53 militaires et des supplétifs de l’armée burkinabè tués le 5 septembre dans la région du Nord ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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 VEILLE PHAROS / SAHEL : 
Burkina Faso -  13 septembre 2023

 
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L’actualité de la semaine a été marquée par la mort de 53 militaires et des supplétifs de l’armée burkinabè le 5 septembre dans la région du Nord lors d’une opération de reconquête du territoire.

Par ailleurs, le gouvernement burkinabè a approuvé un projet de loi pour l’envoi d’un contingent militaire au Niger. L'état-major de l’armée burkinabè a fait le point sur les différentes opérations militaires menées dans plusieurs régions du pays qui ont permis de neutraliser plus d’une centaine de terroristes.

Dans un communiqué du ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité du Burkina Faso, le gouvernement a annoncé et agi face à une tentative de déstabilisation de la transition en cours dans le pays.

Au niveau des autorités traditionnelles, le conseil régional de la chefferie coutumière et traditionnelle du Sahel (CRCCT/S) a organisé un atelier de concertation sur le thème : « Promotion de la paix, de la cohésion sociale, du savoir vivre-ensemble et de la citoyenneté responsable à travers l’instauration d’un dialogue inclusif entre les populations et l’administration ». Lors d'une visite à Banfora, le Premier ministre, Apollinaire Kyélèm de Tambèla, a organisé une rencontre avec les autorités coutumières et religieuses. Il y a exposé la vision du gouvernement et les actions entreprises.

Enfin, « les Frères unis du secteur 4 de Réo » ont a organisé dans le cadre de la 6e édition de la Coupe de la cohésion, une conférence dont le thème est « Lutte contre les fausses informations en période d’instabilité politique : la jeunesse du Sanguié se mobilise ».


The news of the week was marked by the death of 53 soldiers and auxiliaries of the Burkina Faso army on 5 September in the northern region during an operation to reconquer the territory.

Besides, the Burkina Faso government approved a bill to send a military contingent to Niger.The General Staff of the Burkina Faso army has provided an update on the various military operations carried out in several regions of the country, which have resulted in the neutralisation of more than a hundred terrorists in various communiqués.

In a press release issued by Burkina Faso's Minister of Territorial Administration, Decentralisation and Security, the government announced and stood firm in the face of an attempt to destabilise the country's ongoing transition.

According to traditional leaders, the regional council of customary and traditional chiefs of the Sahel (CRCCT/S) organised a consultation workshop on the theme: "Promoting peace, social cohesion, knowing how to live together and responsible citizenship through the establishment of an inclusive dialogue between the population and the administration". During a visit to Banfora on 1 September, Prime Minister Apollinaire Kyélèm de Tambèla organised a meeting with traditional and religious authorities, during which he addressed a number of important issues concerning the government's vision and the actions undertaken during the Transition.

Finally, as part of the 6th edition of the Cohesion Cup, the Frères unis association in sector 4 of Réo organised a panel discussion on "Combating false information in times of political instability: the youth of Sanguié take action".


 
 

Info phare - Source institutionnelle

 
 

53 militaires et VDP ont été tués lors d’un combat contre les terroristes

Dans un communiqué du 5 septembre, l’armée burkinabè a déploré la perte de plusieurs de ses hommes lors d’une opération militaire menée par le 12e Régiment d'Infanterie Commando (12e RIC) dans la province du Yatenga le 4 septembre à l’aube.

L’opération militaire devait libérer la zone de l’emprise des terroristes afin de réinstaller des populations contraintes de quitter leurs localités.

Au cours de cette mission, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie( VDP) ont fait face à d’intenses combats contre des groupes terroristes. Le bilan est lourd : cinquante-trois combattants - dix-sept militaires et trente-six VDP - sont tombés lors de cette attaque. Une trentaine de blessés ont été évacués.

Le chef d'état-major général des armées a exprimé ses condoléances aux familles des militaires et des VDP. Il a assuré que des mesures étaient prises pour traquer et neutraliser les éléments terroristes.

53 soldiers killed in a terrorist attack against the soldiers

In a press release dated 5 September, the Burkina Faso army deplored the loss of several of its men during a military operation carried out by the 12th Commando Infantry Regiment in the province of Yatenga at dawn on 4 September.

The military operation was carried out with a view to recapturing the area from the terrorists in order to resettle populations who had been forced to leave their localities.

During the mission, the FDS and their VDP deputies engaged in intense fighting against terrorist groups. There have been numerous casualties : fifty-three combatants, including seventeen soldiers and thirty-six members of the Volunteers for the Defence of the Homeland (VDP), were killed in the attack. Around thirty wounded were evacuated for treatment.

The Chief of the Armed Forces General Staff expressed his condolences to the families of the soldiers and VDP who lost their lives and wished a speedy recovery to the injured. He assured them that measures were being taken to track down and neutralise the remaining terrorist elements.

 
 

Source institutionnelle

 
 

Projet d’envoi d’un contingent militaire burkinabè au Niger

Le 30 août, un projet de loi visant à envoyer un contingent militaire au Niger a été approuvé lors du conseil des ministres.

Cette décision fait suite à la décision de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) d’intervenir militairement au Niger afin de rétablir l’ordre constitutionnel bouleversé par un coup d’État le 26 juillet.

Elle vise à renforcer la lutte contre le terrorisme et à répondre aux préoccupations sécuritaires communes entre les deux pays.

En rappel, à la suite du coup d’État du 26 juillet à Niamey, le Burkina Faso et le Mali voisins ont affiché leur solidarité avec les nouvelles autorités nigériennes face à la menace de la CEDEAO d’intervenir militairement pour rétablir le président déchu Mohamed Bazoum. Le 25 août, les nouvelles autorités nigériennes ont signé un décret autorisant les forces armées du Burkina Faso et du Mali à intervenir sur le sol nigérien en cas d’agression.

Project to send a Burkina Faso military contingent to Niger

On 30 August, the Council of Ministers approved a bill to send a military contingent to Niger.

This decision follows the decision by the Economic Community of West African States (ECOWAS) to intervene militarily in Niger in order to re-establish the constitutional order shattered by a coup d'état on 26 July.
The aim is to step up the fight against terrorism and address the security concerns shared by both countries.

As a reminder, following the coup d'état in Niamey on 26 July, neighbouring Burkina Faso and Mali showed their solidarity with the new authorities in Niger in the face of ECOWAS's threat to intervene militarily to reinstate deposed president Mohamed Bazoum. On 25 August, the new authorities in Niger signed a decree authorising the armed forces of Burkina Faso and Mali to intervene on Nigerien soil in the event of aggression.

 
 

Des opérations militaires dans différentes régions du pays

Dans un communiqué du 2 septembre, l'état-major revient sur les opérations militaires menées dans plusieurs régions du pays.

Le 7e Bataillon d'Intervention Rapide a mené une opération du 7 août au 1er septembre dans les régions des Cascades et des Hauts Bassins. L'opération avait pour objectif de neutraliser les terroristes actifs dans la région. Les FDS ont annoncé avoir éliminé plus de 65 terroristes, et saisi armements,  munitions, vivres, véhicules et moyens de communication.

L'opération visait la réinstallation de  populations locales et à restaurer le réseau de télécommunication et d'électricité.

Une seconde opération de riposte a été menée par les FDS à Silmiougou dans le Centre-Nord, en réponse à une attaque survenue le 1er septembre contre une position de VDP. Une unité composée d'éléments du Groupement d'Unités Mobiles d'Intervention (GUMI), de l'Unité Mobile d'Intervention (UMI), de la Police Nationale et de VDP s'est déployée pour soutenir les VDP attaqués. Les forces de sécurité ont déclaré avoir repoussé les assaillants et neutralisé une dizaine de terroristes.

Military operations in various parts of the country

In a press release dated 2 September, the General Staff reviews the military operations carried out in several regions of the country.

The 7th Rapid Intervention Battalion carried out an operation from 7 August to 1 September in the Cascades and Hauts Bassins regions. The aim of the operation was to neutralise active terrorists in the region. The FDS announced they succeeded in eliminating more than 65 terrorists and seizing large quantities of weapons, ammunition, foodstuffs, vehicles and communications equipment.

The operation targeted the resettlement of local populations and the restoration of electricity and telecommunications services.

A second operation was carried out by the FDS in in Silmiougou, Center Region to be precise, in response to an attack on a VDP position on 1 September. A unit made up of elements from the Groupement d'Unités Mobiles d'Intervention (GUMI), the Unité Mobile d'Intervention (UMI) of the Police Nationale and VDP deployed to support the attacked VDP. The security forces declared they repellied the attackers and neutralising around ten terrorists.

 
 

Le chef d’état-Major de la Gendarmerie encourage les jeunes à devenir VDP

Le lieutenant-colonel Evrard Somda, chef d'état-Major de la Gendarmerie nationale, a exprimé son point de vue sur la situation sécuritaire lors de la deuxième journée d'échange du Mouvement de réflexion sur les opportunités de développement au Burkina Faso (MROD).

Selon lui, chaque citoyen a un rôle à jouer dans le retour de la paix, et il a encouragé les jeunes à devenir des VDP même s'ils ne portent pas d'armes.

Evrard Somda a abordé la question des déplacés internes, encourageant les populations à rester résilientes et patriotiques face à l'insécurité. Il a exhorté les gens à ne pas abandonner leurs terres et à défendre leur héritage culturel et familial.

En ce qui concerne l'avenir, le chef de la gendarmerie a évoqué les traumatismes possibles pour les forces de défense et de sécurité (FDS) après la guerre et a encouragé les nouveaux bacheliers à envisager des filières telles que la psychologie pour aider à faire face à ces défis.

The Chief of Staff of the Gendarmerie encourages the youth to become VDPs

Lieutenant-Colonel Evrard Somda, Chief of Staff of the Gendarmerie Nationale, gave his views on the security situation during the second day of discussions organised by the Mouvement de réflexion sur les opportunités de développement au Burkina Faso (MROD).
According to him, every citizen has a role to play in restoring peace, and he encouraged young people to be "Volunteers for the Defence of the Homeland" (VDP), even if they do not carry arms.
Evrard Somda addressed the issue of internally displaced persons, encouraging people to remain resilient and patriotic in the face of insecurity. He urged people not to abandon their land and to defend their cultural and family heritage.
Looking to the future, the head of the gendarmerie spoke of the possible traumas for the defence and security forces (FDS) after the war, and encouraged new graduates to consider courses such as psychology to help them cope with these challenge

 
 

Tentative de déstabilisation de la Transition au Burkina Faso

Un communiqué du ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité du Burkina Faso en date du 31 août, a indiqué la mise en lumière d’une tentative de déstabilisation de la transition en cours dans le pays. Cette tentative serait le fait d'individus étrangers en collaboration avec des complices nationaux, ayant pour objectif de semer le chaos au Burkina Faso.

Le ministre a exprimé sa préoccupation face à cette menace et a averti les auteurs de ce projet aux conséquences graves. Il a également rassuré la population burkinabè en affirmant que des mesures fermes sont prises pour faire face à cette menace et préserver la stabilité du pays pendant cette période de transition.

Attempt to destabilise the transition in Burkina Faso

A press release issued by Burkina Faso's Minister of Territorial Administration, Decentralisation and Security on 31 August revealed an attempt to destabilise the country's ongoing transition. The attempt is said to be the work of foreign individuals in collaboration with national accomplices, with the aim of sowing chaos in Burkina Faso.
The Minister expressed his concern about this threat and warned the perpetrators of serious consequences. He also reassured the people of Burkina Faso that firm measures are being taken to deal with this threat and preserve the country's stability during this period of transition.

 
 

Renforcement des liens entre Téhéran et Ouagadougou

La ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a rencontré, le 29 août, l’ambassadeur iranien, Mojtaba Faghihi.

Lors de cette rencontre, le diplomate iranien a réaffirmé le soutien de son pays à la lutte contre l’insécurité dans laquelle le Burkina Faso est engagé depuis plusieurs années. La cheffe de la diplomatie burkinabè a exprimé la reconnaissance de son pays pour le soutien de la République islamique d’Iran. L’ambassadeur d’Iran a remis à son homologue burkinabè, une invitation pour une visite officielle dans son pays.

Strengthening ties between Tehran and Ouagadougou

On 29 August, Burkina Faso's Minister of Foreign Affairs, Regional Cooperation and Burkinabè Abroad met Iranian Ambassador Mojtaba Faghihi.
During the meeting, the Iranian diplomat reaffirmed his country's support for the fight against insecurity, which Burkina Faso has been engaged in for several years. The head of Burkina Faso's diplomacy expressed her country's gratitude for the support of the Islamic Republic of Iran. The Iranian ambassador presented his Burkinabe counterpart with an invitation for an official visit to Iran.

 
 

« La France fait partie du problème sécuritaire au Burkina Faso » d'après le porte-parole du gouvernement

Le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est prononcé le 27 août sur le partenariat avec la France dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, au cours d’une émission à la télévision nationale.

Selon le ministre, les forces françaises n’ont jamais été engagées auprès des Forces de défense et de sécurité burkinabè, et la France ferait plutôt partie du problème sécuritaire au Burkina Faso. Il a affirmé : « Si le partenaire français était un partenaire sincère et dans une dynamique d’une aide transparente, énergique et engagée auprès du Burkina Faso, on n’en serait pas là ».

Réagissant à la suspension par la France de son aide au développement, le ministre a estimé que cette suspension était un non-événement. Pour lui, le Burkina Faso peut bien se porter sans l’aide française. Il en veut pour preuve, le sursaut patriotique exprimé par les Burkinabè notamment à travers la contribution à l’effort de guerre.

"France is part of the security problem in Burkina Faso" according to government spokesman

On 27 August, government spokesman Jean Emmanuel Ouédraogo gave his views on the partnership with France in the fight against terrorism during a broadcast on national television.
According to the minister, French forces have never been involved with Burkina Faso's defence and security forces, and France would rather be part of the security problem in Burkina Faso. He said: "If the French partner were sincere and committed to providing transparent and energetic aid to Burkina Faso, we wouldn't be in this situation".
Reacting to France's suspension of its development aid, the Minister felt that the suspension was a non-event. In his view, Burkina Faso can get by just fine without French aid. As proof of this, he pointed to the patriotic surge expressed by the people of Burkina Faso, notably through their contribution to the war effort.

 
 

Source société civile

 
 

Les chefs coutumiers et traditionnels du Sahel ont prôné la cohésion sociale

Le conseil régional de la chefferie coutumière et traditionnelle du Sahel (CRCCT/S) a organisé un atelier de concertation le 31 août sur le thème : « Promotion de la paix, de la cohésion sociale, du savoir vivre-ensemble et de la citoyenneté responsable à travers l’instauration d’un dialogue inclusif entre les populations et l’administration ». L'objectif de cette rencontre était de déclarer leur soutien à la paix dans la région. Une initiative importante compte tenu de la situation préoccupante dans le Sahel, caractérisée par une faible présence de l'État, des tensions communautaires et une marginalisation croissante.

Les chefs coutumiers et traditionnels, observant généralement un devoir de réserve, ont décidé de s'exprimer publiquement en tant que leaders sociaux qui incarnent les valeurs culturelles et les traditions de la région.

L'Émir du Liptako, par exemple, a souligné l'importance de restaurer la paix, la cohésion sociale et la préservation du patrimoine culturel dans la sous-région, notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger, qui partagent des enjeux transfrontaliers et un destin commun. Il a appelé à l'unité face à l'ennemi commun, le terrorisme, et préconisé le dialogue pour préserver la paix sociale.

La Directrice générale des Affaires religieuses, coutumières et traditionnelles du ministère en charge de l'Administration du territoire, Mariam Sanogo, et le ministre délégué en charge des Ressources animales, Dr Amadou Dicko, ont salué cette initiative et souligné l'importance du rôle des chefs coutumiers dans la promotion de la cohésion sociale et la recherche de solutions à la crise.

Customary and traditional chiefs from the Sahel advocate social cohesion

The regional council of customary and traditional chiefs of the Sahel (CRCCT/S) organised a consultation workshop on 31 August on the theme of "Promoting peace, social cohesion, knowing how to live together and responsible citizenship through the establishment of an inclusive dialogue between the population and the administration".
The aim of the meeting was to declare their support for peace in the region. An important initiative given the worrying situation in the Sahel, characterised by a weak state presence, community tensions and increasing marginalisation.
Customary and traditional chiefs, who generally observe a duty of reserve, have decided to speak out publicly as social leaders who embody the cultural values and traditions of the region.
The Emir of Liptako, for example, stressed the importance of restoring peace, social cohesion and preserving cultural heritage in the sub-region, particularly in Burkina Faso, Mali and Niger, which share cross-border issues and a common destiny. He called for unity in the face of the common enemy, terrorism, and advocated dialogue to preserve social peace.
Mariam Sanogo, Director General of Customary and Traditional Religious Affairs at the Ministry of Territorial Administration, and Dr Amadou Dicko, Minister Delegate for Animal Resources, welcomed the initiative and stressed the importance of the role of customary chiefs in promoting social cohesion and finding solutions to the crisis.

 
 

Des jeunes sensibilisés à la bonne utilisation des réseaux sociaux

Le 2 septembre, l’association « les Frères unis du secteur 4 de Réo » a organisé dans le cadre de la 6e édition de la Coupe de la cohésion, un panel dont le thème est « Lutte contre les fausses informations en période d’instabilité politique : la jeunesse du Sanguié se mobilise ».

Ce panel qui avait pour but de sensibiliser les jeunes à une utilisation saine des réseaux sociaux a été animé par le chargé de communication de l’Université Norbert-Zongo, Simon Céphas Bamouni, par un représentant le ministère de la Justice, Boulema Yonli et un membre du Conseil supérieur de la communication (CSC), Pascal Bako.

Ces intervenants ont exposé les peines en cas de publication ou de partage de fausses informations sur les réseaux sociaux.

Les participants ont bénéficié de la lecture des règles édictées par le CSC. Ils ont été invités à éviter les messages de haine, les appels et incitations à la violence, l’attisement des conflits, la stigmatisation des communautés.

Young people taught how to use social networks properly

On 2 September, as part of the 6th edition of the Cohesion Cup, the association "les Frères unis du secteur 4 de Réo" (United Brothers of sector 4 in Réo) organised a panel discussion on the theme of "Fighting false information in times of political instability: the youth of Sanguié mobilise".
The panel, which aimed to raise awareness among young people of the need to make healthy use of social networks, was moderated by Simon Céphas Bamouni, head of communications at the Norbert-Zongo University, Boulema Yonli, representing the Ministry of Justice, and Pascal Bako, a member of the Conseil supérieur de la communication (CSC).
The speakers outlined the penalties for publishing or sharing false information on social networks.
Participants were read the rules laid down by the CSC. They were urged to avoid hate messages, calls and incitements to violence, stirring up conflict and stigmatising communities.

 
 

Des jeunes de Komsilga se mobilisent pour la cohésion sociale

Dans le cadre de la promotion de la cohésion sociale, la paix, et la solidarité au sein de leur communauté, des jeunes de Komsilga ont organisé une rencontre le 28 août. Ils se disent préoccupés par les récents événements liés à la commune, notamment l’affaire Issouf Nikiéma et la guérisseuse Adja, qui a terni l'image de Komsilga. Les jeunes de la commune souhaitent changer cette image.

Armel Nana, président du conseil consultatif des jeunes pour le développement de la commune de Komsilga, explique leur démarche : « On s’est dit que si jamais ça dégénérait c’est nous la jeunesse qui allons-nous diviser. Voilà pourquoi nous sommes réunis ce matin pour se parler entre frères et sœurs de la commune de Komsilga ».

Les jeunes ont apporté leur soutien à la guérisseuse Adja. Ils considèrent qu’elle travaille pour le bien de la commune. Lors de cette rencontre, des fonds – 600 000 FCFA - ont été mobilisés pour soutenir l'effort de paix. C’est une preuve de leur engagement en faveur de la paix et du développement de leur commune.

Young people in Komsilga rally to promote social cohesion

As part of their efforts to promote social cohesion, peace and solidarity within their community, young people from Komsilga organised a meeting on 28 August. They said they were concerned about recent events in the commune, in particular the Issouf Nikiéma and Adja healer affair, which has tarnished Komsilga's image. The commune's young people want to change this image.
Armel Nana, president of the consultative council of young people for the development of the commune of Komsilga, explains their approach: "We said to ourselves that if things ever got out of hand, we young people would be the ones to divide us. That's why we've come together this morning to talk to each other as brothers and sisters of the commune of Komsilga".
The young people gave their support to the healer Adja. They believe she is working for the good of the commune. During the meeting, funds - 600,000 FCFA - were raised to support the peace effort. This is proof of their commitment to peace and the development of their commune.

 
 

Conférence des Jeunes Leaders pour le Développement

La 6e édition de la Conférence des Jeunes Leaders pour le Développement (CJLD) a été organisée le 1er septembre sous le thème « Jeunesse burkinabè au cœur des défis sociaux du moment : la paix, le numérique et l’assainissement ».

Cette initiative, organisée par Le Mouvement de Réflexion sur les Opportunités de Développement (MROD-BF), est un cadre de réflexion, de partage, d’échange, mais aussi d’action pour tous les jeunes, depuis six ans. Elle a vocation à encourager la jeunesse à jouer un rôle actif dans le développement de leur pays.

L’édition de cette année a mis en avant les thèmes cruciaux de la paix, du numérique et de l'assainissement, enjeux majeurs pour le Burkina Faso.

Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a souligné l'importance de l’initiative et a encouragé les jeunes à utiliser de manière responsable les réseaux sociaux. Il a également nommé la présidente du MROD-BF en tant qu'ambassadrice du CSC pour la régulation participative, montrant ainsi son soutien à cette cause.

Young Leaders for Development Conference

The 6th edition of the Conference of Young Leaders for Development (CJLD) was held on 1 September under the theme "Burkinabe youth at the heart of the social challenges of the moment: peace, digital technology and sanitation".
This initiative, organised by the Mouvement de Réflexion sur les Opportunités de Développement (MROD-BF), has been a forum for reflection, sharing, exchange and action for all young people for the past six years. Its aim is to encourage young people to play an active role in their country's development.
This year's event focused on the crucial themes of peace, digital technology and sanitation, all major issues for Burkina Faso.
The President of the Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, stressed the importance of the initiative and encouraged young people to use social networks responsibly. He also appointed the president of MROD-BF as the CSC's ambassador for participatory regulation, showing his support for the cause.

 
 

Un séminaire national sur la protection de la jeune fille catholique

Un séminaire national consacré à la protection des jeunes filles catholiques s’est déroulé à Ouagadougou du 3 au 8 septembre. Son thème était "Les défis de la protection de la jeune fille dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso".

Plus de 300 filles catholiques, venues de différentes régions du Burkina Faso, ont participé à ce séminaire dont l’objectif était d'examiner les défis auxquels sont confrontées ces jeunes filles dans le contexte d'insécurité que connaît le pays.

Les thèmes abordés incluent la promotion de la résilience en période de crise sécuritaire, l'encouragement à l'engagement communautaire, la création d'un espace d'échange entre les participantes, ainsi que la promotion de leur autonomisation. L'ouverture a été marquée par la présence de l'ancien aumônier national de la jeunesse et de l'enfance catholique, l'abbé Valery Sakougri, qui a encouragé les jeunes filles à rester actives et à servir comme la Sainte Vierge Marie. Plusieurs intervenants ont exprimé leur soutien à l'organisation du séminaire, saluant l'initiative des jeunes filles dans le contexte actuel.

 Monseigneur Gabriel Sayaogo a souligné l'importance du séminaire comme un moyen d'éducation personnelle pour les participantes, tout en mettant en avant la contribution essentielle des femmes à l'Église et à la société.

Le programme du séminaire comprenait notamment des panels sur les défis de la protection des jeunes filles en période de crise sécuritaire, des discussions sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, des ateliers sur la confiance en soi et l'entrepreneuriat, des sessions de formation sur l'hygiène menstruelle, le dépistage du cancer du sein, ainsi qu'une collecte de sang.

A national seminar on the protection of young Catholic girls

A national seminar on the protection of young Catholic girls was held in Ouagadougou from 3 to 8 September. Its theme was "The challenges of protecting young girls in a context of security and humanitarian crisis in Burkina Faso".
More than 300 Catholic girls from different regions of Burkina Faso took part in the seminar, the aim of which was to examine the challenges faced by young girls in the context of the insecurity in the country.
Topics covered included promoting resilience in times of security crisis, encouraging community involvement, creating a space for exchange between participants, and promoting their empowerment. The opening was marked by the presence of the former national chaplain for Catholic youth and children, Abbé Valery Sakougri, who encouraged the young girls to remain active and to serve like the Blessed Virgin Mary. Several speakers expressed their support for the organisation of the seminar, praising the girls' initiative in the current context.
Bishop Gabriel Sayaogo emphasised the importance of the seminar as a means of personal education for the participants, while highlighting the essential contribution of women to the Church and society.
The seminar programme included panels on the challenges of protecting young girls in times of security crisis, discussions on UN Security Council Resolution 1325, workshops on self-confidence and entrepreneurship, training sessions on menstrual hygiene and breast cancer screening, and a blood drive.

 
 

Source médiatique

 
 

Le Burkina rend hommage aux victimes du terrorisme

La cérémonie commémorative de la Journée internationale de souvenirs en hommage aux victimes du terrorisme s’est tenue le 1er septembre à Ouagadougou en présence du ministre d'État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié. Cette journée avait pour objectif de promouvoir et de protéger la liberté et des droits fondamentaux des victimes du terrorisme.

Selon le ministre de la Justice et des droits humains, Rodrigue Bayala, le Burkina Faso a été confronté à de nombreuses attaques terroristes, avec plus de 2 000 victimes civiles et militaires à ce jour. Il a souligné les efforts déployés par l'État pour lutter contre le terrorisme et ses conséquences. Il a mis en avant la prise en charge des victimes du terrorisme comme l'une des priorités du gouvernement.

Le représentant des victimes du terrorisme, Anastasie Nare, a relayé le souhait des victimes d'être reçues en audience par le Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim Traoré. Ces victimes demandent également une application effective des textes afin d'améliorer leur prise en charge.

Burkina pays tribute to the victims of terrorism

The ceremony to commemorate the International Day of Remembrance for Victims of Terrorism was held on 1 September in Ouagadougou in the presence of the Minister of State, Minister for the Civil Service, Labour and Social Protection, Bassolma Bazié. The aim of the day was to promote and protect the freedom and fundamental rights of victims of terrorism.
According to the Minister of Justice and Human Rights, Rodrigue Bayala, Burkina Faso has suffered numerous terrorist attacks, with more than 2,000 civilian and military victims to date. He underlined the efforts made by the State to combat terrorism and its consequences. He emphasised that caring for the victims of terrorism was one of the government's priorities.
The representative of the victims of terrorism, Anastasie Nare, relayed the victims' wish to be granted an audience with the Head of State, Captain Ibrahim Traoré. The victims are also calling for the laws to be applied effectively in order to improve the care they receive.

 
 

Le Premier ministre dans la région des Cascades

Lors d'une visite à Banfora le 1er septembre, le Premier ministre Apollinaire Kyélèm de Tambèla, a souligné l'importance du développement agricole pour le pays et exprimé l'ambition de son gouvernement de faire du Burkina Faso un grand producteur d'anacardes. Il est revenu sur l'initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024 qui vise à assurer l'autosuffisance alimentaire.

Concernant la sécurité nationale, elle est la
« priorité des priorités » selon le Premier ministre. Il a salué et encouragé le rôle fondamental des leaders coutumiers et religieux dans la lutte contre le terrorisme.

En ce qui concerne l’éducation, la Transition ambitionne de transformer les établissements scolaires en lieux d'éducation plutôt qu'en simples lieux d'apprentissage. Il a mentionné des réformes envisagées, notamment la relecture des curricula et l'introduction de l'éducation à la morale et à la citoyenneté.

Le Premier ministre a exprimé le souhait d'engager un débat au niveau de la population pour recueillir ses propositions et orientations en vue de créer une constitution qui reflète mieux la culture et les réalités du pays. Il a sollicité le soutien des leaders religieux et coutumiers dans cette démarche.

La rencontre s’est conclue par le soutien des chefs coutumiers et religieux de la région des Cascades aux actions du gouvernement, ainsi que par des prières et bénédictions pour la Transition. Les dozos de la région ont sollicité un soutien en armes et munitions dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

The Prime Minister in the Cascades region

During a visit to Banfora on 1 September, Prime Minister Apollinaire Kyélèm de Tambèla underlined the importance of agricultural development for the country and expressed his government's ambition to make Burkina Faso a major cashew nut producer. He went on to talk about the Presidential Initiative for Agricultural Production 2023-2024, which aims to ensure food self-sufficiency.
According to the Prime Minister, national security is the "top priority". He praised and encouraged the fundamental role played by traditional and religious leaders in the fight against terrorism.
With regard to education, the Transition aims to transform schools into places of education rather than simply places of learning. He mentioned the reforms envisaged, in particular the review of curricula and the introduction of education in morality and citizenship.
The Prime Minister expressed the wish to initiate a debate among the population to gather their proposals and orientations with a view to creating a constitution that better reflects the culture and realities of the country. He asked for the support of religious and customary leaders in this process.
The meeting concluded with the support of the customary and religious leaders of the Cascades region for the government's actions, as well as prayers and blessings for the Transition. The region's dozos asked for support in terms of arms and ammunition in the fight against terrorism.

 
 

Importante opération militaire pour neutraliser les terroristes

Des opérations anti-terroristes importantes ont été menées par l’armée, aboutissant à la neutralisation de plus d'une centaine de terroristes sur plusieurs fronts.

Le 1er septembre, le service de renseignement a localisé environ soixante terroristes dans la zone de Oursi sur des pickups et des motos. Des frappes aériennes ont été lancées pour les neutraliser, détruisant leurs véhicules et éliminant de nombreux assaillants.

Dans la région du Sahel, des terroristes opérant sur l'axe Gorom-Gorom-Markoye ont été poursuivis jusqu'à leur base de Gagara, dans la zone de Salmossi. Environ quarante d'entre eux ont été frappés avec succès par des tirs aériens.

Depuis le 7 août, des Volontaires pour la Défense et la Patrie (VDP) mènent une vaste opération dans l'ouest du Burkina Faso, avec le soutien du 7e Bataillon d'Intervention Rapide (BIR). Au cours de cette opération, plusieurs bases terroristes ont été détruites dans les provinces du Houet, du Kénédougou et des Cascades.

Une grande quantité de matériel a été saisie, notamment des véhicules, des armes, des munitions, des explosifs, des uniformes militaires, des provisions alimentaires, du bétail, des moyens de communication et divers équipements.

Major military operation to neutralise terrorists

Major anti-terrorist operations were carried out by the army, resulting in the neutralisation of more than a hundred terrorists on several fronts.
On 1 September, the intelligence service located around sixty terrorists in the Oursi area on pick-ups and motorbikes. Air strikes were launched to neutralise them, destroying their vehicles and eliminating many of the attackers.
In the Sahel region, terrorists operating on the Gorom-Gorom-Markoye axis were pursued to their base at Gagara, in the Salmossi area. Around forty of them were successfully hit by aerial fire.
Since 7 August, Volontaires de la Défense et de la Patrie (VDP) have been conducting a vast operation in western Burkina Faso, with the support of the 7th Rapid Intervention Battalion (BIR). During this operation, several terrorist bases were destroyed in the provinces of Houet, Kénédougou and Cascades.
A large quantity of material was seized, including vehicles, weapons, ammunition, explosives, military uniforms, food supplies, livestock, communications equipment and other items.

 
 

Débat sur la transition du franc CFA vers l’ECO

Le 4 septembre à Ouagadougou, le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) a organisé une conférence au cours de laquelle des figures du monde politique et économique de l’Afrique de l’Ouest comme, les Professeurs Léon Sampana, Idrissa Ouédraogo, Nubukpo Kako du Togo et Mamadou Coulibaly de la Côte d’Ivoire ont mené des réflexions sur l’avenir du franc CFA et de sa transition vers l’ECO à l’horizon 2027 annoncé par les Présidents ivoirien, Alassane Ouattara, et français, Emmanuel Macron, en décembre 2019.

À titre de rappel, certains pays de la sous-région ouest-africaine comme le Mali, la Guinée, le Burkina Faso et le Niger ont connu récemment des bouleversements politiques, diplomatiques et sécuritaires. Ces coups d’État ont été sanctionnés par les institutions sous-régionales et internationales. Les nouveaux dirigeants ont choisi de tourner le dos aux partenaires traditionnels.  Le Mali et le Burkina Faso se sont orientés vers des partenaires appartenant aux BRICS.

Face au dilemme du désir d’obtenir la souveraineté économique et le souci de créer une monnaie viable contrôlable, des experts économiques  ont réfléchi à l’avenir du franc CFA et au besoin de mettre en circulation une monnaie solide, qui sera une garantie de souveraineté en laquelle les partenaires auront confiance.

Debate on the transition from the CFA franc to the ECO

On 4 September in Ouagadougou, the Centre d'analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) organised a conference at which West African political and economic figures such as Professors Léon Sampana, Idrissa Ouédraogo, Nubukpo Kako from Togo and Mamadou Coulibaly from Côte d'Ivoire discussed the future of the CFA franc and its transition to the ECO by 2027, as announced by the Presidents of Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, and France, Emmanuel Macron, in December 2019.
Some countries in the West African sub-region, such as Mali, Guinea, Burkina Faso and Niger, have recently experienced political, diplomatic and security upheavals. These coups were sanctioned by sub-regional and international institutions. The new leaders have chosen to turn their backs on traditional partners. Mali and Burkina Faso have turned to BRICS partners.
Faced with the dilemma of the desire to obtain economic sovereignty and the concern to create a viable, controllable currency, economic experts have reflected on the future of the CFA franc and the need to put into circulation a solid currency, which will be a guarantee of sovereignty in which partners will have confidence.

 
 

Les institutions financières réitèrent leur soutien au Chef de l’État

Le 28 août, s’est tenue une rencontre entre le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et une délégation de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B) dirigée par Diakarya Ouattara. L’objectif de cette rencontre était d’encourager les banques et établissements financiers à soutenir le financement des Petites et moyennes entreprises (PME) dirigées par des jeunes et des femmes.

Le président de la transition a souligné que ces entreprises avaient besoin de financement,  mais que le problème de garantie se pose comme un obstacle majeur. Il a exprimé le souhait que les parties collaborent pour trouver des solutions, notamment en envisageant la création d'un fonds de garantie gouvernemental pour faciliter un financement plus solide de ces projets. L’APBEF-B a salué l’initiative et a témoigné sa gratitude au président pour l’attention portée à leur secteur.

La délégation a également exposé les défis auxquels le secteur bancaire est confronté, notamment l'approvisionnement de certaines agences et des Distributeurs automatiques de billets (DAB), la suspension des marchés de travaux d'infrastructures financés par les banques, le paiement de la dette intérieure, la crise de liquidité, et l'impact du contexte socio-économique difficile sur les activités bancaires.

Le Président de la Transition s'est engagé à trouver des solutions, notamment en améliorant la mobilité et l'approvisionnement en zones rurales. Il a salué la résilience des banques et établissements financiers et les a encouragés à continuer de soutenir les efforts de développement du pays.

L’APBEF-B s'est déclarée satisfaite de cette première rencontre et s'est engagée à collaborer avec le gouvernement pour mettre en œuvre le Plan d'action pour la stabilisation et le développement. Le secteur bancaire a félicité le Chef de l'État pour ses actions visant à sécuriser le pays .

Financial institutions reiterate their support for the Head of State

On 28 August, a meeting was held between the President of the Transition in Burkina Faso, Captain Ibrahim Traoré, and a delegation from the Professional Association of Banks and Financial Institutions of Burkina Faso (APBEF-B) led by Diakarya Ouattara. The aim of the meeting was to encourage banks and financial institutions to support the financing of small and medium-sized enterprises (SMEs) run by young people and women.
The President of the Transition stressed that these businesses needed financing, but that the problem of guarantees was a major obstacle. He expressed the hope that the parties would work together to find solutions, in particular by considering the creation of a government guarantee fund to facilitate more solid financing for these projects. The APBEF-B welcomed the initiative and expressed its gratitude to the President for the attention given to their sector.
The delegation also outlined the challenges facing the banking sector, including the supply of certain branches and ATMs, the suspension of infrastructure works contracts financed by banks, the payment of domestic debt, the liquidity crisis, and the impact of the difficult socio-economic context on banking activities.
The President of the Transition undertook to find solutions, in particular by improving mobility and supplies in rural areas. He praised the resilience of banks and financial institutions and encouraged them to continue to support the country's development efforts.
APBEF-B expressed its satisfaction with this first meeting and pledged to work with the government to implement the Action Plan for Stabilisation and Development. The banking sector congratulated the Head of State on his actions to make the country more secure.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Sahel. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Sahel. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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