L’autorisation accordée aux Palestiniens d’exercer certains métiers fait polémique / Tensions entre le Fatah et le Hamas au sein des camps palestiniens / Le leadership sunnite en quête d’une figure anti-Hezbollah ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS /
LIBAN – 16 décembre 2021

 
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veille +
 

Alors que la crise libanaise continue d’irradier la société libanaise de ses conséquences néfastes, l’armée libanaise, considérée comme le dernier rempart face au chaos, poursuit son délitement.

À cette situation, viennent s’ajouter les récentes tensions entre factions palestiniennes se disputant le contrôle des camps de réfugiés palestiniens. Toujours sur le dossier palestinien, la récente décision du ministre du Travail libanais, autorisant les réfugiés palestiniens à exercer des professions réservées aux Libanais, a donné lieu à des réactions contrastées entre justifications humanitaires d’une décision nécessaire et craintes d’une tentative d’implantation déguisée.

Enfin, et alors que les élections législatives se profilent, le leadership sunnite tente d’apporter des réponses à la vacance du pouvoir découlant du retrait politique de Saad al-Hariri. Contrastant avec la multiplication des candidats à la succession de la famille Hariri, la tentative d'unification de la communauté sunnite semble se construire autour d’une opposition jugée nécessaire au Hezbollah. Cette opposition permettrait aux différents candidats de s’attirer les faveurs de pays comme l’Arabie saoudite.

While the Lebanese crisis continues to irradiate Lebanese society with its harmful consequences, the Lebanese army, considered as the last bulwark against chaos, continues to crumble.

In addition to this situation, recent tensions have risen between Palestinian factions fighting for control of Palestinian refugee camps. Still on the Palestinian issue, the recent decision of the Lebanese Minister of Labor, authorizing Palestinian refugees to exercise professions previously reserved for Lebanese, gave rise to contrasting reactions between humanitarian justifications of a necessary decision and fear of an attempt at disguised implantation.

Finally, with parliamentary elections looming, the sunni leadership is trying to respond to the power vacuum created by the political withdrawal of Saad al-Hariri. In contrast to the multiplication of candidates for the succession of the Hariri family, the attempt to unify the Sunni community seems to be built around a necessary opposition to Hezbollah. This opposition would allow the various candidates to attract the favor of countries such as Saudi Arabia.

 
 

Info phare - Source médiatique

 
 

L’autorisation accordée aux Palestiniens d’exercer certains métiers fait polémique

Par décret ministériel, le ministre du Travail, Moustapha Bayram, a modifié la réglementation en vigueur concernant les professions réservées aux Libanais, en ouvrant ces dernières aux Palestiniens nés au Liban, les personnes nées de mère libanaise ou mariées à des Libanaises (et ne disposant donc pas de la nationalité libanaise au regard du droit national) ainsi que les apatrides. 

Ce texte met ainsi fin à l’interdiction dont pâtissaient les réfugiés palestiniens qui se voyaient refuser l’accès à ces professions sous le prétexte de ne pas faciliter leur implantation au Liban.

Si cette décision n’a pris la forme que d’un décret ministériel et non d’une loi, ce qui ouvre la voie à sa modification par le ministre actuel du travail ou son successeur, elle a donné lieu à des réactions acerbes notamment de la part du chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, qui a qualifié cette décision d’implantation déguisée contraire à la loi et à la Constitution, affirmant son opposition à toute tentative de délester les Libanais de leurs emplois.   

Face aux accusations, un responsable au sein du ministère du Travail a affirmé que la décision ne représentait pas une tentative d'implantation des réfugiés palestiniens au Liban, mais partait d’un principe humanitaire. De son côté, le Front démocratique pour la libération de la Palestine a estimé qu’il s’agissait d’un pas positif, appelant les autorités libanaises à poursuivre les initiatives positives et à voter des lois au Parlement qui permettront de sortir les réfugiés palestiniens de la misère une fois pour toutes et de leur accorder leurs droits humains et sociaux.

Permission for Palestinians to work in certain occupations gives rise to controversy

In a ministerial decree, the Minister of Labor, Mustapha Bayram, modified the existing rules concerning the professions reserved for Lebanese nationals, by opening them to Palestinians born in Lebanon, people born of Lebanese mothers or married to Lebanese women (and therefore not having Lebanese nationality under national law) as well as stateless people. 

This text puts an end to the ban on Palestinian refugees who were denied access to these professions under the pretext of not facilitating their settlement in Lebanon.

Although this decision took the form of a ministerial decree and not a law, which opens the way to its modification by the current Minister of Labor or his successor, it gave rise to sharp reactions, particularly from the leader of the Free Patriotic Movement, Gebran Bassil, who described this decision as a disguised settlement contrary to the law and the Constitution, affirming his opposition to any attempt to deprive Lebanese of their jobs.   

In response to the accusations, an official in the Ministry of Labor said that the decision was not an attempt to settle Palestinian refugees in Lebanon but was based on a humanitarian principle. For its part, the Democratic Front for the Liberation of Palestine considered it as a positive step, calling on the Lebanese authorities to pursue positive initiatives and pass laws in Parliament that will put Palestinian refugees out of poverty once and for all and grant them their human and social rights.

 
 

Sources médiatiques

 
 

Tensions entre le Fatah et le Hamas au sein des camps palestiniens

Au moins trois membres du Hamas ont été tués ce dimanche 12 décembre au sein du camp palestinien de Burj el-Shemali, près de Tyr dans le Sud Liban, alors que ces derniers participaient à un cortège funéraire d’un autre membre du mouvement islamiste.

Si le mouvement islamiste palestinien a affirmé que les rafales, qui ont visé la foule, pourraient provenir d’une permanence du Mouvement Fatah, ce dernier a réfuté toute responsabilité dans les évènements.

Bien que les auteurs de cette attaque n’aient pas encore été identifiés, cet incident doit être mis en relation avec le ravivement des tensions entre les deux formations palestiniennes, tensions liées à la guerre d’influence à laquelle se livrent les deux factions. Ainsi, si les 12 camps de réfugiés palestiniens au Liban sont historiquement acquis au Fatah, le Hamas a depuis plusieurs années réussi à y étendre son influence.

Tensions between Fatah and Hamas in the Palestinian camps

At least three members of Hamas were killed this Sunday, December 12, in the Palestinian camp of Burj el-Shemali, near Tyre in southern Lebanon, while participating in a funeral procession of another member of the Islamist movement.

While the Palestinian Islamist movement claimed that the gunshots, which targeted the crowd, could comefrom the Fatah Movement headquarters, the latter denied any responsibility for the events.

Although the perpetrators of this attack have not yet been identified, this incident must be related to the rekindling of tensions between the two formations, tensions linked to the war of influence between the two factions. While the 12 Palestinian refugee camps in Lebanon have historically belonged to Fatah, Hamas has succeeded in extending its influence over the past several years.

 
 

L’armée libanaise peut-elle encore faire face à la menace djihadiste ?

Ces dernières semaines, les craintes de nouvelles attaques terroristes se sont particulièrement accrues. En effet, relayant diverses sources sécuritaires, certains médias libanais ont rapporté la multiplication des ralliements de jeunes libanais à des groupes djihadistes en Syrie et en Irak. Malgré le caractère sporadique de ces ralliements, ne touchant généralement que des cas isolés motivés selon les sources par les salaires attractifs et moins par l’idéologie portée par ces groupes, c’est l’état de l’armée libanaise qui inquiète aujourd’hui les observateurs.

En effet, si la crise économique et financière a en premier lieu impacté la population libanaise, les services de sécurité ont vu leurs moyens diminuer de manière drastique. Face à cette baisse, la question est aujourd’hui posée quant à la capacité de l’armée à faire face à une crise sécuritaire, si elle devait se présenter à nouveau. En effet, les moyens actuels réduits de l'armée font douter de sa capacité à gérer une situation comme celle du camp de réfugiés de Nahr al-Bared, que l'armée avait méthodiquement investi en 2007 pour en déloger les djihadistes de Fateh el-islam qui s'y étaient largement implantés. Cette question paraît plus que jamais d’actualité au regard des risques de résurgence des actions de l’organisation État islamique à la suite du retrait américain d’Afghanistan. 

Can the Lebanese army still face the jihadist threat ?

In recent weeks, fears of new terrorist attacks have increased. Indeed, relaying various security sources, some Lebanese media have reported the multiplication of rallies of young Lebanese to jihadist groups in Syria and Iraq. Despite the sporadic nature of these rallies, generally affecting only isolated cases motivated according to the sources, by the attractive salaries and less by the ideology carried by these groups, it is the state of the Lebanese army that worries observers today.

Indeed, while the economic and financial crisis has primarily impacted the Lebanese population, the security services have seen their resources drastically reduced, raising questions about the army's ability to deal with a security crisis, should one arise again. Indeed, the army's current reduced resources raise doubts about its ability to manage a situation like that of the Nahr al-Bared refugee camp, which the army methodically invested in 2007 to dislodge the Fateh el-Islam jihadists who had established themselves there. This question seems more topical than ever in view of the risks of a resurgence of the Islamic State organization's actions following the American withdrawal from Afghanistan.

 
 

Le leadership sunnite en quête d’une figure anti-Hezbollah

Tandis que Saad al-Hariri maintient le flou quant à l’avenir de son parti et envisage même de ne pas se présenter aux prochaines élections législatives, ses rivaux tentent de se démarquer et ainsi remplir le vide politique que laisserait la famille Hariri, après trois décennies de domination sans partage sur la scène politique sunnite.

Si l’identité de la prochaine personnalité forte du Courant du futur, parti majoritaire dans la communauté sunnite, reste en suspens, la rhétorique employée par les potentiels successeurs du chef du parti est sensiblement la même : rompre avec la politique jugée conciliante de Saad al-Hariri avec le parti chiite adversaire, le Hezbollah. Si les solutions proposées face à l’hégémonie supposée du Hezbollah sont diverses, les différents protagonistes s’entendent sur la nécessité de limiter l’impact du Hezbollah par la création d’un front sunnite capable de l’obliger à faire des concessions sur sa politique interne et ses choix régionaux.

Sunni leadership in search of an anti-Hezbollah figure

While Saad al-Hariri remains unclear about the future of his party and is even considering not running in the next parliamentary elections, his rivals are trying to stand out and fill the political vacuum that would be left by the Hariri family after three decades of undivided domination of the sunni political scene.

While the identity of the next strong personality of the Future Movement, the majority party in the Sunni community, remains in question, the rhetoric used by the potential successors of the party leader is more or less the same: to break with the policy deemed conciliatory by Saad al-Hariri with the opposing Shiite party, Hezbollah. While the solutions proposed to deal with Hezbollah's supposed hegemony are diverse, the various protagonists agree on the need to limit Hezbollah's impact by creating a Sunni front capable of forcing it to make concessions on its internal policies and regional choices.

 
 

L’armée libanaise se délite encore un peu plus

L’effondrement de la livre libanaise ne permettant plus aux soldats de subvenir à leurs besoins, nombreux sont ceux rompant avec l’obligation de ne pas cumuler avec leur emploi public un autre emploi. À ce cumul s’ajoute la diminution des jours de mobilisation qui n'empêche cependant pas les nombreuses désertions, s’élevant selon les sources officielles à 3 000 soldats et plus d’une dizaine d’officiers supérieurs. Face à ce risque de délitement, l’institution militaire a décidé de confisquer les passeports de ses membres. 

Cette mesure drastique tend à éviter la désintégration d’une armée considérée comme le dernier rempart face au chaos confessionnel. Si l’institution affiche officiellement son assurance en affirmant être capable d’assurer la sécurité du territoire, la réalité de la situation économique de ses soldats pourrait mener, à terme, à un renforcement des milices confessionnelles et à un accroissement des tensions communautaires. 

Face à ces risques, les puissances occidentales ont multiplié les cargaisons humanitaires et les aides financières directes visant de manière exclusive l’armée libanaise. Pour plusieurs chancelleries occidentales et arabes, loin de se limiter à un enjeu humanitaire, le soutien à l’armée libanaise apparaît comme un enjeu géostratégique. En effet, l’aide à l’armée libanaise, loin d'être désintéressée, vise à en faire le contrepoids du Hezbollah. Cependant, il est utile de rappeler que la formation chiite et l’institution militaire ont multiplié ces dernières années les coopérations sécuritaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, réalité rendant le calcul occidental et arabe plus que simpliste face à la complexité de la situation libanaise, où toute tentative de mise en confrontation des deux protagonistes -l’armée et le Hezbollah- pourrait mener à une scission dans l’armée, composée de plusieurs milliers de soldats et d’officiers chiites.

The Lebanese army is crumbling

The collapse of the Lebanese pound no longer allows soldiers to meet their needs, and many of them have broken with the obligation not to combine their public employment with another job, often at the instigation of their superiors who are aware of the precarious situation of their soldiers. In addition to this accumulation, the reduction of mobilization days did not prevent numerous desertions, amounting according to official sources to 3,000 soldiers and more than a dozen senior officers. Faced with this risk of disintegration, the military institution has decided to confiscate the passports of its employees. 

This drastic measure is intended to avoid the disintegration of an army considered to be the last bastion against sectarian chaos. While the institution officially displays its confidence by claiming to be able to ensure the security of the territory, the reality of the economic situation of its soldiers could eventually lead to a strengthening of sectarian militias and an increase in community tensions. 

Faced with these risks, the Western powers have multiplied humanitarian shipments and direct financial aid aimed exclusively at the Lebanese army. For several Western and Arab chancelleries, far from being limited to a humanitarian issue, supporting  the Lebanese army appears to be a geostrategic issue. Indeed, aid to the Lebanese army, far from being disinterested, aims to make it the counterweight of Hezbollah. However, it is useful to recall that the Shiite formation and the military institution have multiplied in recent years the security cooperation in the framework of the fight against terrorism, a reality that makes the Western and Arab calculations more than simplistic in the face of the complexity of the Lebanese situation, where any attempt at creating a confrontation between the two protagonists - the army and Hezbollah - could lead to a split in the army, composed of several thousands of Shiite soldiers and officers.

 
 

Sources religieuses

 
 

Sayyed Ali Fadlallah appelle les responsables politiques libanais à l’unité et à l’apaisement

Dans le cadre de son sermon du vendredi, le cheikh chiite, Sayyed Ali Fadlallah, a exprimé son regret face à la léthargie coupable des forces politiques du pays. Sayyed Ali Fadlallah a rappelé que le Liban s’était construit sur le consensus entre ces différentes communautés et qu’aucun salut ne pouvait advenir sans ce consensus. 

Enfin, le cheikh chiite a affirmé que la confiance du peuple libanais était aujourd’hui conditionnée par le travail effectif du personnel politique à l’amélioration de la situation matérielle et politique du pays et de son peuple. 

Sayyed Ali Fadlallah calls for unity and appeasement among Lebanese politicians

In his Friday sermon, the Shiite Sheikh Sayyed Ali Fadlallah, expressed his regrets at the guilty lethargy of the country's political forces. Sayyed Ali Fadlallah recalled that Lebanon was built on the consensus between these different communities and that no salvation could come without this consensus. 

Finally, the Shiite sheikh affirmed that the confidence of the Lebanese people was today conditioned by the effective work of the political staff to improve the material and political situation of the country and its people. 


أسف الشيخ السيد علي فضل الله في خطبة الجمعة لـ «عدم وجود كوابح في هذا البلد تمنع من الانهيار وانزلاق البلد نحو الهاوية، فالذين يمسكون بقرار هذا البلد المطلوب منهم أن يوقفوا هذا الانهيار وأن يشكلوا سدا منيعا، هم في شغل شاغل عنه، وهم غارقون بصراعاتهم ومناكفاتهم ومماحكاتهم، كل يسعى من وراء ذلك لتثبيت موقعه داخل طائفته أو مذهبه، وهم لا يدرون أن لا مواقع ولا نفوذ إن انهار هذا البلد أو سقط».

وذكر فضل الله أن لبنان بني بالتوافق وبه يستمر.

وختم :»اللبنانيون لن يعطوا قيادهم بعد اليوم إلا لمن وقف معهم في شدتهم ورأوه يعمل ليخرجهم من واقعهم لا من خلال أعطيات وإعاشات أو مواقف إعلامية بل بمواقف حقيقية وجادة. إن أمامكم بقية من وقت لتكسبوا هذا الود، ود الداخل وود الخارج الذي يريد مساعدة هذا البلد».

 
 

Mgr Raï met en garde contre toute tentative d’obstruction des élections législatives et présidentielles

Dans le cadre de son homélie dominicale, Mgr Raï a dénoncé la paralysie prolongée du gouvernement libanais sur fond de dissensions relatives à l'enquête sur l’explosion meurtrière du port de Beyrouth, accusant certains politiciens de chercher à faire obstacle à la tenue des élections législatives et présidentielles prévues pour l’année 2022.

Poursuivant son intervention en abordant la crise économique et les récentes décisions gouvernementales, Mgr Raï a affirmé son opposition au plan de contrôle des capitaux qui priverait les citoyens de leurs dépôts sous prétexte d’une répartition des pertes, et a fustigé la récente décision du ministre du Travail concernant l’autorisation de travail accordée aux réfugiés palestiniens en qualifiant cette décision d'anticonstitutionnelle et camouflant une volonté de naturalisation des réfugiés palestiniens. 

Archbishop Rai warns against any attempt to obstruct the legislative and presidential elections

In his Sunday homily, Archbishop Rai denounced the prolonged paralysis of the Lebanese government against the backdrop of dissension over the investigation of the deadly explosion in the port of Beirut, accusing some politicians of seeking to obstruct the holding of legislative and presidential elections scheduled for the year 2022.

Continuing his speech by addressing the economic crisis and recent governmental decisions, Bishop Rai affirmed his opposition to the plan of capital control that would deprive citizens of their deposits under the pretext of sharing losses and castigated the recent decision of the Minister of Labor regarding the work authorization granted to Palestinian refugees, calling this decision unconstitutional and camouflaging a desire to naturalize Palestinian refugees.

 
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This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in the Near and Middle East. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Proche et au Moyen-Orient. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.