La communauté kuba du Kasaï alerte sur les menaces contre elle / Appel au boycott de la MONUSCO / Résurgence de l'insécurité et des conflits communautaires à l'est / JP Bemba appelle le pouvoir à prendre ses responsabilités / Mission parlementaire sur l'insécurité dans le grand Kivu ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS / RDC -
19 avril 2021
 
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L’actualité en RDC reste principalement dominée par la recrudescence de l’insécurité dans l’est du pays due notamment à la persistance des conflits communautaires et à l’activisme des groupes rebelles dont particulièrement les ADF. Plusieurs voix appellent à la cessation immédiate de ces atrocités, dont celle de Jean Pierre Bemba, des opposants Martin Fayulu et Adolphe Muzitu, ou encore de Jean Marc Kabund. Sous un autre angle, plusieurs jeunes de la région du Kivu continuent d’appeler au départ de la MONUSCO, accusée par ces jeunes et leurs communautés, de ne pas investir suffisamment  dans la stabilité de la région. Par ailleurs, la liste des membres du gouvernement Sama Lukonde attendue depuis plus de 58 jours après la nomination du formateur du gouvernement par le Président Félix Tshisekedi a été publiée. 


News in the DRC remains mainly dominated by the resurgence of insecurity in the east of the country, due in particular to the persistence of community conflicts, and the activism of rebel groups, particularly the ADF. Several voices call for the immediate cessation of these atrocities, including that of Jean Pierre Bemba, opponents Martin Fayulu and Adolphe Muzitu, or even Jean Marc Kabund. From another angle, several young people in the Kivu region continue to call for the departure of MONUSCO, judged by these young people and their communities, not to invest too much in the stability of the region. Furthemore, the publication of the list of members of the SAMA LUKONDE government, awaited for more than 58 days after the appointment of the government trainer by President Félix Tshisekedi, has dominated recent news in the country.

 
 

L'info phare - Source institutionnelle

 
 

La MONUSCO réagit aux appels à son départ, à la violence et à la haine contre les humanitaires

En réaction aux appels à la violence contre sa présence en RDC, le porte-parole de la MONUSCO, Mathias Gillman, lors de la conférence hebdomadaire de la MONUSCO, a fait savoir que la MONUSCO était déployée en RDC à la demande du Conseil de sécurité des Nations Unies et avec l’accord du gouvernement congolais. Par ailleurs, il affirme que la MONUSCO exprime toute sa préoccupation face aux appels à la violence et à la haine qui se multiplient dans les zones de Beni, Butembo et Lubero, contre les humanitaires et les institutions nationales et internationales, notamment la MONUSCO.

Monusco reacts to calls for its departure, to violence and hatred against humanitarian workers

In response to calls for violence against its presence in the DRC, MONUSCO spokesperson Mathias Gillman at the MONUSCO weekly conference indicated that MONUSCO is deployed in the DRC at the request of the Security Council of the United Nations and with the agreement of the Congolese government. In addition, he affirms that MONUSCO expresses all its concern at the increasing calls for violence and hatred, in the areas of Beni, Butembo and Lubero, against humanitarian workers and national and international institutions, in particular MONUSCO.

 
 

Sources médiatiques

 
 

Persistance des conflits interethniques et appel des communautés au boycott de la MONUSCO dans la région du Kivu

S’exprimant sur les appels des populations du Grand Kivu au boycott et à la cessation des activités de la MONUSCO sur le territoire, le Vice-Président de l’Assemblée nationale a réagi en ces termes : « le conflit interethnique et les violences perpétrées contre la Monusco au Nord-Kivu sont inacceptables. Il incombe à l’État congolais de sécuriser le pays à travers nos forces de défense et tout Congolais a le devoir sacré d’y contribuer. Ne cédons pas à la manipulation de l’ennemi ».

En effet, depuis la fin de semaine dernière, les mouvements citoyens et les groupes de pression ont appelé à des journées « ville morte » dans la ville et la périphérie de Goma pour exiger le départ de la MONUSCO jugée inactive dans cette province.

Le dimanche 11 avril, deux transporteurs de braises qui appartiendraient à la communauté kumu ont été tués par armes blanches. Des jeunes de la communauté nande ont été accusés d’avoir perpétré ce crime, ce qui a suscité de vives tensions entre Nande et Kumu dans le territoire de Nyiragongo depuis la nuit même du dimanche 11 avril.

Persistence of inter-ethnic conflicts and call by communities to boycott MONUSCO in the Kivu region

Speaking on the calls of the populations of Grand Kivu for a boycott and the cessation of MONUSCO activities in the territory, the Vice-President of the National Assembly reacted in these terms: " the inter-ethnic conflict and the violence perpetrated against Monusco in North Kivu are unacceptable. It is the responsibility of the Congolese state to secure the country through our defense forces and every Congolese has a sacred duty to contribute to this. Let’s not give in to the manipulation of the enemy ”.

Indeed, since last weekend, citizens' movements and pressure groups have called for dead-city days in the city and the outskirts of Goma to demand the departure of Monusco, considered inactive in this province.

On Sunday, two ember carriers believed to belong to the Kumu community were killed with knives. Young people from the Nande community have been accused of committing the crime, which has sparked great tension between Nande and Kumu in Nyiragongo territory since Sunday night.

 
 

Répression des manifestants anti-MONUSCO: plusieurs jeunes du Nord-Kivu arrêtés

Alors qu’ils étaient au 10e et dernier jour de la manifestation dite anti-Monusco, plus de 40 jeunes manifestants ont été interpellés la mi-journée du mercredi 14 avril dans la ville de Butembo dans la province du Nord-Kivu.

Parmi ces jeunes, 32 sont membres du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) et une dizaine d’autres du groupe de pression « Anti-gang » a indiqué un militant de la Lucha dont les propos ont été relayés par Actualité.cd. Pour ce membre de la LUCHA, plusieurs de ces camarades ont été embarqués à bord de deux jeeps de la police et « ont été conduits au siège local de l'Agence nationale de renseignements (ANR) ». La LUCHA plaide pour leur libération immédiate.

Repression of anti-Monusco demonstrators: several young people from North Kivu arrested

While they were on the 10th and last day of the so-called anti-Monusco demonstration, more than 40 young demonstrators were arrested at midday on Wednesday April 14 in the town of Butembo in the province of North Kivu.

Among these young people, 32 are members of the citizen movement Fight for Change (LUCHA) and a dozen others from the "Anti-gang" pressure group said a Lucha activist whose comments were relayed by Actualité.cd. For this LUCHA member, several of these comrades were taken on board two police jeeps and "were taken to the local headquarters of the National Intelligence Agency (ANR)". LUCHA pleads for their immediate release.

 
 

Les chefs coutumiers de la Province du Tanganyika accusent Zoé Kabila d’entretenir plusieurs milices dans la région

Le gouverneur de la province du Tanganyika est accusé par les chefs coutumiers du territoire de Kalemie d’entretenir plusieurs milices dans les localités de Kabimba et Bendera qui ces derniers mois font face à une insécurité grandissante.

Cette dénonciation est contenue dans un mémorandum adressé au chef de l’État dont le média en ligne 7sur7 a publié des extraits.

Dans ce document, les chefs coutumiers qui chargent l’autorité provinciale de plusieurs griefs, invitent le chef de l’autorité à prendre ses responsabilités pour maîtriser la situation afin d’éviter que la province ne soit victime d'une insécurité accrue.

Tribal leaders of Tanganyika Province accuse Zoé Kabila of maintaining several militias in the region

The governor of the province of Tanganyika is accused by the tribal leaders of the territory of Kalemie, of maintaining several militias in the localities of Kabimba and Bendera which, in recent months, face growing insecurity.

This denunciation is contained in a memorandum addressed to the head of state, published by online media 7sur7.

In it, the customary chiefs who entrust the provincial authority with several grievances, invite the head of the authority to take responsibility for controlling the situation in order to prevent the province from being subjected to increased insecurity.

 
 

Commission parlementaire instituée pour enquêter sur les violences persistances dans huit provinces principales du Congo

L’Assemblée nationale de la RDC vient d’instituer la commission parlementaire sur la situation sécuritaire dans huit provinces de la RDC. Cette commission aura un mois pour enquêter sur les violences persistantes dans les régions concernées (Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Haut-Uele, Bas-Uele, Haut-Katanga et Haut-Lomami). Quinze députés non originaires desdites provinces seront désignés pour effectuer la mission.

Lors de la présentation de la résolution de ladite commission au cours de la plénière, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a expliqué pourquoi les députés originaires des provinces précitées ne feront pas partie de la commission. D’après Christophe Mboso, dont les propos sont relayés par Actualité.CD, cette mesure éviterait que les élus originaires de ces provinces soient exposés à un conflit d'intérêts.

Parliamentary commission set up to investigate persistent violence in 8 main provinces of the Congo

The DRC’s National Assembly has just set up the parliamentary committee on the security situation in 8 provinces of the DRC. This commission will have one month to investigate the persistent violence in the regions concerned. The following provinces are concerned: Ituri, North Kivu, South Kivu, Maniema, Haut-Uele, Bas-Uele, Haut-Katanga and Haut-Lomami. Fifteen (15) deputies not from the said provinces will be appointed to carry out the mission.

During the presentation of the resolution of the said committee during the plenary, the President of the National Assembly, Christophe Mboso, explained why the deputies from the aforementioned provinces will not be part of the committee. According to the Honorable Christophe MBOSO, whose comments are relayed by Actualité.CD, this measure would prevent elected officials from these provinces from being exposed to a conflict of interest.

 
 

Dans la province du Kasaï-Central, la communauté kuba est victime des atrocités liées aux conflits interethniques

Le ministre provincial de la Santé du Kasaï, Ferdinand Mposhampa, a alerté la communauté nationale devant la presse ce mardi 13 avril 2021 au sujet des conflits qui opposent les peuples : Kuba et Luba, respectivement des provinces du Kasaï et  Kasaï-Central.

Au micro des journalistes, les propos du ministre ont été relayés en ces termes : « la situation dans la cité de Bakwa-kwenge est très préoccupante. Nous nous sommes rendu compte que ce que nous avons trouvé sur place c’est plus que du terrorisme. 13 morts que nous venons d’enterrer, des morts à coups de machettes, des enfants, des femmes, je vous assure que vous ne pouvez pas résister à cette situation. Nous sommes vraiment très très affectés. La communauté kuba est en train de pleurer, elle est victime des atrocités de nos frères alors que nous voulons une cohabitation pacifique ».

In the province of Kasaï-Central, the Kuba community is the victim of atrocities linked to inter-ethnic conflicts

The Provincial Minister of Health of Kasai, Ferdinand Mposhampa, alerted the national community via the press on Tuesday, April 13, 2021 about the conflicts between the Kuba and Luba peoples, respectively from the provinces of Kasai and Kasai Central.

At the microphone of the journalists, the words of the Minister were relayed in these terms: “the situation in the city of Bakwa-kwenge is very worrying. We realized that what we found there was more than terrorism. 13 dead that we have just buried, dead with machetes, children, women, I assure you that you cannot resist this situation. We are really very, very affected. The Kuba community is crying, it is the victim of the atrocities of our brothers while we want peaceful coexistence ”.

 
 

Les conflits interethniques et les exactions de groupes armés à l’Est mettent à mal la coexistence entre communautés ainsi que la stabilité du pays, note JP Bemba

Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) note avec effroi, dans un communiqué daté du 14 avril 2021 relayé par le média 7 sur 7.CD, une recrudescence des violences « injustifiées » dans le Kivu et en Ituri, avec son cortège de morts et de déplacés internes.

D'après Jean-Pierre Bemba Gombo, président du MLC et signataire dudit communiqué, outre les attaques barbares des groupes armés notamment les ADF, les conflits interethniques de triste mémoire entre les Hemas et les Lendus ainsi qu'entre les Nandes et les Hutus ressurgissent, mettant à mal la coexistence entre communautés ainsi que la stabilité du pays tout entier.

C'est ainsi que Jean-Pierre Bemba appelle les Congolais à ne pas considérer ces violences récurrentes comme des faits divers, car, dit-il, il en va de la survie de la Nation.

Inter-ethnic conflicts and abuses by armed groups in the East undermine the coexistence between communities as well as the stability of the country, notes JP Bemba

The Movement for the Liberation of Congo (MLC) notes with dismay, in a press release dated April 14, 2021 relayed by the media 7 sur 7.CD, an upsurge in "unjustified" violence in the Kivus and Ituri, with its procession of dead and internally displaced persons.

According to Jean-Pierre Bemba Gombo, president of the MLC and signatory of the said press release, in addition to the barbaric attacks by armed groups in particular the ADF, interethnic conflicts of sad memory between the Hemas and the Lendus as well as between the Nandes and the Hutus are resurfacing. , undermining the coexistence between communities as well as the stability of the entire country.

This is how Jean-Pierre Bemba calls on the Congolese not to consider this recurring violence as miscellaneous facts because, he says, the survival of the Nation is at stake.

 
 

Les écoles conventionnées catholiques retirées des listes de paie par le gouvernement

Jean-Marie Mangobe Bomungo, Secrétaire général de l’administration du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) a, dans sa correspondance adressée à tous les gouverneurs de province, annoncé la radiation de 1 179 écoles dont plus de 600 écoles conventionnées catholiques de la liste de paie après l’enquête effectuée sur terrain par l’Inspection Générale des Finances (IGF).

Réagissant à cette décision, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a donné une conférence de presse ce mercredi 14 avril, au cours de laquelle elle  a relevé quelques erreurs dans l'enquête des écoles fictives qui doivent nécessairement être désactivées des listes de paie.

En effet, selon la CENCO, la désactivation des listes de paie de plus de 600 écoles conventionnées catholiques au motif qu’elles détiennent de faux arrêtés du ministre de l’EPST, a affecté plus de 6 000 enseignants  écoles catholiques conventionnées. 

En ce qui concerne ces écoles, la CENCO relève le fait que plusieurs sont de très anciennes écoles créées depuis la deuxième République voire même depuis l’époque coloniale. 

Approved catholic schools deactivated from payrolls by the government

Jean-Marie Mangobe Bomungo, Secretary General of the Administration of the Ministry of Primary, Secondary and Vocational Education (EPST), in his correspondence addressed to all the provincial governors, announced the delisting of 1,179 schools including more than 600 schools Catholic agreements from the payroll after the survey carried out in the field by the General Inspectorate of Finance (IGF).

Reacting to this decision, the National Episcopal Conference of Congo (CENCO) held a press conference a press conference this Wednesday, April 14, during which it noted some errors in the investigation of fictitious schools which must necessarily be deactivated from the payrolls.

Indeed, according to CENCO, the deactivation of the payrolls of more than 600 Catholic approved schools on the grounds that they hold false orders from the Minister of EPST, has affected more than 6,000 teachers from the approved catholic schools.

With regard to these schools, CENCO notes the fact that several are very old schools created since the Second Republic or even since colonial times.

 
 

Annonce du gouvernement Sama Lukonde

À Kinshasa, la composition des membres formant le nouveau gouvernement congolais a été rendu publique ce lundi 12 avril 2021.

Depuis sa nomination à la mi-février par le chef de l’État congolais, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, 58 jours se sont passés avant de connaître les membres formant le nouveau gouvernement Sama Lukonde. Initialement prévu pour 45 ministres, finalement le nouveau gouvernement comptera 57 membres au total.

À en croire le Premier Ministre congolais Sama Lukonde, qui a donné un point presse après la lecture de l’ordonnance de nomination des membres de son gouvernement, plusieurs paramètres ont concouru à la formation de son gouvernement. Parmi ces paramètres, il a évoqué : la participation de la gent féminine, la participation de la jeunesse, la représentativité nationale, et l’inclusivité des forces politiques (qui forment pour l’essentiel, l’Union Sacrée pour la Nation – USN).  

Cependant, plusieurs autres membres de l’USN dont particulièrement les députés nationaux issus des communautés régionales sous représentées ou non représentées désapprouvent les déséquilibres régionaux et politiques dans la composition dudit gouvernement.  

Government SAMA LUKONDE, finally known!

In Kinshasa, the composition of the members forming the new Congolese government was made public this Monday, April 12, 2021.

Since his appointment in mid-February by the head of the Congolese state, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, 58 days have passed before knowing the members forming the new SAMA LUKONDE government. Initially planned for 45 ministers, finally the new government will have 57 members in total.

According to Congolese Prime Minister Sama Lukonde, who gave a press briefing after reading the order appointing members of his government, several parameters contributed to the formation of his government.

Among these parameters, he mentioned: the participation of the women, the participation of the youth, the national representativeness, and the inclusiveness of the political forces (which essentially form the Union Sacrée pour la Nation - USN).

However, several other members of the USN, particularly national deputies from under-represented or unrepresented regional communities, disapprove of regional and political imbalances in the composition of that government.

 
 

Vives tensions entre les militants pro-Fayulu et pro-Tshisekedi après la publication du gouvernement Sama Lukonde

Les militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti politique du Président Félix Tshisekedi et ceux du parti politique de l’opposant Martin Fayulu, l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (Ecidé),  se sont affrontés le mardi 13 avril au centre-ville de la capitale Kinshasa à la suite de l'annonce du nouveau gouvernement congolais dirigé par le Premier Ministre Sama Lokombe.

La veille, au moins deux blessés ont été enregistrés dans les affrontements entre les deux camps. Des drapeaux des partis ont également été incendiés. 

D’après les témoignages recueillis sur place, plusieurs magasins qui ouvraient auraient rapidement fermé pour éviter le pire.

Strong tension between pro-Fayulu and pro-Tshisekedi activists after the SAMA government publication

The activists of the Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), political party of President Félix TSHISEKEDI and those of the political party of the opponent Martin FAULU, the Commitment for Citizenship and Development (Ecidé), are confronted on Tuesday, April 13 in the city center of the capital Kinshasa following the exit of the new Congolese government headed by Prime Minister Sama Lokombe.

The day before, at least two wounded were recorded in the clashes between the two camps. Party flags were also set on fire.

According to testimonies gathered on the spot, several stores that were opening had quickly closed to avoid the worst.

 
 

Source religieuse

 
 

Sortie du gouvernement : l’évêque de Beni-Butembo espère un changement incessamment

Au cours d’un échange mardi 13 avril avec le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies en RDC en charge des opérations et du maintien de la paix, Khassim Diagne, Monseigneur Sikuli Paluku a appelé la population à ne pas se livrer aux actes de violence communautaire et a également souhaité que la composition du nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Sama Lukonde puisse apporter un changement « incessamment » dans la partie est du pays où des massacres de civils sont enregistrés depuis plusieurs mois.

Annoucement of the new government : the bishop of Beni - Butembo hopes for a change soon

During an exchange on Tuesday, April 13 with the Deputy Special Representative of the Secretary-General of the United Nations in the DRC in charge of operations and peacekeeping, Khassim Diagne, Monsignor Sikuli Paluku called on the population not to engage in acts of community violence and also hoped that the composition of the new government headed by Prime Minister Sama Lukonde could bring about a change "without delay" in the eastern part of the country where massacres of civilians have been recorded for several months.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Centrafrique. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Central African Republic. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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