Le Hezbollah privilégie l'apaisement, ses militants gardent rancune / L’affaiblissement de Saad Hariri et son impact sur l’électorat sunnite / Fusion de Kulluna Irada et Nahoua el-Watan ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS /
LIBAN – 3 novembre 2021

 
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Tandis que le Hezbollah privilégie l’apaisement pour éviter tout embrasement interne, le Liban a, cette semaine, fait face à une crise diplomatique avec les pays du Golfe en raison d’une prise de position du ministre de l’Information sur la guerre du Yémen, menée par l’Arabie saoudite, qualifiée par le ministre, avant sa prise de fonction, de « guerre absurde ».

Cette crise diplomatique ramène l’Arabie saoudite sur le devant de la scène politique. Sur fond de lutte régionale avec l’Iran, elle a décidé de mettre en place des mesures de rétorsion à l’égard du Liban et des Libanais en indiquant qu’il n’était pas utile de traiter avec un Liban dominé par le Hezbollah.

Sur le plan interne, la communauté sunnite apparaît fragmentée à l’aube des élections législatives, notamment en raison de l’affaiblissement du clan Hariri sur la scène nationale et régionale. Les partis et organismes issus de la révolte de 2019 tentent de constituer un front uni pour faire face à la caste dirigeante, en préparation d’élections constituant un tournant politique pour toutes les parties en présence.


While Hezbollah favors appeasement to avoid any internal conflagration, Lebanon has, this week, faced a diplomatic crisis with the Gulf countries because of a position taken by the Minister of Information on the war in Yemen led by Saudi Arabia and described by the minister, before taking office, of absurd war.

This diplomatic crisis brings back to the forefront of the political scene, Saudi Arabia which, against the background of regional struggle with Iran, decided to implement retaliatory measures against Lebanon and the Lebanese, indicating that it was not useful to deal with a Lebanon dominated by Hezbollah.

Internally, the sunni community appears fragmented in the run-up to the parliamentary elections, particularly due to the weakening of the Hariri clan on the national and regional scene. For their part, the parties and organizations that emerged from the 2019 revolt are trying to form a united front to confront the political establishment, in preparation for elections that will be a political turning point for all parties involved.

 
 

Info phare - Source médiatique

 
 

Le Hezbollah privilégie l'apaisement, ses militants gardent rancune 

Plus de deux semaines après les événements de Tayouneh, le Hezbollah a multiplié les appels à l’apaisement, martelant son refus de s’engager dans une spirale de la vengeance voulue par ses opposants, mais aussi une partie de ses militants. Le Hezbollah souhaite en effet privilégier une solution politique et judiciaire.

Si ce discours officiel porté par le secrétaire général du Hezbollah trouve écho auprès d’une base militante disciplinée, mais gardant rancune, la multiplication de ces événements, dans un pays faisant face à une crise historique, pourrait rapidement dégénérer en confrontation générale, répétant ainsi le scénario de la guerre civile de 1975.  

Hezbollah favors appeasement after the deadly events of October 14

More than two weeks after the events of Tayouneh, Hezbollah has multiplied its calls for appeasement, hammering its refusal to engage in a spiral of revenge desired by its opponents but also a part of its militants. Hezbollah wants to give priority to a political and judicial solution.

If this official discourse carried by the Secretary General of Hezbollah, resonates with a disciplined militant base, the multiplication of these events, in a country facing a historic crisis, could quickly degenerate into a general confrontation, thus repeating the scenario of the 1975 civil war.  

 
 

Sources médiatiques

 
 

L’Arabie saoudite juge inutile de traiter avec un Liban dominé par le Hezbollah

La crise diplomatique entre le Liban et certains pays du Golfe (Bahreïn, Arabie saoudite et Émirats arabes unis) prend de l’ampleur à la suite des propos tenus par l’actuel ministre libanais de l’Information, M. Georges Kordahi, qualifiant la guerre menée par l’Arabie saoudite et une coalition de pays du Golfe, contre les rebelles houthis et une partie du peuple yéménite depuis 2015, d’« absurde». Cette guerre, déclenchée en 2014, a plongé le Yémen et son peuple dans l’une des pires crises humanitaires au monde, selon l’ONU.

Si ces propos ont été tenus avant la prise de fonction de M. Kordahi, ils ont entraîné de la part des pays du Golfe visés, des mesures de rétorsion comme l'arrêt de toute importation provenant du Liban de la part de l’Arabie saoudite et un appel à la démission du ministre libanais.

Commentant la récente escalade entre son pays et le Liban, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhan, a assuré qu’il n’y avait aucune crise entre son pays et le Liban, mais qu’il s’agissait d’une crise interne au Liban causée par l’hégémonie iranienne. Les propos de M. Kordahi s’inscrivent, selon le ministre saoudien, dans le cadre de cette domination.

De son côté, refusant de s’excuser et de démissionner, M. Kordahi a rappelé, dans le cadre d’une conférence de presse, que sa prise de position constituait un point de vue personnel, mais qu’en tout état de cause, le Liban étant un État souverain, nul autre État ne pouvait être en position de demander la démission d’un de ses ministres.

Saudi Arabia sees no point in dealing with Hezbollah-dominated Lebanon

The diplomatic crisis between Lebanon and some Gulf countries (Bahrain, Saudi Arabia and the United Arab Emirates) is growing following the words of the current Lebanese Minister of Information, Mr. Georges Kordahi, calling the war led by Saudi Arabia and a coalition of Gulf countries, against the Houthi rebels and part of the Yemeni people since 2015, absurd. War that started in 2014, plunged Yemen and its people into one of the worst humanitarian crises in the world according to the UN.

If these remarks were made before Mr. Kordahi took office, they led to retaliatory measures from the targeted Gulf countries, such as by way of example the halt of all imports from Lebanon by Saudi Arabia and a call for the resignation of the Lebanese minister.

Commenting on the recent escalation between his country and Lebanon, Saudi Foreign Minister Faisal bin Farhan assured that there was no crisis between his country and Lebanon but that it was an internal crisis in Lebanon caused by Iranian hegemony of which Mr. Kordahi's remarks would be only a manifestation.

For his part, refusing to apologize and resign, Mr. Kordahi recalled in a press conference, that his position was a personal position but that in any case, Lebanon being a sovereign state no other state could be in a position to ask for the resignation of one of its ministers.

 
 

L’affaiblissement de Saad Hariri et son impact sur l’électorat sunnite

Si la date des élections législatives n’a pas encore été fixée, l’attention des diplomates et de la scène politique libanaise se tourne déjà vers un scrutin jugé crucial pour l’avenir du pays.

Tandis que les changements les plus notables sont attendus au sein de la scène politique chrétienne, les rapports diplomatiques font état d’une confusion au sein de la communauté sunnite sur fond d’affaiblissement de la famille Hariri, subissant de plein fouet la dégradation de ses relations avec l’allié historique saoudien.

C’est ainsi sans l’aval de Riyad que Saad Hariri s'apprête à mener l’élection législative prochaine en tentant de se rapprocher d’une autre force régionale conséquente, l’Égypte d'Abdel Fattah al-Sissi. Tentative de rapprochement faisant suite à celle initiée avec les Émirats arabes unis qui semble s'être soldée par un échec. Cependant, la recherche de ce potentiel allié souhaité tant pour des raisons politiques que financières a accru la confusion au sein de la communauté sunnite, la laissant sans leader à l’aube d’une élection où les alliances locales nécessitent la présence physique du fils de Rafiq Hariri.

S’il est encore trop tôt pour faire un état des lieux des forces politiques au sein de la communauté sunnite, certaines sources attestent d’une fragmentation accrue de sa scène politique, entre des volontés d’alliance avec les groupes de la société civile d’une part, et le détournement des grandes familles sunnites beyrouthines au profit d’une autre personnalité sunnite d’autre part. 

En conclusion, loin de se limiter à la scène chrétienne, les prochaines élections risquent de modifier le paysage politique sunnite, figé depuis 1992 autour du clan Hariri.

The weakening of Saad Hariri and its impact on the Sunni electorate

While the date for the parliamentary elections has not yet been set, the attention of diplomats and the Lebanese political scene is already turning to an election that is considered crucial for the country's future.

While the most notable changes are expected within the Christian political scene, diplomatic reports point to confusion within the Sunni community against the backdrop of the weakening of the Hariri family, which is suffering the full force of the deterioration of its relations with its historic Saudi ally.

It is thus without the endorsement of Riyadh that Saad Hariri is preparing to conduct the upcoming legislative election by trying to get closer to another regional force, Egypt of Abdel Fattah al-Sissi. Attempt to get closer following the one initiated with the United Arab Emirates which seems to have ended in failure. However, the search for this potential ally desired for both political and financial reasons has increased the confusion within the Sunni community, leaving it without a leader at the dawn of an election where local alliances require the physical presence of the son of Rafiq Hariri.

While it is still too early to take stock of the political forces within the Sunni community, some sources attest to an increased fragmentation of its political scene, between the desire to form alliances with civil society groups on the one hand, and the detour of the major Beirut Sunni families to the benefit of another Sunni personality on the other. 

In conclusion, far from being limited to the Christian scene, the upcoming elections are likely to change the Sunni political landscape, which has been frozen since 1992 around the Hariri clan.

 
 

Source société civile

 
 

Kulluna Irada et Nahoua el-Watan fusionnent 

En préparation des élections législatives, la fusion entre le think tank politique Kulluna Irada et la plateforme mise à la disposition de nouvelles élites souhaitant se présenter aux prochaines élections législatives, Nahoua el-Watan, a été annoncée et prendra le nom Kulluna Irada.

Envisagée afin d’unir les forces d’opposition issues de la révolte d’octobre 2019, cette fusion représente un pas important dans la tentative de constitution d’un front uni contre les forces de la classe dirigeante.

La stratégie de la nouvelle entité, qui insiste sur le fait qu’elle n’est pas un parti politique, sera de contribuer au projet d’établissement d’un État moderne et démocratique au Liban, à savoir un État civil, pleinement souverain, garant d’un modèle économique et social productif et équitable.

Cependant cette volonté radicale de donner au Liban un nouveau visage politique se heurte à la réalité des soutiens envisagés par la nouvelle formation, notamment au profit de figures de l’opposition, mais appartenant aux partis traditionnels comme le parti des Phalanges libanaises chrétiennes, parti d'extrême droite ayant largement participé à la guerre civile libanaise. Ainsi, deux membres fondateurs de Nahoua el-Watan ont décidé de démissionner en se situant sur une ligne dite puriste et refusant toute alliance avec les personnalités et formations politiques traditionnelles.

Kulluna Irada and Nahoua el-Watan merge 

In preparation for the parliamentary elections, the merger between the political think tank Kulluna Irada and the platform made available to new elites wishing to run in the upcoming parliamentary elections, Nahoua el-Watan, has been announced and will take the name Kulluna Irada.

Envisaged to unite the opposition forces that emerged from the October 2019 revolt, this merger represents an important step in the attempt to form a united front against the forces of the political establishment.

The strategy of the new entity, which insists that it is not a political party, will be to contribute to the project of establishing a modern and democratic state in Lebanon, namely a civil state, fully sovereign, guarantor of a productive and equitable economic and social model.

However, this radical will to give Lebanon a new political face is confronted with the reality of the support envisaged by the new formation, notably in favor of opposition figures but belonging to traditional parties such as the Christian Phalange Party, an extreme right-wing party that has largely participated in the Lebanese civil war. Thus, two founding members of Nahoua el-Watan have decided to resign, taking a so-called purist line and refusing any alliance with traditional political figures and formations.

 
 

Sources religieuses

 
 

Mgr Raï appelle Aoun et Mikati à une mesure décisive pour désamorcer la crise entre le Liban et les pays du Golfe

Commentant la récente escalade diplomatique entre le Liban et les pays du Golfe, Mgr Raï a, sans demander explicitement la démission du ministre de l’Information, demandé au chef de l’État ainsi qu’au Premier ministre de prendre une mesure décisive permettant de désamorcer la crise actuelle.

Dans le cadre de son homélie dominicale, Mgr Raï a rappelé que le gouvernement actuel avait été mis en place afin de mener le Liban à son redressement et au rétablissement de ses liens avec la communauté arabe et internationale et que la crise actuelle nuit aux intérêts du Liban et des Libanais.

Mgr Raï a enfin exprimé l’espoir que les dirigeants politiques du pays ne se laisseront pas entraîner dans une crise impliquant des nations aux visées régionales. En effet, et selon divers experts, la crise diplomatique entre Riyad et Beyrouth irait au-delà des propos tenus par le ministre de l’Information,  M. Kordahi et refléterait la lutte d’influence entre l’Iran et l’Arabie saoudite et dont le Liban ne fait que payer le tribut.

Rai calls on Aoun and Mikati to take decisive action to defuse the crisis between Lebanon and the Gulf countries

Commenting on the recent diplomatic escalation between Lebanon and the Gulf countries, Archbishop Rai, without explicitly calling for the resignation of the Minister of Information, asked the Head of State and the Prime Minister to take a decisive step to defuse the current crisis.

In his Sunday homily, Archbishop Raï recalled that the current government was put in place to lead Lebanon to its recovery and the restoration of its ties with the Arab and international community and that the current crisis is detrimental to the interests of Lebanon and the Lebanese.

Finally, Archbishop Rai expressed his hope that the country's political leaders will not allow themselves to be drawn into a crisis involving nations with regional aims. Indeed, according to various experts, the diplomatic crisis between Riyadh and Beirut would go beyond the words of the Minister of Information Mr. Kordahi, and would reflect the struggle for influence between Iran and Saudi Arabia for which Lebanon is only paying the price.

 
 

Sayyed Fadlallah met en garde contre le discours confessionnel

Dans le cadre de son sermon du vendredi, l’uléma chiite Sayyed Ali Fadlallah a appelé les forces politiques libanaises à cesser de se détourner des problématiques du peuple libanais et à prendre en considération, dans toutes leurs décisions, le bien-être de ce dernier.

L’uléma chiite a par ailleurs mis en garde contre l’utilisation du discours confessionnel sur le plan politique et judiciaire, rappelant les conséquences désastreuses que peut avoir une telle utilisation au niveau de la paix intérieure du pays. 

Enfin, s’adressant directement aux représentants des différentes communautés religieuses du Liban, Sayyed Fadlallah a insisté sur la nécessité d’une entraide entre ces dernières, de sorte qu’elles ne soient pas l’instrument d’un déchirement de la société libanaise, mais plutôt un élément de cohésion face aux dangers auxquels doit faire face le Liban. 

Sayyed Fadlallah warns against sectarian discourse

In his Friday sermon, the Shiite Ulema Sayyed Ali Fadlallah called on the Lebanese political forces to stop turning away from the problems of the Lebanese people and to take into consideration, in all their decisions, the welfare of the latter.

The Shiite Ulema also warned against the use of sectarian discourse on the political and judicial level, recalling the disastrous consequences that such use can have on the internal peace of the country. 

Finally, addressing directly the representatives of the different religious communities in Lebanon, Sayyed Fadlallah insisted on the need for mutual aid between them, so that they would not be the instrument of a tearing apart of the Lebanese society but rather an element of cohesion in the face of the dangers facing Lebanon.


دعا العلامة السيد علي فضل الله في خطبة الجمعة، القوى السياسية إلى ألا تستمر في أسلوبها في إدارة الظهر لقضايا الناس، وتأخذ بعين الاعتبار في كل قراراتها ومواقعها حاجاتهم واستقرارهم وأمنهم و ثقتهم بوطنهم.

وحذر من خطورة استخدام الخطاب الطائفي على الصعيد السياسي أو في معالجة ما يجري على الصعيد القضائي.

أخيرًا ، مخاطبًا ممثلي مختلف الطوائف في لبنان ،أصر على ضرورة التعاون المتبادل بينهم ، حتى لا يكونوا أداة مواجهة داخل المجتمع اللبناني ، بل على العكس ، عنصر تماسك لمواجهة الأخطار التي يعيشها لبنان.

 
 

Selon le métropolite de Beyrouth, Audi, le peuple libanais doit, par les urnes, apporter au pays les changements attendus

Dans le cadre de son homélie dominicale, le métropolite de Beyrouth, Audi, a abordé la question des élections législatives de 2022 en indiquant que le peuple libanais avait, par le biais des urnes, la possibilité d’apporter les changements nécessaires à l’amélioration de la situation du pays.

Audi a par ailleurs émis l’espoir que les futurs responsables politiques du pays soient choisis non pour leurs promesses creuses ou l’importance de leurs moyens financiers, mais au regard de leurs compétences, de leurs expériences et de leur droiture. 

Audi ajouta que, faute d’un tel changement, le peuple libanais se rendrait coupable, à l’égard de son pays et de lui-même, d’un péché d’une particulière gravité. 

According to the Metropolitan of Beirut Audi, the Lebanese people must, through the ballot box, bring the expected changes to the country

In his Sunday homily, Metropolitan Audi of Beirut, addressed the issue of the 2022 parliamentary elections, indicating that the Lebanese people have, through the ballot box, the opportunity to bring about the changes necessary to improve the situation of the country.

Audi also expressed his hope that the future political leaders of the country will be chosen not for their empty promises or the size of their financial means, but for their skills, their experiences and their righteousness. 

Audi added that without such a change, the Lebanese people would be guilty of a particularly serious sin against their country and themselves. 


ضمن عظته يوم الأحد ، تطرق متروبوليت بيروت وتوابعها للروم الارثوذكس المطران الياس عوده إلى موضوع الانتخابات التشريعية لعام 2022 من خلال الإشارة إلى أن الشعب اللبناني ، من خلال صندوق الاقتراع ، لديه إمكانية إجراء التغييرات اللازمة لتحسين أوضاع البلاد.

كما أعرب عوده عن أمله في أن يتم اختيار القادة السياسيين المستقبليين للبلاد ليس لوعودهم الفارغة أو جيوبهم ولكن لمهاراتهم وخبراتهم و نزاهتهم.

وأضاف عوده أن الشعب سيرتكب خطيئة عظمى إن لم يحدث التغيير المنتظر في الانتخابات

 
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This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in the Near and Middle East. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Proche et au Moyen-Orient. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

 
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