Des appels à soutenir le président de la transition et son gouvernement / De nouvelles manifestations dans la capitale burkinabè le 5 mars pour demander le départ définitif des forces militaires françaises ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS / SAHEL :  
Burkina Faso - 14 mars 2023

 
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L’actualité de la semaine a été marquée par des appels à soutenir le président de la transition et son gouvernement et par de nouvelles manifestations dans la capitale burkinabè le 5 mars pour demander le départ définitif des forces militaires françaises.

À l’instar de plusieurs pays du monde, le Burkina Faso a célébré la Journée internationale des droits des femmes.

Le 7 mars, lors d’une déclaration publique organisée par Children Believe (CB) et UNICEF dans le cadre du projet « construction de consensus communautaire pour mettre fin au mariage d’enfants, à l’excision et aux violences faites aux enfants dans la région de l’Est et du Centre-Est » les leaders religieux et coutumiers, à Koupéla, ce sont engagés à contribuer à l’abandon des pratiques de l’excision et du mariage d’enfants dans la région du Centre-est.

Le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) a interpellé les autorités à prendre leur responsabilité face aux tortures infligées à Monsieur Kafando par des groupes d’autodéfense « Koglwéogo » de Boulsa, localité située dans la région du Centre-Nord.

The news of the week was marked by calls to support the transitional president and his government and new demonstrations in the Burkinabe capital on 5 March to demand the definitive departure of French military forces.

Following the example of several countries in the world, Burkina Faso celebrated International Women's Rights Day, and on this occasion various actors were keen to call attention to and/or recall certain situations experienced by Burkinabe women.

On 7 March, during a public declaration organised by Children Believe (CB) and UNICEF as part of the project "Building community consensus to end child marriage, excision and violence against children in the East and Centre-East regions", religious and customary leaders in Koupéla committed themselves to contributing to the abandonment of excision and child marriage in the Centre-East region.

The Collectif contre l'Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) called on the authorities to take responsibility for the torture inflicted on Mr Kafando by the self-defence groups "Koglwéogo" in Boulsa, a locality in the Centre-North region.

 
 

Info phare – Source médiatique

 
 

Une manifestation pour demander le départ des forces françaises

Le 5 mars, à Ouagadougou, des manifestants venus de plusieurs provinces sous l’impulsion du Collectif des leaders panafricains (CLP) sont descendus dans les rues pour exiger « le départ définitif des militaires français » dans un délai de trois  semaines.

Les responsables du CLP expliquent que la raison de leur manifestation est le non-respect du délai d'un mois donné à la Task Force française Sabre pour quitter le territoire burkinabè. Ils préviennent que toute présence de militaires français dans le pays au-delà du 28 mars pourrait entraîner des actions regrettables, dont ils n'accepteront pas la responsabilité.

Le ton des manifestants envers la CEDEAO a été très critique, accusant l'organisation sous-régionale de s'opposer au désir du Burkina Faso de créer une Fédération avec le Mali et la Guinée Conakry.

Par ailleurs, un manifestant a exprimé son souhait de voir le Burkina renforcer ses relations avec la Russie à travers un partenariat mutuellement bénéfique, pour contrer l'impérialisme occidental.

Protesters demand the definitive departure of French military forces

On 5 March in Ouagadougou, demonstrators from several provinces, led by the Collective of Pan-African Leaders (CLP), took to the streets to demand "the definitive departure of the French military" within three (03) weeks.

The leaders of the CLP explain that the reason for their demonstration is the failure to respect the one-month deadline given to Task Force Sabre to leave the territory of Burkina Faso. They warned that any presence of French soldiers in the country beyond 28 March could lead to regrettable actions for which they would not accept responsibility.

The tone of the demonstrators towards ECOWAS was highly critical, accusing the sub-regional organisation of opposing Burkina Faso's desire to create a federation with Mali and Guinea despite.

Furthermore, one protester expressed his wish to see Burkina strengthen its relations with Russia through a mutually beneficial partnership, to counter Western imperialism.

 
 

Source Société civile

 
 

Appel à soutenir le président de la transition

Les membres du Mouvement patriotique le Faso libre ont appelé les Burkinabè à soutenir le Capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement pour la restauration effective de l’intégrité du territoire national, lors d’un point de presse.

Ils ont invité le président de la transition à convoquer de nouvelles assises nationales pour instaurer un cadre de dialogue entre les différents acteurs impliqués, notamment les forces de sécurité, les autorités coutumières et religieuses ainsi que les mouvements politiques, afin de résoudre les divergences et de contribuer à la pacification du territoire burkinabè.

Même si les autorités actuelles ont la volonté de lutter contre le terrorisme, des divergences demeurent au sein de l'armée, comme en témoignent les deux coups d'État. Bien que la solution militaire soit privilégiée dans la lutte contre le terrorisme, elle ne devrait pas, selon le Faso Libre,  être considérée comme la seule option envisageable, car certains combattants terroristes pourraient être engagés par ignorance ou par frustration.

Call to support the President of the Transition

Members of the "Mouvement patriotique le Faso libre" called on Burkinabè to support Captain Ibrahim Traoré and his government for the effective restoration of the integrity of the national territory during a press briefing.

They invited the president of the transition to convene new national meetings to establish a framework for dialogue between the various actors involved, including the security forces, customary and religious authorities, and political movements, in order to resolve differences and contribute to the pacification of Burkina Faso.

It should be noted that even if the current authorities are willing to fight terrorism, differences remain within the army, as evidenced by the two coups d'état. Moreover, although the military solution is preferred in the fight against terrorism, it should not be considered as the only option, as some terrorist fighters might be engaged out of ignorance or frustration.

 
 

Le CISC dénonce les tortures infligées à Moussa Kafando par Kogleweogo

Dans un communiqué daté du 4 mars, le Collectif contre l'Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) a dénoncé la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux montrant les tortures infligées à Moussa Kafando, également connu sous le nom de « Mogambo », par les groupes d'autodéfense Kogléweogo de Boulsa.

Moussa Kafando aurait été maltraité en raison de son intervention sur la détérioration de la situation sécuritaire, qui serait due à l'action de membres de la milice Kogléweogo de Boulsa, prétendument aux ordres de Boureima Nadbanka, alias « Namendé ». Ce dernier est en liberté provisoire depuis le 4 février dans le cadre de la procédure judiciaire relative au massacre de Yirgou.

Le CISC condamne ces actes criminels, contraires aux codes de la République, et réaffirme son soutien à la famille de Moussa Kafando qui mérite respect et considération.

Par ailleurs, il invite les autorités judiciaires et sécuritaires à interpeller les auteurs de ces actes, car la justice privée n’a pas de place dans un État de droit.

Le CISC souhaite également que le président de la transition intervienne pour recadrer certains civils et milices armés, qui comptent en leur sein des anciens bandits et criminels non repentis.

CISC denounces the torture of Moussa Kafando by Kogleweogo

In a press release dated 4 March, the Collectif contre l'Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) denounced the dissemination of a video on social networks showing the torture inflicted on Moussa Kafando, also known as "Mogambo", by the Kogléweogo self-defence groups of Boulsa. The latter was allegedly mistreated because of his intervention on the deterioration of the security situation, which was allegedly due to the action of members of the Kogléweogo militia of Boulsa, allegedly under the orders of Boureima Nadbanka, alias "Namendé". The latter has been provisionally released since 4 February 2020 in the context of the judicial proceedings relating to the Yirgou massacre.

The CISC firmly condemns these criminal acts, which are contrary to the codes of the Republic, and reaffirms its unwavering support for the family of Mr Kafando, who deserves respect and consideration.

It also calls on the judicial and security authorities to question the perpetrators of these acts, as private justice has no place in a state governed by the rule of law.

The CISC also hopes that the President of the transition will intervene to reorganise certain civilians and armed militias, which include unrepentant former bandits and criminals.

 
 

L'ONG Children Believe lutte contre les mutilations génitales féminines

Children Believe (CB) et l’UNICEF ont fait une déclaration publique conjointe le 7 mars, pour demander l’abandon des pratiques de l’excision et du mariage des enfants à Koupéla dans la région du Centre-est du Burkina Faso. Cette déclaration s'inscrit dans le cadre du projet « ZEMSE/DAGINDI », dont « l'Association solidarité action faire face (ASAFF) » est l'organe exécutif.

Les différentes autorités politiques, coutumières, religieuses et la communauté se sont engagées publiquement à bannir ces pratiques dans leurs communautés et à accompagner le projet. L'ONG Children Believe accompagne les différentes autorités et communautés pour un engagement public contre ces pratiques néfastes.

Children Believe fight against female genital mutilation

Children Believe (CB) and UNICEF made a joint public statement on 7 March 2023 calling for the abandonment of the practices of female genital mutilation and child marriage in Koupéla in the Centre-East region of Burkina Faso. This declaration is part of the "ZEMSE/DAGINDI" project, of which the Association "Solidarité action faire face (ASAFF)" is the executive body.

The various political, traditional and religious authorities and the community have publicly committed themselves to banning these practices in their communities and to supporting the project. The NGO Children Believe accompanies the various authorities and communities in their public commitment to combat these harmful practices.

 
 

Source médiatique

 
 

Retour sur la journée internationale des droits des femmes

Le 8 mars, le Burkina Faso a célébré la Journée internationale des droits des femmes à l’instar des autres pays du monde. À cette occasion, divers acteurs ont attiré l'attention sur des situations vécues par des femmes burkinabè.

Dans son message, la ministre de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille a choisi de dédier cette journée aux femmes déplacées internes ainsi qu'à celles des communautés hôtes qui sont vulnérables à cause de la crise sécuritaire qui affecte le pays.

La chercheuse à l’INSS/CNRST et chargée des questions de genre de l’association Racines, la docteure Lydia Rouamba, s'est penchée sur la question des femmes accusées de sorcellerie et exclues de leurs sociétés, et qui sont parfois soumises à des traitements inhumains. Bien que des dispositions judiciaires et des initiatives aient été mises en place pour lutter contre ce phénomène - monnaie courante dans certaines communautés, en particulier chez les Mossé - ces pratiques persistent.

Burkina Faso commemorated International Women's Rights Day

On 8 March, Burkina Faso celebrated International Women's Rights Day like other countries in the world.

On this occasion, various actors drew attention to situations experienced by Burkinabe women.

In her message, the Minister of Solidarity, Humanitarian Action, National Reconciliation, Gender and Family chose to dedicate the day to internally displaced women and women from host communities who are vulnerable because of the inaccessibility of resources and the security crisis affecting the country.

Dr Lydia Rouamba, a researcher at INSS/CNRST and in charge of gender issues at the association Racines, addressed the issue of women accused of witchcraft and excluded from their societies, who are sometimes subjected to inhumane treatment. Although legal provisions and initiatives have been put in place to combat this phenomenon, which is commonplace in certain communities in the country, particularly among the Mossé, the practices persist.

 
 

La culture, un atout pour faire face aux menaces sécuritaires

Le Burkina Faso, un pays riche de sa diversité culturelle et de ses us et coutumes, est fortement ébranlé depuis quelques années par une crise sécuritaire, socio-politique et humanitaire. Avec plus de 40 % du territoire sous contrôle terroriste, les autorités burkinabè ont priorisé l’aspect militaire pour la reconquête du territoire.

Le terrorisme combat également sur le plan idéologique et culturel. Maître Arnaud Ouédraogo aborde la question de l'importance de la culture dans la lutte contre l'insécurité et le terrorisme. Il s’appuie sur les attaques terroristes contre des lieux historiques et culturels. Selon lui, les groupes armés terroristes visent à détruire notre culture et notre histoire en s’attaquant aux écoles et aux lieux de savoir. Ils s’attaquent également aux légitimités politiques, économiques et sociales, dans le but de détruire les fondements des sociétés et mieux imposer leur propre vision du monde et contrôler les populations.

Pour Me Ouédraogo, la culture doit être considérée comme un rideau de fer contre la barbarie, une arme pour lutter contre l'insécurité et le terrorisme.

Culture, an asset in the fight against security threats

Burkina Faso, a country rich in cultural diversity and customs, has been severely shaken for several years by a security, socio-political and humanitarian crisis. With more than 40% of the territory under terrorist control, the Burkinabe authorities have prioritised the military aspect of reclaiming the territory. However, terrorism also fights on an ideological and cultural level.

It is in this sense that Me Arnaud Ouédraogo addresses the issue of the importance of culture in the fight against insecurity and terrorism. To defend his idea, the author relied on terrorist attacks against historical and cultural sites. According to him, armed terrorist groups aim to destroy our culture and history by attacking schools and places of knowledge. They also attack political, economic and social legitimacy, with the aim of destroying the foundations of societies and better imposing their own vision of the world and controlling the population.

For Mr Ouédraogo, culture should be considered as an iron curtain against barbarism, a weapon to fight against insecurity and terrorism.

 
 

Source religieuse

 
 

25e assemblée générale de l’Union fraternelle des croyants de Dori

L’Union fraternelle des croyants de Dori ( UFC-Dori) a tenu sa 25e assemblée générale ordinaire le 4 mars sous la présidence du gouverneur de la région. Les membres du conseil d’Administration et toutes les personnes qui participent à la vie de la structure étaient présents.

Pour le président du conseil d’administration, Olivier Souli Yimbi, la rencontre a permis de faire le point sur les activités menées durant l’année écoulée malgré les difficultés liées à l’insécurité. Des actions comme la construction des boulis (étangs aménagés) et des forages ont été réalisées.

Des personnes déplacées ont également été accueillies et des espaces leur ont été donnés pour exploitation.

Pour Mgr Laurent Dabiré, cette assemblée, permettra de relancer l’union, de remobiliser les énergies, d’encourager les gens à persévérer dans le dialogue, la fraternité, la solidarité pour un retour à la paix.

25th ordinary general assembly of the UFC-Dori

The Union fraternelle des croyants de Dori held its 25th ordinary general assembly on 4 March in Dori under the chairmanship of the governor of the region. The members of the board of directors and all those involved in the life of the structure were present at the event.

For the president of the board of directors, Olivier Souli Yimbi, the meeting was an opportunity to review the activities carried out during the past year despite the difficulties linked to insecurity. Actions such as the construction of bolls and boreholes have been carried out.

Displaced people have also been welcomed and given space to work.

For Mgr Laurent Dabiré, this assembly will enable the revival of unity, the remobilisation of energies, and the encouragement of people to persevere in dialogue, fraternity and solidarity for a return to peace.

 
 

Source institutionnelle

 
 

Contribution des œuvres cinématographiques à la préservation de la paix

Le 2 mars, en marge de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO), le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé une table ronde entre les instances de régulation de la communication de l'espace UEMOA et les acteurs du cinéma et de l'audiovisuel. Le thème de la rencontre portait sur les « cinémas d’Afrique et culture de la paix : rôle des instances africaines de régulation de la communication ».

Dans son allocution, le président du CSC, Abdoulazize Bamogo, a souligné l'influence des films sur le comportement des populations et l'importance de leur contribution à la préservation de la sécurité. Ainsi, les régulateurs ont décidé de travailler avec les acteurs du cinéma pour rendre leurs productions plus visibles sur les médias africains.

La table ronde a été présidée par le secrétaire exécutif du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), Rémi Prosper Moretti, qui a souligné l'importance de la culture pour la paix.

Cette rencontre s'inscrit dans un contexte difficile marqué par des attaques terroristes. Les acteurs présents à la rencontre espèrent obtenir des réponses pour mieux lutter contre la menace et contribuer à la construction d'une culture de la paix.

Contribution of cinematographic works to the preservation of peace

On 2 March, on the sidelines of the 28th edition of the Pan-African Film Festival of Ouagadougou (FESPACO), the Conseil supérieur de la communication (CSC) organised a round table between the communication regulatory authorities of the UEMOA region and cinema and audiovisual actors. The theme of the meeting was "African cinemas and culture of peace: role of African communication regulatory authorities".

In his speech, the president of the CSC, Abdoulazize BAMOGO, underlined the influence of films on the behaviour of populations and the importance of their contribution to the preservation of security. Thus, the regulators decided to work with film actors to make their productions more visible on the African media.

The round table was chaired by the executive secretary of the African Communication Regulation Authorities Network (ACRAN), Rémi Prosper Moretti, who stressed the importance of culture for peace.

This meeting takes place in a difficult context marked by terrorist attacks. The actors present at the meeting hope to obtain answers to better fight against the threat and contribute to the construction of a culture of peace.

 
 

Le ministère de l’action humanitaire veut mettre fin à la mendicité

Face au nombre accru de déplacés internes dans la ville de Ouagadougou , les autorités de la transition ont décidé par le biais du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille de procéder au retrait et à la réinsertion socioéconomique des femmes, jeunes et enfants déplacés et vulnérables .

À cet effet, une cérémonie officielle de lancement de l’opération s’est tenue le 4 mars à Ouagadougou. L’objectif principal de cette opération est de mettre fin à la mendicité de ces déplacés internes accueillis dans des quartiers périphériques de Ouagadougou. Après le lancement officiel, la délégation ministérielle s’est rendue sur deux sites pour rencontrer des femmes déplacées et des enfants qui vivent dans la rue, afin d’échanger avec eux.

The Ministry of Humanitarian Action reaches out to IDPs

Faced with the increased number of internally displaced persons in the city of Ouagadougou, the transitional authorities have decided through the Ministry of Solidarity, Humanitarian Action, National Reconciliation, Gender and Family to proceed with the withdrawal and socio-economic reintegration of displaced and vulnerable women, youth and children.

To this end, an official ceremony to launch the operation was held on 4 March in Ouagadougou. The main objective of this operation is to put an end to the begging of these internally displaced persons hosted in the outskirts of Ouagadougou. After the official launch, the ministerial delegation visited two sites to meet displaced women and children living on the street, in order to exchange with them.

 
 

Le représentant du PNUD rencontre la ministre des Affaires étrangères

Le haut représentant des Nations unies chargé des questions de développement Achim Steiner a rencontré la ministre des Affaires étrangères, Madame Olivia Rouamba,  le 5 mars pour s’imprégner de la situation sécuritaire du pays.

Lors de leur rencontre, la ministre a évoqué le Plan d’action qui a été initié par les autorités de la transition pour la stabilisation et le développement (PA-DS) du pays, et qui est axé sur la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité du territoire, la réponse à la crise humanitaire par des projets d’aide d’urgence, la refondation de l’État et l’amélioration de la gouvernance et la cohésion sociale.

Le représentant du PNUD a annoncé une visite technique de terrain au Burkina Faso afin de dégager avec les autorités burkinabè, des propositions concrètes en termes de développement.

UNDP representative meets with foreign minister

UN High Representative for Development Achim Steiner met with Foreign Minister Olivia Rouamba on 5 March to discuss the security situation in the country.

During their meeting, the Minister discussed the Action Plan for the Stabilisation and Development of the country (PA-DS), which was initiated by the transitional authorities and focuses on the fight against terrorism and the restoration of territorial integrity, the response to the humanitarian crisis through emergency aid projects, the rebuilding of the state and the improvement of governance and social cohesion.

The UNDP representative announced a technical field visit to Burkina Faso in order to identify concrete development proposals with the Burkinabe authorities.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Sahel. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Sahel. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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