25 personnes tuées dans la province de la Kossi ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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 VEILLE PHAROS / SAHEL : 
Burkina Faso - 14 juin 2023

 
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L’actualité de la semaine a été marquée par le discours du Premier ministre burkinabè, Apollinaire Kyelèm de Tambèla, sur la situation de la nation devant l'Assemblée législative de transition le 30 mai.

Le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo s’est prononcé sur les sentiments d’exclusion de certains Burkinabè et médias nationaux le 1er juin lors du point de presse.

Le samedi 3 juin, « L'Appel des femmes du Burkina », une initiative citoyenne regroupant des femmes préoccupées par la situation, a organisé à Ouagadougou un café-débat intitulé « Rôle de la femme burkinabè dans la lutte contre le terrorisme - appel à la cohésion sociale ».

Le 1er juin, le club U-Report a organisé une causerie éducative sur la contribution de la jeunesse à la résolution des conflits dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Enfin, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a augmenté le nombre des Bataillons d'intervention rapide (BIR), de 6 à 12 dans un décret le 31 mai.

The news of the week was marked by the speech by the Prime Minister of Burkina Faso, Apollinaire Kyelèm de Tambèla, on the state of the nation before the Transitional Legislative Assembly on 30 May.

Government spokesman Jean Emmanuel Ouédraogo commented on the feelings of exclusion of some Burkinabè and national media on 1 June at the government press briefing in Ouagadougou.

On Saturday 3 June, "L'Appel des femmes du Burkina", a citizens' initiative bringing together women concerned about the national situation, organised a café-debate in Ouagadougou entitled "Rôle de la femme burkinabè dans la lutte contre le terrorisme - appel à la cohésion sociale" ("The role of Burkina Faso women in the fight against terrorism - a call for social cohesion").

On 1 June, the U-Report club organised an educational talk on the contribution of young people to conflict resolution in the Boucle du Mouhoun region.

Finally, the President of the transition, Captain Ibrahim Traoré, increased the number of Rapid Intervention Battalions (BIR) from 6 to 12 in a decree issued on 31 May.

 
 

Info phare – Source institutionnelle

 
 

La tenue d’élections en 2024 est incertaine

Lors de son Discours sur la situation de la nation devant l'Assemblée législative de transition le 30 mai, le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire Kyelèm de Tambèla, s’est prononcé sur les élections à venir en 2024 conformément au calendrier arrêté avec la CEDEAO.

Pour le Premier ministre, il n'y aura pas d'élections au Burkina Faso tant que la situation sécuritaire n’est pas résolue. Il a souligné qu’organiser les élections dans ce contexte d’insécurité, c’est courir le risque qu’elles soient contestées. Il a confirmé les propos du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, selon lesquels il n'y aura pas de négociations avec les terroristes en vue d’organiser les élections.

Par ailleurs, le Premier ministre a donné des chiffres indiquant que 65 % du Burkina Faso est sous contrôle de l'armée, tandis que 20 % du territoire est occupé par les terroristes.

The holding of elections in 2024 is uncertain

In his State of the Nation Address to the Transitional Legislative Assembly on 30 May, the Prime Minister of Burkina Faso, Apollinaire Kyelèm de Tambèla, spoke of the forthcoming elections in 2024 in accordance with the timetable agreed with ECOWAS.

For the prime minister, there will be no elections in Burkina Faso until the security situation is resolved. He stressed that organising elections in this context of insecurity meant running the risk of them being contested. He confirmed the words of the President of the transition, Captain Ibrahim Traoré, that there would be no negotiations with the terrorists with a view to organising the elections.


The Prime Minister also gave figures indicating that 65% of Burkina Faso is under the control of the army, while 20% of the territory is occupied by terrorists.

 
 

Source institutionnelle

 
 

Les BIR passent à douze pour mieux lutter contre l’insécurité


Dans un décret en date du 31 mai, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a augmenté le nombre des Bataillons d'intervention rapide (BIR) au Burkina Faso.

De six, ils sont passés à douze afin de participer efficacement à la lutte contre le grand banditisme, et d’assurer les escortes des grands convois logistiques de l’armée ou des organisations.

BIRs increased to twelve to combat insecurity more effectively

In a decree dated 31 May, the President of the transition, Captain Ibrahim Traoré, increased the number of Rapid Intervention Battalions (BIR) in Burkina Faso. They have been increased from six to twelve in order to participate effectively in the fight against organised crime, and to provide escorts for large logistical convoys belonging to the army or other organisations.

 
 

Le gouvernement appelle les Burkinabè à s’engager contre le terrorisme

Lors du point de presse du gouvernement tenu le 1er juin à Ouagadougou, le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo s’est prononcé sur les sentiments d’exclusion de certains Burkinabè et médias nationaux.

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Traoré, des Burkinabè, du fait de leurs prises de position, se voient attribuer le statut d’apatride ou de patriote par d’autres Burkinabè sur les réseaux sociaux. Des médias nationaux se sentent exclus en raison de leurs styles de communication. Certains se voient menacés de mort, car leurs actions de communication démotiveraient les troupes engagées sur les différents théâtres d’opérations dans la lutte contre le terrorisme.

Pour le ministre de la Communication, des citoyens burkinabè sont bien des relais de communication des groupes terroristes, car certaines plateformes ou personnes semblent prendre plaisir à diffuser des informations lorsque le pays a subi des attaques qui ont occasionné des pertes militaires et civiles.

Le ministre a affirmé qu’il ne peut pas qualifier ces personnes d’apatrides ou de patriotes, cependant, il est évident qu’ils n’aiment pas leur pays. Pour la question du sentiment d’exclusion de certains médias, Jean Emmanuel Ouédraogo estime « qu’aucun journaliste n’a été ostracisé, mais il y en a qui arborent une posture de victimes ». Il a appelé les Burkinabè à s’inscrire dans la dynamique de l’engagement des unités combattantes, car « s’ils vont au sacrifice suprême, c’est pour que tous les corps de métier puissent exercer leurs activités ».

The government calls on the people of Burkina Faso to take action against terrorism

At the government press briefing held in Ouagadougou on 1 June, government spokesman Jean Emmanuel Ouédraogo commented on the feelings of exclusion of certain Burkinabè and national media.
Since President Traoré came to power, Burkinabè have been labelled stateless or patriotic by other Burkinabè on social networks because of the positions they have taken; national media have felt excluded because of their communication styles; and some have received death threats because their communication activities are said to demotivate troops engaged in the various theatres of operation in the fight against terrorism.
For the Minister of Communication, Burkinabe citizens are indeed the communication relays of terrorist groups, as certain platforms or individuals seem to take pleasure in disseminating information when the country has suffered attacks that have caused military and civilian casualties.
The minister said that he could not describe these people as stateless or patriotic, but it was clear that they did not love their country. On the question of the feeling of exclusion of certain media outlets, Jean Emmanuel Ouédraogo believes that "no journalist has been ostracised, but there are some who have adopted the posture of victims". He called on the people of Burkina Faso to support the commitment of the fighting units, because "if they go to the supreme sacrifice, it is so that all the professions can carry out their activities".

 
 

Promouvoir la paix à travers les réseaux sociaux

Le 26 mai 2023, la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabane, a reçu une délégation de l'Association « Dialogue sans Frontières », dirigée par son président Filippe Savadogo. La visite avait pour but de discuter de l'utilisation du numérique et des réseaux sociaux, pour promouvoir la paix et le vivre-ensemble.

Pour le président de l’association, il est nécessaire de trouver des solutions qui intègrent les nouvelles technologies et les médias de masse pour toucher la jeunesse.

Promoting peace through social networks

On 26 May 2023, the Minister for Digital Transition, Posts and Electronic Communications, Aminata Zerbo/Sabane, received a delegation from the Association "Dialogue sans Frontière", led by its President Filippe Savadogo. The purpose of the visit was to discuss the use of digital technology and social networks to promote peace and coexistence.

For the president of the association, it is necessary to find solutions that integrate new technologies and mass media to reach young people.

 
 

Source société civile

 
 

200 filles et femmes formées par Educo

L’ONG Educo et ses partenaires, AFLATOUN et Solidar Suisse lead, ont organisé une foire des métiers dans la région du Nord. Cette initiative présidée par le gouverneur de la région du Nord, Raymond David Valentin Ouédraogo, fait partie du projet « Promotion de l'accès des filles à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité dans les régions du Sahel, du Nord, de l'Est et du Centre-nord du Burkina Faso » (PROMESSE-FP).

Dans le cadre de ce projet, 200 filles ont été placées auprès de maîtres artisans pour apprendre différents métiers de leur choix. Le coordonnateur du projet, Sam Joseph Dabiré, a souligné que la foire était un moyen de mettre en relation les acteurs de la formation professionnelle avec les bénéficiaires et de faciliter l'acquisition des kits d'installation, d’une valeur de plus de 24 millions FCFA, qui vont permettre à chaque fille de développer son entreprise.

200 girls and women trained by Educo

The NGO Educo and its partners, AFLATOUN and Solidar Suisse lead, have organised a trade fair in the Nord region. The initiative, chaired by the governor of the Nord region, Raymond David Valentin Ouédraogo, is part of the "Promotion de l'accès des filles à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité dans les régions du Sahel, du Nord, de l'Est et du Centre-nord du Burkina Faso" (PROMESSE-FP) project.
Under this project, 200 girls have been placed with master craftsmen to learn various trades of their choice. The project's coordinator, Sam Joseph Dabiré, stressed that the fair was a way of putting vocational training players in touch with the beneficiaries and of facilitating the acquisition of installation kits, worth more than 24 million FCFA, which will enable each girl to develop her business.
The aim of the project is to train and set up 1,000 girls in various trades, and the first phase has been completed in the North region, with 200 girls trained and set up.

 
 

À Dédougou, la jeunesse appelée à la résolution des conflits

Le 1er juin, des membres du club U-Report de la province du Mouhoun ont organisé une causerie éducative sur la contribution de la jeunesse à la résolution des conflits dans la région de la Boucle du Mouhoun. Cette activité s'est déroulée sur le site des personnes déplacées de la ville de Dédougou.

Les discussions ont permis de mettre en évidence les causes de la crise sécuritaire qui sévit au Burkina Faso, notamment la pauvreté, les désaccords entre membres d'une même communauté ou de communautés différentes, ainsi que l'instrumentalisation religieuse par des individus malintentionnés.

Selon les membres du club U-Report, le dialogue, le pardon et l'entente sont des étapes incontournables pour parvenir à la paix et faciliter le retour des déplacés dans leurs zones d'origine. Mariam Zerbo du club U-Report, soutenue par Aminatou Konaté, une femme déplacée, estiment que la paix ne pourra pas être instaurée uniquement par les armes.

In Dédougou, young people are called upon to resolve conflicts

On 1 June, members of the U-Report club in Mouhoun province organised an educational talk on the contribution of young people to conflict resolution in the Boucle du Mouhoun region. The event took place at the site for displaced persons in the town of Dédougou.
The discussions highlighted the causes of the security crisis in Burkina Faso, notably poverty, disagreements between members of the same or different communities, and religious manipulation by malicious individuals.
According to the members of the U-Report club, dialogue, forgiveness and understanding are essential steps towards achieving peace and facilitating the return of displaced persons to their areas of origin. Mariam Zerbo of the U-Report club, supported by Aminatou Konaté, a displaced woman, believes that peace cannot be achieved by arms alone.

 
 

« L’Appel des femmes du Burkina » demande un rôle plus important

Le samedi 3 juin, un café-débat intitulé « Rôle de la femme burkinabè dans la lutte contre le terrorisme - appel à la cohésion sociale » a été organisé à Ouagadougou par « L'Appel des femmes du Burkina », une initiative citoyenne regroupant des femmes préoccupées par la situation nationale.

« L'Appel des femmes du Burkina» souhaite contribuer à la reconquête de l'intégrité territoriale du pays en apportant des propositions pertinentes pour lutter contre le terrorisme et promouvoir la cohésion sociale. Ce café-débat a été l'occasion pour les femmes de faire entendre leur voix et de plaider pour leur implication dans la définition des stratégies de lutte contre l'insécurité. Elles ont invité le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition, à accorder une plus grande place aux femmes à tous les niveaux pour lutter contre le terrorisme qui endeuille le pays. Elles ont souligné l'importance de promouvoir les femmes et de les intégrer dans des postes décisionnels, à l'image de ce que faisait feu Thomas Sankara.

"L'Appel des femmes du Burkina" calls for more space

On Saturday 3 June, a café-debate entitled "The role of Burkina Faso women in the fight against terrorism - a call for social cohesion" was organised in Ouagadougou by "L'Appel des femmes du Burkina", a citizens' initiative bringing together women concerned about the national situation.
"L'Appel des femmes du Burkina" hopes to help regain the country's territorial integrity by putting forward relevant proposals to combat terrorism and promote social cohesion. This coffee debate was an opportunity for women to make their voices heard and to plead for their involvement in defining strategies to combat insecurity. They called on Captain Ibrahim Traoré, President of the transition, to give women a greater role at all levels in the fight against the terrorism that is plunging the country into mourning. They stressed the importance of promoting women and integrating them into decision-making positions, as the late Thomas Sankara did.

 
 

Un exemple de tolérance religieuse à Boromo

À Boromo, une ville située dans la région de la Boucle du Mouhoun, un musulman a demandé une messe d’action de grâce pour le curé de l’Église catholique Saint-Pierre des Clés.

Selon le média Netafrique, l’individu dit avoir entrepris cette initiative du fait de l’estime qu’il a pour le curé au regard de sa sagesse et de sa tolérance même s’il ne partage pas la même foi religieuse.

Compte tenu du contexte que connaît le pays, le média a jugé que ce geste devrait inspirer tous les Burkinabè dans la quête de la tolérance et la cohésion sociale.

An example of religious tolerance in Boromo

In Boromo, a town in the Boucle du Mouhoun region, a Muslim has requested a thanksgiving mass for the parish priest of the Saint Pierre des Clés Catholic Church. According to the media outlet Netafrique, the individual said that he had taken this initiative because of the esteem in which he held the priest, given his wisdom and tolerance, even though he did not share the same religious faith.

Given the context in which the country finds itself, the media judged that this gesture should inspire all Burkinabè in their quest for tolerance and social cohesion.

 
 

Source médiatique

 
 

Le Burkina Faso en tête de liste des crises les plus négligées au monde

Le rapport annuel du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), intitulé « Les crises de déplacement les plus négligées dans le monde-2022 », a classé le Burkina Faso au premier rang des crises humanitaires les plus négligées dans le monde.

Le rapport souligne que plus de 14 000 personnes ont été tuées au cours des cinq dernières années, dont la moitié depuis janvier 2022. Plus de deux millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays. Selon le NRC, le Burkina Faso endure « la crise la plus négligée au monde », dépassant des pays tels que la République démocratique du Congo, la Colombie, le Soudan et le Venezuela.

Le rapport met également en évidence le faible niveau d'aide humanitaire accordée à la région, avec seulement 42 % des fonds demandés qui ont été versés en 2022, alors que 4,9 millions de personnes avaient besoin d'aide. Aussi, le NRC a souligné l'écart important entre les fonds nécessaires et les montants alloués, qualifiant cela de « traitement discriminatoire ».

L'instabilité politique dans le pays a également aggravé la crise, avec deux prises de pouvoir militaire à huit mois d'intervalle, la première en janvier ayant renversé le président démocratiquement élu.

Selon les prévisions de l'ONG, plus de 3,3 millions de personnes devraient souffrir de la faim cet été au Burkina Faso. Le NRC recommande de fournir une aide humanitaire en fonction des besoins des personnes touchées, plutôt que selon des intérêts géopolitiques ou l'attention médiatique accordée à certaines crises.

Burkina Faso tops the list of the world's most neglected crises

The annual report by the Norwegian Refugee Council (NRC), entitled "The World's Most Neglected Displacement Crises-2022", has ranked Burkina Faso as the world's most neglected humanitarian crisis.
The report highlights that more than 14,000 people have been killed in the last five years, half of them since January 2022. More than two million people have been internally displaced. According to the NRC, Burkina Faso is enduring "the most neglected crisis in the world", surpassing countries such as the Democratic Republic of Congo, Colombia, Sudan and Venezuela.
The report also highlights the low level of humanitarian aid granted to the region, with only 42% of the funds requested being disbursed in 2022, despite the fact that 4.9 million people were in need of aid. NRC also highlighted the significant gap between the funds needed and the amounts allocated, describing this as "discriminatory treatment".
Political instability in the country has also exacerbated the crisis, with two military takeovers within eight months of each other, the first in January toppling the democratically elected president.
According to the NGO's forecasts, more than 3.3 million people are expected to go hungry in Burkina Faso this summer. NRC recommends providing humanitarian aid based on the needs of the people affected, rather than on geopolitical interests or the media attention given to certain crises.

 
 

Djibrill Bassolé, prône le dialogue contre le terrorisme

La première édition des journées des alliances communautaires (JAC) se tiendra les 9 et 10 juin à Ouagadougou. Elle mettra à l'honneur les communautés peuhl et bobo. Cette initiative est organisée par le CENASA (Centre national des arts, du spectacle et de l'audiovisuel) en collaboration avec l'association Sud Emblèmes. L’objectif de cette journée est de renforcer les alliances culturelles entre les communautés liées par la parenté à plaisanterie, dans le but de promouvoir la cohésion sociale. Les organisateurs reconnaissent que les communautés font souvent face à des conflits et souhaitent encourager la tolérance, la communion et la cohésion entre elles.

L'une des particularités de ces journées est que la communauté mise à l'honneur aura l'occasion de convier une autre communauté liée par la parenté à plaisanterie à participer à l'événement.

Ces journées des alliances communautaires sont une occasion pour les communautés peuhl et bwaba, ainsi que d'autres communautés, de mettre en valeur leur culture, leurs traditions et leur patrimoine.

C'est également un moment propice pour promouvoir le dialogue intercommunautaire et l'harmonie sociale dans la société burkinabè.

Djibrill Bassolé advocates dialogue to combat terrorism

Burkina Faso's former foreign minister, Djibrill Bassolé, recently reiterated his call for dialogue to combat terrorism in the country, at the centenary celebrations of the Académie des sciences d'outre-mer, held in France on 26 May. In his view, dialogue is the only miracle remedy for dealing with the profound changes in the phenomenon of terrorism in Burkina Faso.
Djibrill Bassolé, who also held the post of Minister of Security from 2000 to 2007, says that terrorist attacks are no longer the result of incursions by jihadist groups who have come from outside to impose an Islamist ideology. On the contrary, they are the result of young Burkinabè who, faced with poverty and despair, join these jihadist movements.
He believes that problems of governance, the inequitable distribution of wealth between regions and instability are internal factors that contribute to this phenomenon. He believes that only an approach based on dialogue will enable the authorities to convince these populations to support the State and dissociate themselves from the jihadist movements, which he describes as "sellers of illusions".

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Sahel. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Sahel. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
soutien veille RCA