weeks. Four main topics will be discussed during this first meeting: the training of religious leaders, the law of worship, chaplaincies and the fight against anti-Muslim acts. The aim is to make the Forif permanent, which will meet once a year as a new interlocutor of the public authorities instead of the CFCM.

The traditional "meeting with the religious authorities" at the beginning of the year was held last Wednesday. The President of the Republic thus welcomed to the Élysée Palace the various representatives of religious denominations, namely those of the French Protestant Federation (FPF), the French Bishops' Conference (CEF), the French Buddhist Union (UBF), the French Israelite Central Consistory and the Greek Orthodox Metropolis of France. For the Muslim faith, the government had invited the CFCM representative, Mohamed Moussaoui, as well as the rector of the Grand Mosque of Paris, Chems-Eddine Hafiz, and the rector of the Grand Mosque of Lyon, Kamel Kabtane, thus once again formalising the end of the CFCM's role as a privileged interlocutor of the government. Emmanuel Macron underlined the role of religions during the pandemic, before praising the "courage" of the French bishops for having commissioned the report on sexual violence committed within the Church. He also renewed his intention to fight against anti-religious acts.

 
 

L'info phare - source médiatique

 
 

Islam : les instances représentatives en pleine restructuration

Peu après que Mohamed Moussaoui, président du CFCM ait admis que son institution n’était plus viable et ait appelé à son autodissolution, le gouvernement a confirmé la tenue prochaine d’un Forum de l’islam de France (Forif). L’objectif du rassemblement de « 80 à 100 personnes » - responsables cultuels, imams, membres de la société civile – est de discuter de la formation des cadres religieux, du droit des cultes, des aumôneries et des actes anti-musulmans. Le Forif a par la suite vocation à se réunir annuellement. Le Forif à terme remplacera le CFCM, mais comme le souligne Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, une question persiste : « Comment les 100 personnes du Forif vont-elles être plus efficaces [que le CFCM] ? Et quelle sera leur marge de manœuvre ? ».

Islam: representative bodies undergoing restructuring

Shortly after Mohamed Moussaoui, president of the CFCM, admitted that his institution was no longer viable and called for its self-dissolution, the government confirmed that a Forum de l'Islam de France (Forif) would be held soon. The aim of the gathering of "80 to 100 people" - religious leaders, imams, members of civil society - is to discuss the training of religious leaders, the law of worship, chaplaincies and anti-Muslim acts. The Forif will then meet annually. The Forif will eventually replace the CFCM, but as Tareq Oubrou, Imam of Bordeaux, points out, one question remains: "How will the 100 people of the Forif be more effective [than the CFCM]? And what will be their margin of manoeuvre?

 
 

Source médiatique

 
 

Actes antireligieux, « courage des évêques » … Ce qu’Emmanuel Macron a dit aux représentants des cultes

Mercredi dernier, les représentants des principaux cultes ont été reçus à l’Élysée au cours du traditionnel rendez-vous de début d’année, rebaptisé : « rencontre avec les autorités religieuses ». À cette occasion, le Président Macron a souligné le rôle important qu’ont joué les cultes durant la pandémie et réaffirmé que la loi de lutte contre le séparatisme ne se dirigeait pas contre les cultes, mais bien contre l’islam radical. Outre les représentants habituels - tels que la Fédération protestante de France (FPF), la Conférence des évêques de France (CEF), l’Union bouddhiste de France, le Consistoire central israélite de France, la Métropole grecque-orthodoxe de France -, ont été également conviés cette année, pour le culte musulman, à côté du représentant du Conseil français du culte musulman (CFCM) Mohamed Moussaoui, le recteur de la Grande Mosquée de Paris Chems-Eddine Hafiz, et le recteur de la Grande Mosquée de Lyon Kamel Kabtane. Emmanuel Macron a profité de leur présence pour évoquer la création du Forum de l’islam de France (Forif), issu des assises départementales de l’islam, qui remplacera à terme le CFCM.

Anti-religious acts, "courage of the bishops" ... What Emmanuel Macron said to religious representatives

Last Wednesday, the representatives of the main religious denominations were received at the Élysée Palace during the traditional meeting at the beginning of the year, renamed "meeting with religious authorities". On this occasion, President Macron underlined the important role played by cults during the pandemic and reaffirmed that the law against separatism was not directed against cults, but against radical Islam. In addition to the usual representatives - such as the French Protestant Federation (FPF), the French Bishops' Conference (CEF), the Buddhist Union of France, the Israelite Central Consistory of France, the Greek Orthodox Metropolis of France - this year's participants also included the European Commission, the European Commission and the European Parliament, This year, for the Muslim faith, the rector of the Grand Mosque of Paris, Chems-Eddine Hafiz, and the rector of the Grand Mosque of Lyon, Kamel Kabtane, were also invited, along with the representative of the French Council of the Muslim Faith (CFCM) Mohamed Moussaoui. Emmanuel Macron took advantage of their presence to discuss the creation of the Forum de l'Islam de France (Forif), resulting from the departmental meetings of Islam, which will eventually replace the CFCM.

 
 

Le groupuscule les Zouaves Paris et les deux associations de la mosquée d'Allonnes dissous

Mercredi dernier en Conseil des ministres, le groupuscule d'ultradroite les Zouaves Paris, soupçonné notamment d'être impliqué dans les violences commises lors du meeting d'Éric Zemmour à Villepinte en décembre, a été dissous. Le groupuscule était, en effet, accusé d’être "à l'origine de nombreux et récurrents agissements violents", de "propager un discours ouvertement raciste" et de diffuser "régulièrement des images reprenant les symboles de l'idéologie nazie". Deux autres dissolutions ont été actées à l’occasion de ce Conseil des ministres : celles des deux associations gérantes de la mosquée d'Allonnes (Sarthe) accusées d’"inciter à la haine". La mosquée d’Allonnes avait été fermée pour six mois sur décision préfectorale fin octobre, car soupçonnée de légitimer le jihad armé ou le terrorisme lors de ses prêches.

The Zouaves Paris group and the two associations of the Allonnes mosque dissolved

Last Wednesday in the Council of Ministers, the ultra-right group Zouaves Paris, suspected of being involved in the violence committed during Eric Zemmour's meeting in Villepinte in December, was dissolved. The group was accused of being "at the origin of numerous and recurrent violent acts", of "propagating an openly racist discourse" and of "regularly disseminating images that reproduce symbols of Nazi ideology". Two other dissolutions were approved during the Council of Ministers: those of the two associations managing the mosque in Allonnes (Sarthe) accused of "inciting hatred". The Allonnes mosque had been closed for six months by a prefectural decision at the end of October, on suspicion of legitimising armed jihad or terrorism in its preaching.

 
 

La polémique se poursuit autour de l’exposition « Juifs d’Orient »

Début décembre dernier, une lettre ouverte signée par 250 intellectuels arabes critiquait l’exposition « Juifs d’Orient » de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris. La principale critique faite à l’exposition était qu’elle normaliserait l’État d’Israël. Le président de l’IMA Jack Lang a finalement réagi dimanche 9 janvier à ce texte en le jugeant « attristant », « complètement disproportionné et à côté de la plaque ».  Selon lui, seules trois ou quatre œuvres proviennent de Jérusalem, tandis que les 300 autres proviennent du monde entier. L’exposition avait été conçue bien avant les accords d’Abraham de 2020 qui actaient la normalisation des relations entre Israël, d’une part, et les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc, d’autre part. Le politologue Denis Charbit avait fait le lien entre cet accord et l’exposition, souhaitant ainsi saluer un événement « historique ». Il a été par la suite démenti par la direction de l’IMA qui ne concevait en aucun cas cette exposition comme un acte politique.

Controversy continues over the "Jews of the East" exhibition

In early December, an open letter signed by 250 Arab intellectuals criticised the "Jews of the Orient" exhibition at the Arab World Institute (IMA) in Paris. The main criticism of the exhibition was that it would normalise the state of Israel. The president of the IMA, Jack Lang, finally reacted on Sunday 9 January to this text, judging it "saddening", "completely disproportionate and out of line".  According to him, only three or four works come from Jerusalem, while the other 300 come from all over the world. The exhibition was conceived well before the Abraham Accords of 2020, which agreed to the normalisation of relations between Israel and the United Arab Emirates, Bahrain, Sudan and Morocco. The political scientist Denis Charbit had linked this agreement to the exhibition, wishing to greet a "historic" event. He was later denied by the IMA management, which in no way saw the exhibition as a political act.

 
 

Derrière le débat sur le « wokisme », les trois mutations du racisme : biologique, culturel, systémique

Cet article propose un décryptage historique sur le contexte des luttes antiracistes en France, aujourd’hui au cœur des débats depuis l’apparition du terme « wokisme ». L’article revient notamment sur la critique d’une conception « structurelle » du racisme, vision qui domine dans les luttes antiracistes actuelles qui verraient les institutions favoriser la perpétuation de discriminations. Pour certains, cette conception est « victimaire » remettant en cause l’universalisme républicain, tandis que pour d’autres elle porte justement plus loin le principe d’universalisme en tentant de faire reculer une par une les discriminations.

Behind the debate on 'wokism', the three mutations of racism: biological, cultural, systemic

This article offers a historical deciphering of the context of anti-racist struggles in France, which are now at the heart of debates since the appearance of the term "wokism". In particular, the article returns to the criticism of a "structural" conception of racism, a vision that dominates current anti-racist struggles, which would see institutions favour the perpetuation of discrimination. For some, this conception is "victim-based", calling into question republican universalism, while for others it takes the principle of universalism further by attempting to roll back discrimination one by one.

 
 

Éric Zemmour en Vendée pour défendre la statue de Saint-Michel, symbole des « traditions chrétiennes »

À la mi-décembre, le tribunal administratif de Nantes avait statué pour le retrait d’une place publique de la ville des Sables d’Olonne (Vendée) d’une statue de Saint-Michel suite à la demande d’une association laïque, la Libre pensée. Le maire de la ville avait fortement critiqué cette décision et fait appel. Le candidat d’extrême-droite à l’élection présidentielle Éric Zemmour a annoncé qu’il allait se rendre dans la ville afin de défendre la statue de Saint-Michel qui est pour lui un symbole des « traditions chrétiennes ».

Éric Zemmour in Vendée to defend the statue of Saint-Michel, symbol of "Christian traditions”

In mid-December, the administrative court of Nantes ruled to remove a statue of Saint-Michel from a public square in the town of Les Sables d'Olonne (Vendée) following a request from a secular association, the Libre pensée. The mayor of the town strongly criticised this decision and appealed. The far-right presidential candidate Éric Zemmour announced that he would visit the town to defend the statue of Saint-Michel, which he sees as a symbol of "Christian traditions".

 
 

Source confessionnelle

 
 

Mohammed Moussaoui : « Le Conseil français du culte musulman n’est plus viable »

Dans un communiqué publié le vendredi 7 janvier, le président du CFCM, Mohamed Moussaoui, a souhaité dresser le bilan de ses deux ans à la tête du CFCM à l’approche de sa fin de mandat et dresser quelques perspectives d’avenir pour l’islam de France. Il a ainsi annoncé que son institution n’était plus « viable » et serait appelée à son autodissolution dans un futur proche. Il a demandé à toutes les composantes du CFCM de joindre ses efforts à ceux du gouvernement pour créer une nouvelle institution, à savoir le Forif.

Mohammed Moussaoui: "The French Council of the Muslim Faith is no longer viable"

In a press release published on Friday 7 January, the president of the CFCM, Mohamed Moussaoui, wished to take stock of his two years at the head of the CFCM as he approaches the end of his mandate and to draw up some future perspectives for the Islam of France. He announced that his institution was no longer "viable" and would be called upon to dissolve itself in the near future. He asked all the components of the CFCM to join forces with the government to create a new institution, namely the Forif.

 
 

Source société civile

 
 

Razika Adnani : « Il faut réformer l’islam pour le dissocier de sa dimension politique »

Razika Adnani, philosophe et islamologue, revient sur les déclarations de nombreux intellectuels et politiques arguant que les problèmes qui se posent ne concernent pas l’islam, mais seulement l’islamisme, soit l’islam politique. Selon elle, ce n’est pas une bonne chose pour l’islam et surtout pour l’intégration des musulmans en France que de dire cela. Elle remémore ainsi l’histoire de l’islamisme, qui nait dans les années 1970 afin de différencier l’islam politique de l’islam et rappelle à quel point, historiquement, il est difficile de distinguer l’islam de la politique. Elle appelle alors à une réforme de l’islam qui distingue définitivement l’islam politique de l’islam. Une évolution selon elle nécessaire pour toute réforme sociale et politique des sociétés musulmanes et pour une intégration des musulmans de France.

Razika Adnani: "Islam must be reformed to dissociate it from its political dimension"

Razika Adnani, philosopher and Islamologist, reviews the statements of many intellectuals and politicians arguing that the problems that arise do not concern Islam, but only Islamism, i.e. political Islam. According to her, it is not a good thing for Islam and especially for the integration of Muslims in France to say this. She recalled the history of Islamism, which was born in the 1970s in order to differentiate between political Islam and Islam, and reminded us how difficult it has been historically to distinguish Islam from politics. It then called for a reform of Islam that would definitively distinguish political Islam from Islam. This evolution is necessary for any social and political reform of Muslim societies and for the integration of Muslims in France.

 
 

Source académique

 
 

Emmanuel Debono : « L’antisémitisme est obsessionnel, intemporel et universel »

Emmanuel Debono, historien et rédacteur en chef de la revue de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), Le Droit de vivre, rappelle ici à la fois le caractère commun de l’antisémitisme avec toutes les formes de racisme et ses particularités, dont la plus importante selon lui son histoire. L’antisémitisme est en effet la seule forme de racisme qui a débouché sur des persécutions, des pogroms et un génocide et qui est à la fois obsessionnel, intemporel et universel. Ceci la distingue des différents racismes d’infériorisation qui ont inspiré les conquêtes, la colonisation, l’asservissement et les massacres. L’antisémitisme fait des juifs « une force obscure, des ennemis de l’intérieur qui corrodent la société ».

Emmanuel Debono: "Anti-Semitism is obsessive, timeless and universal"

Emmanuel Debono, historian and editor-in-chief of the magazine of the International League against Racism and Anti-Semitism (Licra), Le Droit de vivre, recalls here both the common character of anti-Semitism with all forms of racism and its particularities, the most important of which according to him is its history. Anti-Semitism is indeed the only form of racism that has led to persecution, pogroms and genocide and that is at the same time obsessive, timeless and universal. This distinguishes it from the various racisms of inferiorisation that have inspired conquest, colonisation, enslavement and massacres. Anti-Semitism makes the Jews "a dark force, enemies from within who corrode society".

 
 
 
 
banderole-veille-2
 

Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Centrafrique. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Central African Republic. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
soutien veille RCA