Journée nationale de jeûne et de prière pour la paix et la cohésion sociale ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS / SAHEL :  
Burkina Faso - 1er juin 2023

 
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L’actualité de la semaine a été marquée par l’organisation de la journée nationale de jeûne et de prières pour la paix et la cohésion sociale sur toute l’étendue du territoire national initiée par le gouvernement burkinabè le 20 mai.

Le 21 mai, s’est tenue la 3e édition des Journées d’intégration et de fraternité inter-religieuse (JIFIR) à Ouagadougou sous le thème « Intégration interreligieuse : une solution pour la paix et le renforcement du vivre-ensemble dans ce contexte du terrorisme au Burkina Faso ».

Après la diffusion des enregistrements audios sur les réseaux sociaux, les 2 au 3 mai, appelant à incendier le palais du Mogho Naaba, six personnes, principalement des acteurs de la société civile, ont été interpellées et placées en garde à vue.

Enfin, le 17 mai, l’administrateur de la page dénommée « Poème islamique et Dou'a » a été interpellé pour « publication de contenus de nature à compromettre les efforts engagés pour imprimer une dynamique de tolérance, de cohésion sociale et de construction d’une paix durable ».

In the news this week, the Burkinabe government organised a nationwide day of fasting and prayer for peace and social cohesion on 20 May.

On 21 May, the 3rd edition of the Days of Integration and Inter-religious Fraternity (JIFIR) was held in Ouagadougou under the theme "Inter-religious integration: a solution for peace and the strengthening of living together in the context of terrorism in Burkina Faso".

Following the broadcasting of audio recordings on social networks on 2 and 3 May 2023, calling for the burning of the palace of the Mogho Naaba, six people, mainly members of civil society, were arrested and taken into custody.

Finally, on 17 May the administrator of a page called "𝗣𝗢𝗘𝗠𝗘 𝗜𝗦𝗟𝗔𝗠𝗜𝗤𝗨𝗘 𝗘𝗧 𝗗𝗢𝗨'𝗔" was arrested for "publishing content likely to compromise efforts to promote tolerance, social cohesion and the construction of lasting peace".

 
 

Info phare – Source religieuse

 
 

Journée nationale de jeûne et de prière pour la paix et la cohésion sociale

Sous l’initiative du gouvernement de transition au Burkina Faso, une journée nationale de jeûne et de prières pour la paix et la cohésion sociale a été organisée le 20 mai sur toute l’étendue du territoire. Des responsables de toutes les confessions religieuses et des acteurs coutumiers ont organisé des séances de prière pour la paix.

À cet effet, une délégation du gouvernement conduite par le ministre d’État, Bassolma Bazié, s’est rendue chez le Moogho Naaba Baongho le 20 mai, pour demander l’intercession du roi des Mossé auprès des ancêtres pour le retour de la paix, de la sécurité, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble au Burkina Faso. Aussi, la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB) et la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), ainsi que les fidèles catholiques avec à leur tête l’archevêque métropolitain de Ouagadougou, le cardinal Philippe Ouédraogo, ont organisé respectivement à travers tout le pays, des séances de prière et d’adoration pour le retour de la paix.

Au cours de ces séances de prières, des messages de résilience, de tolérance et d’amour du prochain ont été adressés à l’ensemble des Burkinabè.

National day of fasting and prayer for peace and social cohesion in Burkina Faso

Under the initiative of the transitional government of Burkina Faso, a national day of fasting and prayer for peace and social cohesion was organised throughout the country on 20 May. All religious denominations and customary actors organised prayer sessions for peace.
To this end, a government delegation led by the Minister of State, Bassolma Bazié, visited the Moogho Naaba Baongho on 20 May to ask the ancestors for the Mossé king's intercession for the return of peace, security, social cohesion and living together in Burkina Faso. The Federation of Evangelical Churches and Missions (FEME), the Federation of Islamic Associations of Burkina Faso (FAIB) and the Muslim Community of Burkina Faso (CMBF), together with the Catholic faithful led by the Metropolitan Archbishop of Ouagadougou, Cardinal Philippe Ouédraogo, organised prayer and adoration sessions across the country for the return of peace.
During these prayer sessions, messages of resilience, tolerance and love of neighbour were addressed to all Burkinabè.

 
 

Source médiatique

 
 

Un administrateur de page interpellé pour incitation à la radicalisation

L’administrateur de la page dénommée « Poème islamique et Dou'a » a été interpellé pour publication de contenus de nature à compromettre les efforts engagés pour imprimer une dynamique de tolérance, de cohésion sociale et de construction d’une paix durable.

Lors de son audition, il a reconnu être l’auteur des publications qui ont suscité beaucoup d’interactions sur la toile.

Il a été conduit devant monsieur le procureur du Faso au Tribunal de Grande Instance pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

Page administrator arrested for inciting radicalisation

The administrator of the page called "Poème islamique et Dou'a" was questioned for publishing content likely to compromise the efforts being made to create a dynamic of tolerance, social cohesion and the construction of lasting peace.
When questioned, he admitted to being the author of the publications, which generated a great deal of interaction on the web.
He was brought before the Procureur du Faso of the Tribunal de Grande Instance to answer for the charges against him.

 
 

Des enregistrements audios appelant à incendier le palais du Mogho Naaba

Dans la nuit du 2 au 3 mai, des enregistrements audios ont été diffusés sur les réseaux sociaux, appelant à incendier le palais du Mogho Naaba. Cela a entraîné l'ouverture d'une enquête conjointe par la Division des Investigations Criminelles (DIC) de la Direction de la Police Judiciaire de la Police Nationale et la Brigade Centrale de Lutte contre la Cybercriminalité (BCLCC) afin d'identifier les responsables de ces messages audios. Les enregistrements étaient de trois types différents : l'un accusait le Mogho Naaba d'être un opposant à la transition, tandis que les deux autres appelaient à s'opposer à ceux qui prévoyaient d'attaquer le palais du monarque.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il semble que ces enregistrements audios proviennent d'une seule source. Les personnes responsables auraient été sollicitées et rémunérées pour enregistrer et diffuser ces fichiers audios. Certaines personnes ont refusé cette proposition et ont informé les autorités compétentes, expliquant les différentes étapes ayant conduit à la création de ces messages. Les auteurs et commanditaires auraient eu pour objectif de provoquer des affrontements entre partisans et opposants à la destruction du palais du Mogho Naaba.

Dans le cadre de l'enquête, six personnes, principalement des acteurs de la société civile, ont été interpellées et placées en garde à vue. Elles font face à des accusations d'association de malfaiteurs, de diffusion de fausses informations, d'incitation à un rassemblement armé ou non armé, ainsi que d'autres infractions qui pourraient être révélées au cours de l'enquête. Les personnes arrêtées ne sont pas poursuivies en raison de leurs opinions, mais en raison d'éléments concordants laissant penser qu'elles ont commis des actes graves et violé la loi pénale.

Par ailleurs, Mohamadi Sinon, qui avait déjà été condamné à une peine d'emprisonnement avec sursis et à une amende, a été interpellé pour ses récents enregistrements audios accusant la gendarmerie nationale de ne pas s'investir pleinement dans la lutte contre le terrorisme. Il est accusé de diffamation et de mise en danger de la vie d'autrui.

Il est souligné l'importance d'un usage responsable de l'univers numérique pour chaque citoyen. Le parquet veillera, dans le cadre de ses compétences, à garantir une réponse pénale efficace afin d'imposer des sanctions proportionnées et dissuasives pour ceux qui enfreignent la loi.

Audio recordings broadcast on social networks calling for the burning of the palace of the Mogho Naaba

During the night of 2 to 3 May, audio recordings were posted on social networks calling for the burning of the palace of the Mogho Naaba. This led to the opening of a joint investigation by the Criminal Investigation Division (DIC) of the National Police's Judicial Police Directorate and the Central Cybercrime Unit (BCLCC) in order to identify those responsible for these audio messages. The recordings were of three different types: one accused the Mogho Naaba of being an opponent of the transition, while the other two called for opposition to those planning to attack the monarch's palace.
According to the initial findings of the investigation, these audio recordings appear to have come from a single source. The people responsible were asked and paid to record and distribute the audio files. Some people refused this offer and informed the relevant authorities, explaining the various stages that led to the creation of these messages. The aim of the authors and sponsors was allegedly to provoke clashes between supporters and opponents of the destruction of the palace of the Mogho Naaba.
As part of the investigation, six people, mainly members of civil society, were arrested and taken into custody. They face charges of criminal conspiracy, dissemination of false information, incitement to an armed or unarmed gathering, as well as other offences that may come to light in the course of the investigation. Those arrested are not being prosecuted because of their opinions, but because of corroborating evidence suggesting that they have committed serious acts and violated criminal law.
In addition, Mohamadi Sinon, who had already received a suspended prison sentence and a fine, was arrested for his recent audio recordings accusing the national gendarmerie of not being fully committed to the fight against terrorism. He is charged with defamation and endangering the lives of others.
The importance of responsible use of the digital world for all citizens was emphasised. The public prosecutor's office will ensure, within the scope of its powers, that there is an effective criminal response in order to impose proportionate and dissuasive penalties on those who break the law.

 
 

Source institutionnelle 

 
 

Le gouvernement burkinabè qualifie les groupes terroristes

Le gouvernement burkinabè a rejeté les termes « Groupes Armés Non Étatiques » ou « Groupes Armés Organisés » utilisés par les partenaires techniques et financiers du Système des Nations Unies pour désigner les terroristes

Le gouverneur de la région du Sahel invite tous les directeurs régionaux et assimilés à dénoncer et à rejeter l'utilisation de ces termes dans les correspondances ou lors des rencontres avec les partenaires concernés. Il propose  les termes suivants : « Groupes Armés Terroristes » (GAT) et « Groupes Armés Non Identifiés » (GANI). Le gouvernement burkinabè considère que ces termes sont plus appropriés.

Burkina Faso government calls for new terminology to describe terrorist groups

The government of Burkina Faso has rejected the terms "Non-State Armed Groups" or "Organised Armed Groups" used by the technical and financial partners of the United Nations system to designate terrorists.
The Governor of the Sahel region invites all regional directors and equivalent to denounce and reject the use of these terms in correspondence or during meetings with the partners concerned. He proposes the following terms: "Armed Terrorist Groups" (GAT) and "Unidentified Armed Groups" (GANI). The government of Burkina Faso considers that these terms are more appropriate.

 
 

L’Australien Kenneth Elliott relâché par ses ravisseurs

Dr Elliott, un Australien qui avait été enlevé en janvier 2016 à Djibo, dans la province du Soum au Burkina Faso par les individus armés non identifié, aurait été libéré le jeudi 18 mai selon l’information donnée par le ministre des Affaires étrangères d'Australie, Penny Wong, relayée ensuite par l'agence de presse AP news.

Après une détention de sept années, il a été relâché par ses ravisseurs et a retrouvé sa famille en Australie. Le Dr Kenneth Elliott a travaillé depuis quarante ans dans une clinique au Burkina Faso.

La famille du Dr Elliott a exprimé sa gratitude envers Dieu ainsi que toutes les personnes qui ont prié pour lui durant ces années difficiles. Ils tiennent également à remercier le gouvernement australien ainsi que tous ceux qui ont contribué à la libération du Dr Elliott. Ils espèrent pouvoir retourner à Djibo, dans le nord du Burkina Faso, où le couple résidait, et reprendre leur vie là-bas.

Dr Elliott released by his kidnappers

Dr Elliott, an Australian who was kidnapped in January 2016 in Djibo, in the Soum province of Burkina Faso, by unidentified armed individuals, was released on Thursday 18 May, according to information given by the Australian Minister for Foreign Affairs, Penny Wong, which was subsequently relayed by the AP news agency.
After being held for seven years, he was released by his captors and reunited with his family in Australia. Dr Kenneth Elliott had worked for forty years in a clinic in Burkina Faso.
Dr Elliott's family have expressed their gratitude to God and to all those who prayed for him during these difficult years. They would also like to thank the Australian government and all those who contributed to Dr Elliott's release. They hope to be able to return to Djibo, in the north of Burkina Faso, where the couple were living, and resume their lives there.

 
 

Les dix commandements du Conseil supérieur de la communication (CSC)

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a donné dix conseils aux citoyens burkinabè pour bien se comporter sur les réseaux sociaux et dans les émissions où ils peuvent s'exprimer directement. Ces conseils ont pour but de faire face aux problèmes de sécurité et aux tensions dans le pays.

Ces règles sont inspirées de nos valeurs morales et du bon sens, et il est important de les suivre pour renforcer notre vie ensemble et maintenir la stabilité du pays. Les conseils ont été élaborés avec l'aide de spécialistes des technologies numériques et ont été validés par des associations qui travaillent dans l'éducation aux médias et à l'information. Ils incluent des commandements comme dire la vérité quand on témoigne, être prudent avec les sujets sensibles, et vérifier si les informations sont vraies avant de les partager.

Le CSC espère que les acteurs de l'éducation, des médias et de la société civile diffuseront ces conseils, en particulier auprès des jeunes.

The ten commandments of the Conseil supérieur de la communication (CSC) (High Council for Communication)

The Conseil supérieur de la communication (CSC) has issued ten pieces of advice to Burkina Faso's citizens on how to behave on social networks and in broadcasts where they can express themselves directly. The advice is aimed at tackling security problems and tensions in the country.
These rules are inspired by our moral values and common sense, and it is important to follow them to strengthen our life together and maintain the country's stability. The guidelines have been drawn up with the help of digital technology specialists and have been validated by associations working in media and information literacy. They include commandments such as telling the truth when giving evidence, being careful with sensitive subjects, and checking that information is true before sharing it.
The CSC hopes that those involved in education, the media and civil society will spread this advice, particularly among young people.

 
 

Source Société civile

 
 

Un projet de formation au métier de tissage pour 30 jeunes déplacées

L'association Konwoma, basée à Ouagadougou et intervenant dans la province du Nayala, a lancé un projet de formation au métier de tissage pour 30 jeunes filles et femmes déplacées de la commune de Kougny. Pendant 28 jours, ces femmes bénéficieront de la formation en tissage, avec le soutien technique et financier du ministère de la Culture.

La commune de Kougny est réputée pour le tissage traditionnel, mais la production de tissus localement est faible, ce qui entraîne des dépenses importantes pour l'achat de tissus teints. L'association Konwoma souhaite remédier à ce problème en formant des femmes sur place, ce qui réduira les coûts et améliorera leurs conditions de vie. La formation, initialement prévue à Kougny, a été délocalisée à Toma pour des raisons de sécurité. Les bénéficiaires seront formées selon les normes de formation en tissage et en teinture du Burkina.

A weaving training project for 30 young girls and internally displaced women from the rural commune of Kougny

The Konwoma association, based in Ouagadougou and operating in the province of Nayala, has launched a weaving training project for 30 young girls and displaced women from the commune of Kougny. For 28 days, these women will receive training in weaving, with technical and financial support from the Ministry of Culture.
The commune of Kougny is renowned for its traditional weaving, but local fabric production is low, resulting in high costs for the purchase of dyed fabrics. The Konwoma association wants to remedy this problem by training women locally, which will reduce costs and improve their living conditions. The training, initially scheduled to take place in Kougny, has been relocated to Toma for safety reasons. The beneficiaries will be trained according to Burkina weaving and dyeing training standards.

 
 

320 caprins offerts à 80 femmes déplacées dans la province du Ganzourgou

L'association Beogo-Neere de la province du Ganzourgou, en collaboration avec Solidar Suisse, a offert 320 chèvres à 80 femmes de quatre sociétés coopératives de deux communes de la région. La remise des animaux a eu lieu à Zorgho, en présence des autorités locales. Chaque femme bénéficiaire recevra également 100 kg de son et deux boules de pierres à lécher. Cette initiative vise à autonomiser les femmes de la province. Au bout de deux ans, chaque femme devra restituer une chèvre et un bouc, afin qu'ils puissent être donnés à d'autres femmes. L'association Beogo-Neere et Solidar Suisse soutiennent ainsi les activités agricoles et d'élevage, encourageant l'autosuffisance des producteurs.

La directrice provinciale des ressources animales et halieutiques a prodigué des conseils aux éleveurs, soulignant l'importance de nourrir les animaux régulièrement et de contacter un vétérinaire en cas de problème de santé.

Les déplacées ont exprimé leur gratitude envers l'association Beogo-Neere et Solidar Suisse, promettant de prendre soin des animaux qui leur ont été donnés et de respecter l'accord en restituant deux chèvres après deux ans. L'association Beogo-Neere mène cette action depuis sept ans, contribuant ainsi à l'autonomisation des femmes de la province.

320 goats given to 80 women in Ganzourgou province

The Beogo-Neere association in Ganzourgou province, in collaboration with Solidar Suisse, has given 320 goats to 80 women from four cooperative societies in two communes in the region. The animals were handed over in Zorgho, in the presence of the local authorities. Each woman will also receive 100 kg of bran and two balls of lickstones. This initiative aims to empower women in the province. After two years, each woman will have to return a goat and a billy goat, so that they can be given to other women. In this way, the Beogo-Neere association and Solidar Suisse are supporting farming and livestock activities, encouraging producers to become self-sufficient.
The provincial director of animal and fishery resources gave advice to the farmers, stressing the importance of feeding the animals regularly and contacting a vet in the event of any health problems.
The displaced people expressed their gratitude to the Beogo-Neere association and Solidar Suisse, promising to take care of the animals given to them and to respect the agreement by returning two goats after two years. The Beogo-Neere association has been running this project for seven years, helping to empower women in the province.

 
 

Promotion de la tolérance religieuse et du dialogue entre les religions

Le projet visant à réduire l'intolérance religieuse et à améliorer le dialogue entre différentes religions dans les zones rurales du Burkina Faso, appelé « Face à l’intolérance religieuse : améliorer le dialogue inter-religieux en milieu rural burkinabè par la recherche action participative », vient d'être clôturé après trois années de travail dans les communes de Léna et de Korsimoro.

Pendant ce temps, des comportements d'intolérance religieuse ont été observés, tels que le refus de participer à des cérémonies religieuses, l'interdiction de certaines pratiques religieuses, des actes agressifs envers les symboles religieux, une distance sociale pendant les événements religieux et le refus de saluer les personnes d'autres religions.

Grâce à ce projet, les relations entre les différentes confessions religieuses se sont améliorées et certains lieux de culte ont été reconstruits. Les recommandations pour l'avenir comprennent la création de lieux d'échanges, la mise en place de comités de suivi et de médiation, ainsi que la formation religieuse des croyants. Le financement du projet a été assuré par le Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID), et la clôture officielle s'est déroulée lors d'un atelier à Ouagadougou.

Promoting religious tolerance and dialogue between different religions

The project to reduce religious intolerance and improve dialogue between different religions in rural areas of Burkina Faso, entitled "Facing religious intolerance: improving inter-religious dialogue in rural Burkina Faso through participatory action research", has just been completed after three years of work in the communes of Léna and Korsimoro.
During this time, behaviours of religious intolerance were observed, such as refusal to take part in religious ceremonies, prohibition of certain religious practices, aggressive acts towards religious symbols, social distance during religious events and refusal to greet people of other religions.
Thanks to this project, relations between the various religious denominations have improved and some places of worship have been rebuilt. Recommendations for the future include the creation of places for exchanges, the setting up of monitoring and mediation committees, and religious training for believers. The project was financed by the Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID), and was officially closed at a workshop in Ouagadougou.

 
 

Source religieuse

 
 

Célébration du vivre-ensemble entre les religieux et les coutumiers

La 3e édition des Journées d’intégration et de fraternité inter-religieuse (JIFIR) s’est tenu le 21 mai à Ouagadougou sous le thème « Intégration interreligieuse : une solution pour la paix et le renforcement du vivre-ensemble dans ce contexte du terrorisme au Burkina Faso ».

Cet évènement, initié par les chefs coutumiers et religieux, est né de l’idée de contribuer au renforcement du vivre-ensemble dans les quartiers de Yagma et Pazani. Les deux premières éditions se sont tenues en 2017 et 2020.

Selon Yassya Ouédraogo, représentant du ministre en charge de la solidarité, la vision de cette initiative cadre avec les objectifs du ministère de la réconciliation nationale et du vivre-ensemble.

Celebration of living together between religious and traditional leaders

The 3rd edition of the Days of Integration and Inter-religious Fraternity (JIFIR) was held on 21 May in Ouagadougou under the theme "Inter-religious integration: a solution for peace and strengthening living together in the context of terrorism in Burkina Faso".

This event, initiated by traditional and religious leaders, was born of the idea of helping to strengthen community life in the Yagma and Pazani neighbourhoods. The first two editions were held in 2017 and 2020.

According to Yassya Ouédraogo, representative of the Minister for Solidarity, the vision of this initiative is in line with the objectives of the Ministry for National Reconciliation and Living Together.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Sahel. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Sahel. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
soutien veille RCA