Le gouvernement burkinabè suspend Radio France Internationale (RFI)/ La mission des musulmans dans la recherche de la cohésion sociale ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS / SAHEL :  
Burkina Faso - 13 décembre 2022

 
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Le 2 décembre, le signal du média français RFI a été interrompu sur toute l’étendue du territoire jusqu’à nouvel ordre par les autorités burkinabè.

Le Commandant de la Brigade de Veille et de Défense Patriotique (BVDP) a fait le point du recrutement des 50 000 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

La deuxième conférence régionale du Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) s’est tenue le 27 novembre à Ouagadougou et dans les chefs-lieux de régions. Elle avait pour but d'interpeller les musulmans sur leurs contributions face aux défis sécuritaires.

Le 24 novembre à Dédougou, l’association Salaki, en partenariat avec l’UNICEF (Fonds des nations unies pour l’enfance), a organisé une formation destinée aux femmes pour promouvoir la cohésion sociale.

Du 30 novembre au 1er décembre à Ouagadougou, l’association Baowend som noonma (ABS) a organisé une formation sur la communication non violente pour 20 jeunes.


On December 2, the signal of the French media RFI was interrupted nationwide until further notice by the Burkinabe authorities.

The Commander of the Brigade de Veille et de Défense Patriotique (BVDP) reported on the recruitment of 50,000 Volunteers for the Defense of the Fatherland (VDP).

The second regional conference of the Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI) was held on November 27 in Ouagadougou and in the regional capitals. Its aim was to challenge Muslims on their contributions in the face of security challenges.

On November 24 in Dédougou, the Salaki association, in partnership with UNICEF (United Nations Children's Fund), organized a training session for women to promote social cohesion.

From November 30 to December 1 in Ouagadougou, the association Baowend som noonma (ABS) organized a training on non-violent communication for 20 young people.

 
 

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Info phare – Source médiatique

 
 

Le gouvernement burkinabè suspend Radio France Internationale (RFI)

Le 2 décembre en début d’après-midi, le signal du média français RFI a été interrompu sur toute l’étendue du territoire jusqu’à nouvel ordre par les autorités burkinabè. Cette décision intervient après sa revue de presse du 2 décembre, indiquant que : « le Président de la Transition le capitaine Ibrahim Traoré assure qu’une tentative de coup d’État a visé son pouvoir ».

Le gouvernement burkinabè, tout en réaffirmant « à l’opinion nationale et internationale, son attachement à la liberté de presse et d’opinion, mais également au droit du public à l’information »; a traité l’information de mensongère.

Dans un autre communiqué publié le 3 novembre, le gouvernement avait aussi qualifié de propos mensongers et dépourvus de fondement, les conclusions d'un article de Jeune Afrique intitulé « Burkina Faso : cinq questions pour comprendre le recrutement massif des VDP » repris dans la revue de presse de RFI. 

Selon les autorités burkinabè, RFI contribue ainsi « à dissuader les milliers de Burkinabè mobilisés pour la défense de la Patrie, ramant à contre-courant des actions en cours pour la restauration de l’intégrité du territoire burkinabè ».

Burkinabe government suspends Radio France Internationale (RFI)

On 2 December in the early afternoon, the signal of the French media RFI was interrupted throughout the country until further notice by the Burkinabe authorities. This decision comes after the press review of 02 December stated that: "the President of the Transition, Captain Ibrahim Traoré, assures that an attempted coup d'état has targeted his power". The Burkinabe government, while reaffirming "to national and international opinion, its attachment to press freedom and opinion, but also to the public's right to information", called the information false. In another press release issued on 3 November, the government also described an article in Jeune Afrique entitled "Burkina Faso: five questions to understand the massive recruitment of VDPs" in RFI's press review as false and unfounded.  According to the Burkinabe authorities, RFI thus contributes to dissuading thousands of Burkinabe mobilised for the defence of their country, rowing against the current of actions to restore the integrity of Burkinabe territory.

 
 

Source Société civile

 
 

Une formation en communication non violente pour 20 jeunes

Le 30 novembre et le  1er décembre à Ouagadougou, l’association Baowend som noonma(ABS) a organisé une formation sur la communication non violente au profit de 20 jeunes.

En partenariat avec l’ONG Action Education, cette formation avait pour objectif de promouvoir la culture de la paix à travers une sensibilisation sur les méfaits de la drogue, de l’incivisme et de la violence sous toutes ses formes. Selon la présidente de l’association, madame Téné Hien/Soma, « l’une des raisons pour lesquelles les violences ne cessent de se perpétuer (au Burkina Faso) est le manque de communication ».

A training in non-violent communication for 20 young people

On November 30 and December 1 in Ouagadougou, the association Baowend som noonma (ABS) organized a training on non-violent communication for 20 young people.

In partnership with the NGO Action Education, this training aimed to promote the culture of peace through awareness of the harms of drugs, incivism and violence in all its forms. According to the president of the association, Ms. Téné Hien/Soma, "one of the reasons why violence continues to be perpetuated (in Burkina Faso) is the lack of communication.

 
 

Formation de femmes à la diffusion de messages de paix

Le 24 novembre à Dédougou, l’association Salaki dont la mission est de « contribuer à l’éveil des consciences en vue de susciter des actions positives favorables au développement durable dans les communautés rurales », a organisé une séance de formation pour des femmes.

Soutenue par l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance), cette initiative visait à mettre en exergue les types de messages à porter au sein des communautés afin de promouvoir la cohésion sociale. Des femmes, dont des déplacées ayant vécu un traumatisme du fait du terrorisme, ont été formées à la diffusion de messages de paix dans leurs communautés.

Selon la coordonnatrice de l’association Salaki, Clotilde Sawadogo, « Aucune communauté ne peut aspirer à la paix et à la cohésion sociale si elle minimise, ignore ou étouffe la parole de la femme ».

Training women to spread peace messages

On November 24 in Dédougou, the Salaki association, whose mission is to "contribute to the awakening of consciences in order to create positive actions for sustainable development in rural communities," organized a training session for women.
Supported by UNICEF (United Nations Children's Fund), this initiative aimed at highlighting the types of messages to be carried within communities in order to promote social cohesion. Women, including displaced women who have experienced trauma as a result of terrorism, were trained to spread messages of peace in their communities.
According to the coordinator of the Salaki association, Clotilde Sawadogo, "No community can aspire to peace and social cohesion if it minimizes, ignores or stifles the voice of women".

 
 

16 jours pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes

L’ONG Engenderhealth a lancé le forum national des activités féministes contre les violences basées sur le genre (VBG) au Burkina Faso le 1er décembre.

Lors de ce forum, l’ONG  a présenté le projet « ensemble », qui sera mise en œuvre dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest - Bénin, Mali, Burkina Faso,  Côte d’Ivoire et Guinée. L’objectif de ce projet de 16 jours est de développer des stratégies efficaces préventives en matière de la prise en charge des survivants de VBG dans ces cinq pays.

16 days to end violence against women

The NGO Engenderhealth launched the national forum of feminist activities against gender-based violence (GBV) in Burkina Faso on December 1.
At the forum, the NGO presented the "Together" project, which will be implemented in five West African countries - Benin, Mali, Burkina Faso, Ivory Coast and Guinea. The objective of this 16-day project is to develop effective preventive strategies for the management of GBV survivors in these five countries.

 
 

Une nouvelle association pour la promotion de la paix

L’association des jeunes pour l’unité et la paix au Burkina Faso (AJUPB) a été créée pour promouvoir les valeurs d’unité et de paix pour le développement du Burkina Faso. Elle a été présentée officiellement aux médias le 27 novembre.

L’association mène des activités entrant dans le cadre de la promotion de la citoyenneté à travers des activités culturelles, des foires. Elle prône la tolérance entre les Burkinabè et sera également un cadre de solidarité.

A new association for the promotion of peace

The Association of Youth for Unity and Peace in Burkina Faso (AJUPB) was created to promote the values of unity and peace for the development of Burkina Faso. It was officially presented to the media on November 27.
The association carries out activities within the framework of the promotion of citizenship through cultural activities and fairs. It advocates tolerance among Burkinabè and will also be a framework for solidarity.

 
 

Source académique

 
 

Conférences sur la mission des musulmans pour  la paix

Le 27 novembre, dans le cadre des réflexions sur la situation sécuritaire menées par la communauté musulmane burkinabè, le Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) a organisé une conférence régionale à Ouagadougou et simultanément dans les chefs-lieux de régions. Cette conférence avait pour but d'interpeller les musulmans sur les contributions qu’ils pourraient entreprendre afin de trouver des solutions à la crise socio-sécuritaire que connaît le pays. Placée sous le thème « Le sens de mon engagement », cette initiative a été saluée par le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga. Il y voit un cadre pour les musulmans pour mieux réfléchir sur des solutions pouvant contribuer à l’édification de la sécurité et la cohésion sociale. Selon le conférencier Moussa Nombo, « Fondamentalement, le musulman a pour mission de construire la paix à l’intérieur de son cœur et dans la cité. ».

Conferences on the mission of the Muslim for peace

On 27 November, as part of the reflections on the security situation carried out by the Burkinabe Muslim community, the Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI) organised a regional conference in Ouagadougou and simultaneously in the main towns of the regions. The aim of this conference was to call on Muslims to contribute to finding solutions to the socio-security crisis in the country. Placed under the theme "The meaning of my commitment", this initiative was welcomed by the Governor of the Centre region, Abdoulaye Bassinga. He sees it as a framework for Muslims to better reflect on solutions that can contribute to the building of security and social cohesion. According to the speaker, Moussa Nombo, "Basically, the Muslim's mission is to build peace in his heart and in the city.

 
 

L’Académie nationale débat de la paix et de la cohésion sociale

Le 26 novembre à Ouagadougou, l’Académie nationale des Sciences, des Arts et des Lettres du Burkina Faso a organisé une conférence-débat sur la paix et la cohésion sociale.

Pour le professeur Basile Guissou, l’un des panélistes, les différentes crises qui secouent l’Afrique en général et le Burkina Faso en particulier ont contribué à ‘désaxer’ la société burkinabè du fait du refus de s’inventer une identité. Pour lui, afin de remédier à cette situation, une « reconstitution des socles culturels, institutionnels et politiques de la nation » s’avère vitale pour le pays.

The National Academy debates peace and social cohesion

On November 26 in Ouagadougou, the National Academy of Sciences, Arts and Letters of Burkina Faso organized a conference debate on peace and social cohesion.
For Professor Basile Guissou, one of the panelists, the various crises that have shaken Africa in general and Burkina Faso in particular have contributed to the 'disorientation' of Burkinabe society due to the refusal to invent an identity. For him, in order to remedy this situation, a "reconstitution of the cultural, institutional and political foundations of the nation" is vital for the country.

 
 

Les chefs traditionnels appelés à sortir le Burkina « de la boue »

Du 5 au 7 décembre à Ouagadougou, le Laboratoire langue, discours et pratiques artistiques (LADIPA) a organisé un colloque international pour réfléchir à la contribution des chefs coutumiers et traditionnels au retour de la paix.

Selon le président du comité d’organisation, Dr Moumouni Zoungrana, « ces acteurs ont toujours contribué à sortir le Burkina Faso de la boue, toutes les fois où les efforts des uns et des autres pour trouver une issue favorable semblaient nuls et sans effet ». Cela est dû à leurs influences dans leurs communautés respectives.

Pour le chef traditionnel Ouidi Naba Kiba, les résultats des différents chercheurs venus du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, du Niger, du Bénin, du Sénégal, du Cameroun permettront aux chefs traditionnels et coutumiers « d’enrichir leur base de résolutions, pour lutter contre le phénomène du terrorisme ».

Traditional leaders called upon to pull Burkina "out of the mud"

From 5 to 7 December in Ouagadougou, the Language, Discourse and Artistic Practices Laboratory (LADIPA) organised an international colloquium to reflect on the contribution of traditional leaders to the return of peace in the country. According to the president of the organising committee, Dr Moumouni Zoungrana, "these leaders have always contributed to getting Burkina Faso out of the mud, whenever the efforts of one or the other to find a favourable outcome seemed null and void", because of their influence in their communities.

For the traditional chief Ouidi Naba Kiba, the results of researchers from Togo, Côte d'Ivoire, Chad, Niger, Benin, Senegal and Cameroon will help traditional leaders "to find solutions to fight against the phenomenon of terrorism".

 

 
 

Source institutionnelle

 
 

Le président de l’Assemblée rencontre  des chefs coutumiers et religieux

Installé le 11 novembre comme président de l’Assemblée législative de la transition burkinabè, Dr Ousmane Bougouma a entrepris une série de rencontres le 2 décembre pour présenter ses civilités à sa majesté le Mogho Naaba, Roi des Moossé, et à des responsables de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME).

Lors de sa rencontre avec le Roi des Moossé, le président de l’Assemblée a sollicité des conseils et des bénédictions pour une réussite de la transition. Le Mogho Naaba a interpellé son visiteur du jour sur le problème foncier, puis a insisté sur l’intégrité des autorités et des Burkinabè.

Après le palais royal, le président s’est rendu à la FEME où il a rencontré des pasteurs.

The President of the Assembly meets with traditional and religious leaders

Installed on November 11 as president of the Legislative Assembly of the Burkinabe transition, Dr. Ousmane Bougouma undertook a series of meetings on December 2 to present his greetings to his majesty the Mogho Naaba, King of the Moossé, and to leaders of the Federation of Evangelical Churches and Missions (FEME).
During his meeting with the King of the Moossé, the President of the Assembly asked for advice and blessings for a successful transition. The Mogho Naaba questioned his visitor of the day on the land problem, then insisted on the integrity of the authorities and the Burkinabè.
After the royal palace, the president went to the FEME where he met with pastors. 

 
 

Source médiatique

 
 

Plus de 90 000 VDP au lieu des 50 000 prévus

Le 25 novembre, le Commandant de la brigade de veille et de défense patriotique (BVDP) a fait le point des inscriptions des 50 000 supplétifs de l’armée dont le recrutement a été lancé par le gouvernement le 25 octobre.

L’initiative avait été critiquée par une partie de la population et de la presse du fait de la complexité des documents d’identification à fournir et leur caractère discriminatoire selon certains. Le gouvernement avait par la suite allégé les procédures d’inscriptions.

Le commandant de la BVDP a exprimé sa satisfaction face à la grande mobilisation des populations. Sur les 50 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP) demandés, la BVDP a enregistré plus de 90 000 inscrits. Cependant, il a rappelé que tous les inscrits ne pourront pas être retenus comme VDP.

More than 90,000 Volunteers for the Defence of the Homeland (VDP) registered instead of 50,000 planned

On November 25, the Commander of the Brigade de veille et de défense patriotique (BVDP) took stock of the registration of the 50,000 auxiliary members of the army whose recruitment was launched by the government on October 25.
The initiative had been criticized by some members of the public and the press because of the complexity of the identification documents to be provided and considered discriminatory by some. The government subsequently eased the registration procedures.
The BVDP commander expressed his satisfaction with the large mobilization of the population. Out of the 50,000 volunteers for the defense of the homeland (VDP) requested, the BVDP has registered more than 90,000. However, he reminded that not all the registrations could be retained as VDP.

 
 

Propos haineux contre des journalistes

Des contenus haineux à l’encontre de certains médias et journalistes circulent sur les réseaux sociaux. Récemment, des menaces de mort contre le journaliste Lamine Traoré du groupe Oméga Médias et Newton Ahmed Barry, journaliste et ex-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ont circulé sur les réseaux sociaux et des plateformes de discussion. On leur reproche d’avoir critiqué les décisions du président Ibrahim Traoré.

Newton Ahmed Barry a assuré que les menaces ne le feront pas taire même s’il devrait y laisser sa vie, car le Burkina n’est pas un État islamique pour qu’il soit contraint au silence.

Le gouvernement burkinabè a condamné ces propos et assuré prendre des dispositions afin de garantir la liberté de presse et d’opinion ainsi que la sécurité des biens et des personnes. Selon le porte-parole du gouvernement, ces actes « font le lit de l’intolérance et de la désunion ».

Government condemns hate speech against journalists

Hateful content against certain media outlets and journalists is circulating on social networks. Recently, death threats against journalist Lamine Traoré of the Oméga Médias group and Newton Ahmed Barry, a journalist and former president of the Independent National Electoral Commission (CENI), have been circulating on social networks and discussion platforms. They are accused of having criticized the decisions of President Ibrahim Traoré.
Newton Ahmed Barry assured that the threats will not silence him even if he should lose his life because Burkina is not an Islamic state to be forced into silence.
The Burkinabe government condemned these remarks and assured to take measures to guarantee the freedom of press and opinion as well as the security of goods and people. According to the government spokesman, these acts "are a breeding ground for intolerance and disunity. 

 
 

La France veut revoir son dispositif sécuritaire

Des manifestations contre la politique française avaient été organisées au Burkina Faso pour demander le départ des forces françaises.

Le Burkina peine à trouver des solutions adéquates pour sortir du terrorisme, malgré la présence de plus de 300 commandos des forces spéciales françaises de la lutte anti-terroriste de l’opération Sabre basés à Ouagadougou et dotés d’appareils de pointe. L’opération Sabre a permis de neutraliser plusieurs leaders terroristes.

Après les nombreux échecs enregistrés par Barkhane au Sahel, la France a décidé de revoir sa stratégie militaire.

France wants to review its security arrangements

Anti-French policy demonstrations were organized in Burkina Faso to demand the departure of French forces.
Burkina Faso is struggling to find adequate solutions to get out of terrorism, despite the presence of more than 300 French special forces anti-terrorist commandos from Operation Sabre based in Ouagadougou and equipped with state-of-the-art aircraft. Operation Sabre was successful in neutralizing several terrorist leaders.
Following Barkhane's numerous failures in the Sahel, France decided to review its military strategy.

 

 
 

Une journée pour la santé

Placé sous le thème « défis humanitaires et sécuritaires : rôle des acteurs de la société civile pour une résilience des services de santé », la 11e journée communautaire de la société civile de la santé a été célébrée le 28 novembre à Ouagadougou sous la présidence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le docteur Lucien Jean Claude Kargougou et sous le parrainage de Alyson McFarland, représentante nationale de l’USAID.

Des doléances ont été présentées au ministre. Celui-ci a assuré auprès des différents acteurs que des actions ont déjà été engagées en vue de pallier certains problèmes et soulager les populations.

Celebration of the 11th Community Day of Civil Society in Health

Placed under the theme "humanitarian and security challenges: role of civil society actors for the resilience of health services", the 11th community day of civil society in health was celebrated on 28 November in Ouagadougou under the presidency of the Minister of Health and Public Hygiene, Dr. Lucien Jean Claude Kargougou and under the patronage of Alyson McFarland, USAID country representative.

This ceremony allowed the actors to discuss the tasks they will face and to consolidate the achievements in order to optimise the efforts made for the community.

Complaints were presented to the Minister, who reassured the various actors that actions have already been taken to alleviate certain problems and relieve the population.

 
 

 Des « trésors humains » rencontrent un ministre

Le 2 décembre, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu une délégation des « trésors humains » vivants au Burkina conduite par Me Frédéric Titenga Pacéré.

Pour ce dernier, les « trésors humains » sont incontournables pour la construction de la paix au Burkina Faso. Il suggère d’associer l’organisation traditionnelle à l’organisation moderne du pouvoir pour aboutir à un meilleur renseignement qui constituerait une arme efficace dans la lutte contre le terrorisme.

"Human treasures" meet a minister

On December 2, the Minister of Communication, Culture, Arts and Tourism, Jean Emmanuel Ouédraogo, received a delegation of "human treasures" living in Burkina, led by Frédéric Titenga Pacéré.
For the latter, the "human treasures" are essential for building peace in Burkina Faso. He suggested associating the traditional organization of power with the modern organization of power to achieve better intelligence, which would be an effective weapon in the fight against terrorism.

 
 

Réunion régionale sur la réconciliation nationale

Une réunion régionale s’est tenue à Kaya dans le Centre Nord du pays, le 1er décembre avec des participants venus du Sahel, du Plateau-central et du Centre Nord. L’objectif de cette rencontre était de présenter aux participants, les stratégies nationales de réconciliation nationale, de cohésion sociale et du pacte de vivre-ensemble.

Le ministère en charge de la Solidarité et de la réconciliation nationale a procédé à la restitution de l’étude menée sur les aspirations des populations en matière de réconciliation nationale. Pour Mamadou Barry, ex directeur de cabinet du ministère chargé de la Réconciliation nationale, le Burkina Faso fait face à des problèmes de réconciliation au niveau politique, sécuritaire, intra-communautaire et administratif.

Dans sa mission principale d’assurer la mise en œuvre de la politique du gouvernement, le ministère chargé de la Réconciliation nationale a élaboré et mis en œuvre quatre référentiels à savoir la stratégie nationale de la cohésion sociale, la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent ainsi que la stratégie nationale de la réconciliation.

Regional meeting on national reconciliation

A regional meeting was held in Kaya in the north-central part of the country on 1 December with participants from the Sahel, the Central Plateau and the north-central part. The aim of this meeting was to present to the participants the national strategies for national reconciliation, social cohesion and the pact to live together.

The ministry in charge of solidarity and national reconciliation proceeded to the restitution of the study carried out on the aspirations of the populations in terms of national reconciliation. According to Mamadou Barry, former director of the cabinet of the ministry in charge of national reconciliation, Burkina Faso is facing reconciliation problems at the political, security, intra-community and administrative levels.

In its main mission to ensure the implementation of government policy, the ministry in charge of national reconciliation has developed and implemented four reference frameworks, namely the national strategy for social cohesion, the national strategy for the prevention of radicalization and the fight against violent extremism, as well as the national strategy for reconciliation.

 
 

Pour aller plus loin

 
 

17e édition des journées du refus de la corruption

Le réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a organisé la 17e édition des journées nationales du refus de la corruption (JNRC) sous le thème « corruption et terrorisme au Burkina Faso : quelles perspectives ? ».

Sagado Nacanabo, secrétaire exécutif du REN-LAC, a relevé que l’édition s’est tenue dans un contexte d’instabilité politique au niveau national.

Une réflexion a été menée sur la façon d’améliorer la gouvernance dans les secteurs de la défense et de la sécurité et de mieux lutter  contre la corruption et le terrorisme.

The 17th edition of the national days of refusal of corruption

The National Anti-Corruption Network (REN-LAC) organized the 17th edition of the National Anti-Corruption Days (JNRC) under the theme "Corruption and Terrorism in Burkina Faso: what prospects?
Sagado Nacanabo, Executive Secretary of REN-LAC, noted that the event was held in a context of political instability at the national level.
A reflection was conducted on how to improve governance in the defense and security sectors and to better fight against corruption and terrorism.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Sahel. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Sahel. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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