Loi Tshiani / Réforme de la CENI / Minembwe / MONUSCO / Droits de l'homme ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS / RDC -
16 juillet 2021
 
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L’actualité de la semaine en RDC est largement dominée par la controverse que suscite le projet de loi « Tshiani » sur le verrouillage à la nationalité congolaise pour les candidats à l’élection présidentielle. Le Cardinal Ambongo, la MONUSCO, l’Ambassade des États-Unis et  plusieurs autres personnalités politiques congolaises ont alerté l’opinion nationale et internationale sur le potentiel danger que ce débat clivant pourrait occasionner dans le pays.

Un autre sujet a plus préoccupé les Congolais, c’est celui de l’annonce du décès du cardinal émérite Laurent Monsengwo à Paris, le 11 juillet, après une évacuation urgente pour des soins appropriés en France, le 5 juillet.

The week's news in the DRC is largely dominated by the controversy over the so-called "Tshiani" bill on the locking of Congolese nationality for presidential candidates. Cardinal AMBONGO, MONUSCO, the U.S. Embassy and several other Congolese political figures have alerted national and international opinion to the potential danger that this divisive debate could cause in the country.

Another subject that has been of more concern to the Congolese is the announcement of the death of Cardinal Emeritus Laurent Monsengwo in Paris on 11 July, after an urgent evacuation for appropriate care in France on 5 July.

 
 

L'info phare - Source religieuse

 
 

L’Église du Christ au Congo appelle au consensus sur la loi portant réforme de la CÉNI

Les confessions religieuses continuent de plaider pour un consensus autour de la loi sur la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). C'est ce qu’a révélé à TOP CONGO FM, Éric Nsenga, délégué de l'Église du Christ au Congo (ECC) dans la plateforme réunissant les huit principales congrégations religieuses en RDC. « Il faut que nous mesurions tous la pertinence d'avoir un processus apaisé et crédible en 2023 », lance-t-il avant de signifier que « aujourd'hui, il n'y a pas que les confessions religieuses » qui militent pour un accord entre les parties prenantes au processus électoral ».  En effet, au-delà de plusieurs avis du côté de la société civile de manière générale et des acteurs politiques (opposants) en particulier sur la nécessité de trouver un consensus autour de la réforme de la CENI, la loi a été finalement promulguée par le Président congolais le mardi 6 juillet 2021 tard dans la soirée. Ceci amène les mouvements citoyens, les confessions religieuses et les partis de l’opposition à projeter des actions pour réclamer son retrait.

The Church of Christ in Congo calls for consensus on the law reforming the CENI

Religious denominations continue to advocate for consensus on the Law on the Independent National Electoral Commission (CENI). This is what revealed to TOP CONGO FM, Éric Nsenga, delegate of the Church of Christ in Congo (ECC) in the platform bringing together the 8 main religious congregations in the DRC. "We must all know the relevance of having a peaceful and credible process in 2023," he said, before saying that "today, it is not only religious denominations" that are campaigning for an agreement between the parties involved in the electoral process." Indeed, beyond several opinions from civil society in general (and political actors (opponents) in particular on the need to find a consensus around the reform of the CENI, the law was finally promulgated by the Congolese President on Tuesday, July 06, 2021 late in the evening. This led citizens' movements, religious denominations and opposition parties to plan actions to demand its withdrawal.

 
 

Sources médiatiques

 
 

Tensions entre populations et forces de l’ordre à Minembwe après le meurtre de cinq civils

Cinq civils ont été tués dans une fusillade à Minembwe dans l’est de la RDC, où des conflits à caractère communautaire sont régulièrement signalés, selon le maire de la ville de Minembwe, qui en a attribué la responsabilité à l’armée. Cependant, celle-ci se présente en victime en arguant que ce sont des populations hostiles à leur présence qui attaquent les éléments des forces de l’ordre. Pour rappel, dans la région de Minembwe, les conflits récurrents opposent les Banyamulenge, des Congolais tutsis aux origines rwandaises, aux communautés bembe, fuliro, yiundu, à propos de l’autorité locale, du contrôle des terres et des ressources naturelles. Fin mars, un dialogue entre ces communautés était organisé par les autorités à Kinshasa, sans mettre fin aux violences régulières.

Tensions between populations and law enforcement in Minembwe after the killing of 5 civilians

Five civilians were killed in a shooting incident in Minembwe in eastern DRC, where communal conflicts are regularly reported, according to the mayor of the town of Minembwe, who has attributed responsibility to the army. However, the latter presents itself as a victim by arguing that it is civilian populations hostile to their presence who are attacking elements of the security forces. As a reminder, in the Minembwe region, there are recurrent conflicts between the Banyamulenge, Congolese Tutsis of Rwandan origin, and the Bembe, Fuliro and Yiundu communities over local authority, control of land and natural resources. At the end of March, a dialogue between these communities was organized by the authorities in Kinshasa, without putting an end to the regular violence.

 
 

50 leaders des communautés locales de la Province de l’Ituri sont formés sur la gouvernance sécuritaire

En raison de la situation sécuritaire préoccupante dans le Sud de la région d’Irumu en province de l’Ituri, caractérisée notamment par l’activisme des miliciens FPIC Chini ya Kilima, les rebelles Mai-Mai, les ADF et d'autres groupes armés, 50 leaders des différentes communautés locales ont participé à un atelier de 3 jours (du jeudi 24 juin au samedi 26 juin) à Komanda. Cette formation a tourné autour du thème « Ensemble pour la sécurité et la paix à l’Est de la République Démocratique du Congo ». Cette formation se réalise au moment où une bonne partie du territoire d'Irumu est déchirée par l'insécurité et plusieurs familles vivent en déplacement craignant pour leur sécurité dont la plupart sont sans assistance. Pour rappel, cette formation s'inscrit dans le cadre du programme ensemble pour la paix et la sécurité à l'est de la RDC.

50 local community leaders in Ituri Province trained on security governance

Following the worrying security situation in the south of the Irumu region in Ituri province, characterized in particular by the activism of FPIC Chini ya Kilima militiamen, the Mai-Mai rebels, the ADF and other armed groups, 50 leaders from the various local communities participated in a 3-day workshop (from Thursday 24 June to Saturday 26 June) in Komanda, located 75 kilometres from Bunia (capital of Ituri province). This training revolved around the theme "Together for security and peace in the East of the Democratic Republic of Congo". This training is taking place at a time when much of Irumu's territory is torn apart by insecurity and several families are living on the move fearing for their safety, most of whom are unattended. As a reminder, this training is part of the programme together for peace and security in eastern DRC.

 
 

Vers le retrait progressif de la MONUSCO : un groupe de travail le comité bipartite : gouvernement et MONUSCO

Le Premier ministre Jean-Michel Sama a présidé la première réunion du Groupe de travail conjoint du gouvernement et de la MONUSCO, dans le cadre du processus de retrait progressif de la MONUSCO en RDC. Selon la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou Keita qui a salué l’excellence du partenariat entre la Primature et les Nations unies, les rencontres prévues dans ce cadre vont se poursuivre de manière à faire régulièrement l’état des lieux, l’état d’avancement sur la mise en œuvre de l’appui de la MONUSCO et des agences des fonds et le programme du système des Nations Unies ainsi que la mise en œuvre de l’action gouvernementale et les conclusions des travaux sur le retrait de la MONUSCO seront livrées au Conseil de sécurité au mois de septembre, à travers le Secrétaire général des Nations Unies et ce, au regard notamment du volet priorisation de la sécurité à l’Est du pays. 

Towards the gradual withdrawal of MONUSCO: a working group the bipartite committee: Government and MONUSCO

Prime Minister Jean-Michel Sama chaired the first meeting of the Joint Government–MONUSCO Working Group as part of the process of gradual withdrawal of MONUSCO in the DRC. According to the Special Representative of the UN Secretary-General in the DRC and Head of MONUSCO, Ms. Bintou Keita, who praised the excellent partnership between the Prime Minister and the United Nations, the meetings planned in this context will continue in order to regularly take stock of the situation, the progress made on the implementation of the support of MONUSCO and the agencies of the funds and programmes of the United Nations system as well as the implementation of the government's action and the conclusions of the work on the withdrawal of MONUSCO will be delivered to the Security Council in September, through the Secretary-General of the United Nations, particularly with regard to the priority aspect of security in the east of the country.

 
 

534 violations des droits de l’homme recensés en mai 2021, dont 43 % sont commises par les forces de l’ordre

Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) a, dans un rapport publié le 2 juillet 2021, noté la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire aux mois de mai et juin derniers sur toute l’étendue du territoire congolais. En effet, durant le mois de mai 2021, le BCNUDH a documenté 534 violations des droits de l’homme sur le sol congolais soit une augmentation de 24 % par rapport au mois d’avril (429 violations). Cette augmentation résulte de la hausse du nombre d’atteintes attribuables aux membres des groupes armés (+31 %) restés actifs dans les provinces affectées par le conflit et des violations attribuables à des agents de l’État (+17 %). Pour le BCNUDH, les combattants des ADF ont multiplié les attaques contre des civils dans les territoires de Beni au Nord-Kivu et de Mambasa en Ituri, et les Maï-Maï Apa na Pale et Front patriotique pour la paix/Armée du peuple (FPP/AP) ont commis un nombre croissant d’atteintes notamment dans les territoires de Nyunzu au Tanganyika et de Lubero au Nord-Kivu respectivement.

534 human rights violations recorded in May 2021, 43% of which are committed by law enforcement officials

The United Nations Joint Human Rights Office (UNJHRO), in a report published on July 2, 2021, noted the deterioration of the security and humanitarian situation in May and June throughout the Congolese territory. Indeed, during the month of May 2021, the UNJHRO documented 534 human rights violations on Congolese soil, an increase of 24% compared to April (429 violations). This increase is the result of an increase in the number of attacks attributable to members of armed groups (+31%) remained active in the provinces affected by the conflict and violations attributable to state agents (+17%). According to UNJHRO, ADF combatants have increased attacks on civilians in the territories of Beni in North Kivu and Mambasa in Ituri, and the Mayi-Mayi Apa na Pale and Front patriotique pour la paix/Armée du peuple (FPP/AP) have committed an increasing number of attacks, particularly in the territories of Nyunzu in Tanganyika and Lubero in North Kivu respectively.

 
 

Martin Fayulu se positionne contre le tribalisme et l’exclusion communautaire au Congo

La RDC est secouée par la montée des clivages tribaux, antivaleurs que ne cautionne pas Martin Fayulu. Sur un ton ferme, lors d’une interview accordée à la Radio Top Congo, il a condamné fermement ces dérives et appelé les Congolais à ne pas tomber dans ce qu’il appelle le plan malsain des ennemis de l’unité nationale. Il a renchéri en affirmant que dans ses meetings, il a toujours condamné le tribalisme.

Martin Fayulu takes a stand against tribalism and community exclusion in Congo

The DRC is shaken by the rise of tribal cleavages, anti-value that Martin Fayulu does not endorse. In a firm tone, in an interview granted to Radio Top Congo, he strongly condemned these excesses and called on the Congolese not to fall into what he describes as the unhealthy plan of the enemies of nationalunity. He added by saying that inhis meetings, he has always condemned tribalism.

 
 

La proposition de loi dite « Tshiani » sur la nationalité des candidats à l’élection présidentielle fait débat

Une proposition de loi prévoyant d’exclure de l’élection présidentielle en  RDC les candidats ayant un parent étranger a été déposée jeudi 8 juillet à l’Assemblée nationale par le député national Nsingi Pululu membre du FCC de Joseph Kabila et élu de Kinshasa, qui a annoncé que l’initiative bénéficie « de l’appui de 260 députés » sur 500. Ce député national s’était fait accompagner par l’initiateur de ladite loi, Noël Tshiani. Le camp d’un candidat potentiel à la prochaine présidentielle prévue fin 2023, Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga, né d’une mère congolaise et d’un père grec, dont les partisans participent au nouveau gouvernement du président Félix Tshisekedi, a dénoncé cette initiative.

The draft law known as "Tshiani" on the nationality of candidates in the presidential election is debated

A bill to exclude candidates with a foreign parent from the presidential election in the DRC was tabled thursday, July 8 in the National Assembly by the national deputy Nsingi Pululu member of joseph Kabila's FCC and elected from Kinshasa, who announced that the initiative has the support of 260 deputies " out of 500. This national deputy was accompanied by the initiator of the said law, Noël Tshiani. The camp of a potential candidate for the next presidential election scheduled for the end of 2023, Moïse Katumbi, former governor of Katanga, born to a Congolese mother and a Greek father, whose supporters are participating in the new government of President Félix Tshisekedi, denounced this initiative.

 
 

Sources institutionnelles

 
 

La MONUSCO met en garde la classe politique congolaise sur les conséquences dangereuses du débat clivant sur la nationalité

Mesurant, sans nul doute,  toutes les conséquences dangereuses  susceptibles d’engendrer tout débat clivant autour de  la nationalité ou la congolité, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a appelé, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, la classe politique congolaise à la prudence et à la maturité, principalement au sujet de l’initiative de révision de la Constitution tout comme la loi « Tshiani » sur le verrouillage de l’élection présidentielle aux Congolais de père et de mère. En effet, pour rappel, selon des recoupements de plusieurs sites d’informations, dans les rangs des députés nationaux, plus principalement, du côté de ceux appartenant au parti de Moise Katumbi, « Ensemble pour la République », des voix s’élèvent pour crier à l’inopportunité d’une telle loi et, surtout, de  son irrecevabilité. 

MONUSCO warns Congolese political class about dangerous consequences following divisive debate over nationality

Clearly aware of all the dangerous consequences that could lead to any divisive debate on nationality or Congoleseness, the head of MONUSCO, Bintou KEITA, called on the Congolese political class to be cautious and mature, mainly with regard to the initiative to revise the Constitution, as well as the "Tshiani" law on the blocking of the presidential election solely to the Congolese nationals. father and mother. Indeed, as a reminder, according to cross-checks of several pieces of information, in the ranks of national deputies, more mainly, on the side of those belonging to Moise Katumbi's party, "Together for the Republic", voices are raised to shout at the inappropriateness of such a law and, above all, its inadmissibility.

 
 

Sources religieuses

 
 

Le cardinal Ambongo qualifie la proposition de loi « Tshiani » d'instrument d’exclusion et de division

L’archevêque métropolitain de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo a, au cours de la cérémonie de prise de possession canonique du nouvel archevêque métropolitain de la ville de Lubumbashi ce samedi 10 juillet 2021, exprimé son opposition à la proposition de loi Tshiani qui vise à réserver la fonction du président de la République et autres aux Congolais nés de père et de mère congolais. Une proposition de loi déjà déposée à l’Assemblée nationale. Dans son homélie, le cardinal Fridolin Ambongo soutient que cette proposition est un instrument d’exclusion qui vise à diviser la Nation. « Cette proposition apparaît comme un instrument d’exclusion et de division. Je vous invite tous à rester extrêmement vigilants par rapport à toutes ces initiatives dangereuses qui ont comme unique mérite de créer la tension au sein du peuple », a-t-il déclaré. Il sied de signaler que cette proposition initiée par Noël Tshiani, candidat malheureux à la présidentielle de 2018 défraye la chronique congolaise depuis quelques semaines.

Cardinal Ambongo calls the "Tshiani" draft’s law an instrument of exclusion and division

The Metropolitan Archbishop of Kinshasa, Cardinal Fridolin Ambongo, during a ceremony of canonical possession of the new Metropolitan Archbishop of the city of Lubumbashi this Saturday, July 10, 2021, expressed his opposition to the Tshiani bill which aims to reserve the office of president of the Republic and others to congolese born of Congolese father and mother. A bill already tabled in the National Assembly. In his homily, Cardinal Fridolin Ambongo argues that this proposal is an instrument of exclusion that aims to divide the Nation. "This proposal appears to be an instrument of exclusion and division. I invite you all to remain extremely vigilant with regard to all these dangerous initiatives which have as their only merit of creating tension among the people," he said. It should be noted that this proposal initiated by Noël Tshiani, unfortunate presidential candidate of 2018 has been in the news in The Congo for a few weeks.

 
 

Décès du cardinal Monsengwo Pansiya à Paris

Le cardinal Laurent Monsengwo Pansiya, archevêque émérite de Kinshasa est décédé dimanche 11 juillet à 81 ans. Son état de santé s’était détérioré ces dernières semaines. Lundi 5 juillet, il avait été envoyé à Paris pour poursuivre ses soins médicaux. Son décès a été annoncé dimanche 11 juillet, une semaine après l’alerte faite par son successeur à la tête du diocèse de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, sur l’aggravation de son état de santé. Lundi 5 juillet, le président du pays voisin, le Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, avait affrété un avion spécial. Le cardinal Monsengwo a ensuite été interné au CHP-Europe Port Marly, à Paris où se sont poursuivis ses soins jusqu’à l’annonce de son décès.

Death of Cardinal Monsengwo Pansiya in Paris

 Cardinal Laurent Monsengwo Pansiya, Archbishop Emeritus of Kinshasa, died on Sunday (July 11th) at the age of 81. His health had deteriorated in recent weeks. On Monday 5 July, he was sent to Paris to continue his medical treatment. His death was announced on Sunday (July 11th), a week after his successor at the head of the Diocese of Kinshasa, Cardinal Fridolin Ambongo, warned of his worsening state of health. On Monday 5 July, the President of the neighbouring country, Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, chartered a special plane. Cardinal Monsengwo was then interned at the CHP-Europe Port Marly, in Paris, where his care continued until the announcement of his death.

 
 
 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en RDC. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in DRC. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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