Des détonations entendues suite à un incendie dans un dépôt de munitions ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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 VEILLE PHAROS / SAHEL : 
Burkina Faso - 16 février 2024

 
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L’actualité de la semaine a été marquée par de fortes détonations à Ouagadougou après un incendie dans un dépôt de munitions selon l'État-Major général des armées (EMGA).

Le ministre de l'Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a affirmé le 4 février que le Burkina Faso reste un membre de l'Union monétaire ouest-africaine (UMOA) tant que l'organisation ne dévie pas de ses principes fondamentaux, contrairement à ce qu'a fait la CEDEAO.

La Belgique a présenté, le 31 janvier, un nouveau programme de coopération avec le Burkina Faso pour la période 2023-2027 lors d’une audience avec le président de l’Assemblée Législative de Transition (ALT), Ousmane Bougma.

L'ONG Voix de Femmes a publié le 6 février, le rapport d’une rencontre de plaidoyer organisée avec les leaders religieux, coutumiers et administratifs, contre les mariages d'enfants et les mutilations génitales féminines (MGF) dans la région du Centre-Nord au Burkina Faso.

Dans un arrêté daté du 31 janvier, le ministre d’État, ministre de la Défense et des anciens combattants, a procédé à la radiation de l'adjudant-chef Dalibou Savadogo des Forces armées nationales pour avoir détourné des fonds destinés au paiement de la prime d'opération des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) à Samorogouan, dans la province du Kénédougou.

Le Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) a organisé le 5 février, une session de formation en droit international humanitaire (DIH) pour 25 formateurs des écoles et centres de formation des Forces de défense et de sécurité (FDS) à Koudougou.

L’association Le Grand Nahouri a organisé un forum à Pô, localité située dans la province du Nahouri, le 27 janvier afin de promouvoir la paix, la sécurité et la cohésion sociale entre les communautés.

Du 3 au 5 février, l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) ont organisé la première édition du Conseil national des Imams dans le but de rappeler le rôle des imams dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.

In the news this week detonations in Ouagadougou following a fire in an ammunition depot, according to the Armed Forces General Staff. fire in an ammunition depot, according to the Armed Forces General Staff (EMGA).

The Minister for the Economy and Finance, Aboubakar Nacanabo, stated on 4 February that Burkina Faso remains a member of the West African Monetary Union (UMOA) as long as the organisation does not deviate from its fundamental principles, contrary to what ECOWAS has done.
On 31 January, a new cooperation programme with Burkina Faso for the 2023-2027 at an audience with the President of the Transitional Legislative Assembly (ALT), Ousmane Bougma.

The NGO Voix de Femmes published the report of an advocacy meeting held with religious, customary and administrative and administrative leaders against child marriage and genital mutilation. and female genital mutilation (FGM) in the Centre-Nord region of Burkina Faso.

In an order dated 31 January, the Minister of State, Minister of Defence and Veterans removed Chief Warrant Officer Dalibou Savadogo from the National Armed Forces Forces for having embezzled funds intended for the payment of the bonus Volunteers for the Defence of the Homeland (VDP) in Samorogouan, in the province of Kénédougou.

The General Secretariat of de la défense nationale (SGDN), organised a training session on 5 February on International Humanitarian Law (IHL) for 25 trainers from Defence and Security Forces training centres of the Defence and Security Forces (FDS) in Koudougou.

The association Le Grand Nahouri organised a forum in Pô, in the province of Nahouri, 27 January to promote peace, security and social cohesion between communities.

From 3 to 5 February, the Association of Muslim Pupils and Students in Burkina (AEEMB) and the Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) organised the first first edition of the National Council of Imams with the aim of recalling the role imams in promoting peace, social cohesion and living together.

 
 

Info phare - Source institutionnelle

 
 

Des détonations entendues suite à un incendie dans un dépôt de munition

Le samedi 3 février, un incendie s'est déclaré dans un magasin de munitions sur les installations du camp de Yimdi, près de Ouagadougou, entraînant des détonations. Grâce à l'intervention rapide des sapeurs-pompiers, l'incendie a été rapidement maîtrisé. L'État-Major général des armées (EMGA) a rassuré la population en l'appelant à vaquer à ses occupations en toute quiétude.

Detonations heard following a fire at an ammunition depot


On Saturday 3 February, a fire broke out in an ammunition shop at the Yimdi camp, near Ouagadougou, causing detonations. Thanks to the rapid intervention of the fire brigade, the fire was quickly brought under control. The Armed Forces General Staff (EMGA) reassured the population, calling on them to go about their business in peace.

 
 

Source institutionnelle

 
 

Le Burkina Faso reste membre de l’UMOA

Le ministre de l'Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a affirmé lors d'une déclaration le 4 février que le Burkina Faso reste un membre de l'Union monétaire ouest-africaine (UMOA), tant que l'organisation ne dévie pas de ses principes fondamentaux, contrairement à ce qu'a fait la CEDEAO.

Selon Aboubakar Nacanabo, le départ simultané du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO entraînera une perte annuelle d'au moins 45 milliards de FCFA de prélèvements communautaires pour la CEDEAO.

Cette déclaration intervient dans un contexte où des pays membres de la CEDEAO, dont le Burkina Faso, ont exprimé des préoccupations quant à la gestion de l'organisation et ont envisagé de quitter l'union monétaire ouest-africaine. Le ministre insiste sur l'importance de rester fidèle aux principes fondateurs de l'UMOA pour garantir la stabilité économique et financière de la région.

Burkina Faso remains a member of WAMU

In a statement on 4 February, the Minister of the Economy and Finance, Aboubakar Nacanabo, said that Burkina Faso would remain a member of the West African Monetary Union (WAMU), as long as the organisation did not deviate from its fundamental principles, unlike ECOWAS.
According to Aboubakar Nacanabo, the simultaneous departure of Burkina Faso, Mali and Niger from ECOWAS will result in an annual loss of at least CFAF 45 billion in community levies for ECOWAS.
This statement comes at a time when a number of ECOWAS member countries, including Burkina Faso, have expressed concerns about the organisation's management and have considered leaving the West African monetary union. The Minister stressed the importance of remaining faithful to the founding principles of WAMU in order to guarantee the region's economic and financial stability.

 
 

La police burkinabè en tête du classement des Polices africaines

Selon une enquête publiée le 29 janvier par Afrobarometer, un réseau panafricain de recherches par sondage basé au Ghana, la Police Nationale du Burkina Faso occupe la première place dans le classement des Polices les plus respectueuses des droits des citoyens en Afrique. Cette enquête, réalisée dans trente-neuf pays africains, souligne que la Police burkinabè est la plus professionnelle et performante, mais aussi la plus accessible lorsqu'il s'agit de demander de l'assistance.

Ce classement positif intervient dans un contexte marqué par l'engagement de la Police Nationale dans la protection des personnes et des biens ainsi que dans la lutte contre le terrorisme. Cette performance est saluée comme un signe de motivation pour les policiers burkinabè et de fierté pour les citoyens qu'ils servent avec dévouement. Cependant, malgré ces réussites, des défis persistent, notamment dans la mise en place d'une police plus proactive et la lutte contre la corruption et les pratiques néfastes, afin de renforcer la crédibilité et la légitimité de cette institution.

L'enquête a mis également en lumière le rôle crucial des populations, qui soutiennent activement leur police dans ses missions régaliennes. Ainsi, la Police Nationale du Burkina Faso est présentée comme une force publique dévouée au service des citoyens.

Burkina Faso police top the list of African police forces

According to a survey published on 29 January by Afrobarometer, a pan-African survey research network based in Ghana, the Burkina Faso National Police ranks first among the police forces that most respect citizens' rights in Africa. The survey, carried out in thirty-nine African countries, highlights the fact that the Burkina Faso police force is the most professional and efficient, as well as the most accessible when it comes to requesting assistance.
This positive ranking comes against a backdrop marked by the National Police's commitment to the protection of people and property and the fight against terrorism. This performance is hailed as a sign of motivation for Burkina Faso's police officers and a source of pride for the citizens they serve with dedication. However, despite these successes, challenges remain, notably in the establishment of a more proactive police force and the fight against corruption and harmful practices, in order to strengthen the credibility and legitimacy of this institution.
The survey also highlighted the crucial role played by the public, who actively support their police in its regalian missions. In this way, the Burkina Faso National Police is presented as a public force dedicated to serving its citizens.

 
 

Un militaire radié pour des détournements de fonds destinés aux VDP

L'adjudant-chef Dalibou Savadogo a été radié des Forces armées nationales pour avoir détourné des fonds destinés au paiement de la prime d'opération des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) à Samorogouan, dans la province du Kénédougou. Cet acte a entraîné une démobilisation des VDP de cette commune.

Cet incident intervient dans un contexte où le président, le Capitaine Ibrahim Traoré, a promis une tolérance zéro pour les graves manquements qui pourraient compromettre la reconquête de l'intégrité territoriale. Quelques jours auparavant, le Capitaine Alira Elisée Martial Nayiré avait été radié pour ne pas avoir organisé sa troupe face à des terroristes malgré plusieurs alertes.

L'arrêté de radiation de l'adjudant-chef Dalibou Savadogo, signé par le ministre de la Défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly, précise qu'il s'agit d'une faute particulièrement grave consistant en la soustraction frauduleuse de la somme de 7 260 000 francs CFA destinés aux VDP. Cette action a eu un impact négatif sur la mobilisation des VDP de Samorogouan.

Les VDP, des civils appelés à soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la lutte contre le terrorisme, bénéficiaient d'une augmentation de leur prime mensuelle et d'autres avantages sous les instructions du président Traoré. Cependant, ce détournement de fonds soulève des préoccupations quant à la gestion transparente et efficace des ressources allouées.

Soldier disbarred for embezzling funds intended for VDPs

Chief Warrant Officer Dalibou Savadogo has been disbarred from the National Armed Forces for embezzling funds intended to pay the operational bonus of Volunteers for the Defence of the Homeland (VDP) in Samorogouan, in the province of Kénédougou. This act led to the demobilisation of the VDP in this commune.
This incident comes at a time when the President, Captain Ibrahim Traoré, has promised zero tolerance for serious breaches that could compromise the regaining of territorial integrity. A few days earlier, Captain Alira Elisée Martial Nayiré had been struck off for failing to organise his troop in the face of terrorists despite several warnings.
The decree striking off Chief Warrant Officer Dalibou Savadogo, signed by the Minister of Defence, Brigadier General Kassoum Coulibaly, states that he was guilty of a particularly serious offence involving the fraudulent removal of the sum of 7 million 260 thousand CFA francs intended for the VDP. This action had a negative impact on the mobilisation of the VDPs in Samorogouan.
The VDPs, civilians called upon to support the Defence and Security Forces (FDS) in the fight against terrorism, had received an increase in their monthly bonus and other benefits under the instructions of President Traoré. However, this misappropriation of funds raises concerns about the transparent and efficient management of the resources allocated.

 
 

La Belgique maintient son partenariat avec le Burkina Faso

La Belgique a présenté le 31 janvier un programme de coopération pour la période 2023-2027. Ce programme est une continuation du programme de 2019-2023, soulignant ainsi la continuité de l'engagement de la Belgique envers le Burkina Faso.

La Belgique reste impliquée dans plusieurs secteurs de développement au Burkina Faso, notamment dans le secteur agricole, dans l'éducation des jeunes, la santé sexuelle et reproductive, et la lutte contre les violences basées sur le genre.

L’ambassadeur de la Belgique a affirmé que son pays agissait en cohérence avec les autres États européens et s'alignait  sur le programme d'actions de développement du Burkina Faso.

Dans le contexte actuel du Burkina Faso et de la région, l'Ambassadeur a souligné l'importance de plaider en faveur du dialogue, à la fois au niveau national et international.

Belgium maintains its partnership with Burkina Faso

On 31 January, Belgium presented a cooperation programme for the period 2023-2027. This programme is a continuation of the 2019-2023 programme, underlining the continuity of Belgium's commitment to Burkina Faso.
Belgium remains involved in a number of development sectors in Burkina Faso, including agriculture, youth education, sexual and reproductive health, and the fight against gender-based violence.
The Belgian ambassador affirmed that his country was acting in coherence with the other European states and was in line with Burkina Faso's development action programme.
In the current context in Burkina Faso and the region, the Ambassador stressed the importance of advocating dialogue, both nationally and internationally.

 
 

Source société civile

 
 

Plaidoyer contre les mariages d'enfants et les mutilations génitales féminines

L'ONG Voix de Femmes a publié le 6 février, le rapport d'activité d’une rencontre de plaidoyer qui s'est tenue le 28 décembre à Kaya, dans la région du Centre-Nord, visant à mobiliser les leaders religieux, coutumiers et administratifs dans la lutte contre les mariages d'enfants et les mutilations génitales féminines (MGF) dans la région.

La rencontre, présidée par un représentant du gouverneur de la région, a réuni 80 participants représentant diverses communautés religieuses et coutumières, ainsi que des responsables administratifs et des membres de la société civile. Plusieurs communications ont été animées sur les violences basées sur le genre, les MGF, les mariages d'enfants et les stratégies nationales pour les éliminer, suivies de débats et d'échanges.

Le renforcement de la collaboration entre les leaders coutumiers et religieux pour mener des actions conjointes de sensibilisation, l'intensification des plaidoyers auprès des autorités locales et nationales, la promotion de l'éducation des filles et des femmes et la mise en place de mécanismes de suivi et d'évaluation font partie des recommandations.

Selon le rapport, la rencontre a été considérée comme un succès, avec une participation active et un engagement clair en faveur de la lutte contre les MGF et les mariages d'enfants. Des engagements ont été pris afin de prendre en compte les recommandations dans les actions futures de plaidoyer et de sensibilisation menées par l'ONG Voix des Femmes et ses partenaires.

Advocacy against child marriage and female genital mutilation

On 6 February, the NGO Voix de Femmes published the progress report on an advocacy meeting held on 28 December in Kaya, in the Centre-Nord region, aimed at mobilising religious, customary and administrative leaders in the fight against child marriage and female genital mutilation (FGM) in the region.
The meeting, chaired by a representative of the regional governor, was attended by 80 participants representing various religious and customary communities, as well as administrative officials and members of civil society. Several presentations were given on gender-based violence, FGM, child marriages and national strategies to eliminate them, followed by debates and exchanges.
The recommendations included strengthening collaboration between traditional and religious leaders to conduct joint awareness-raising campaigns, stepping up advocacy with local and national authorities, promoting education for girls and women, and setting up monitoring and evaluation mechanisms.
According to the report, the meeting was considered a success, with active participation and a clear commitment to the fight against FGM and child marriage. Commitments were made to take the recommendations into account in future advocacy and awareness-raising activities carried out by the NGO Voix des Femmes and its partners.

 
 

Première édition du Conseil national des Imams

La première édition du Conseil national des Imams s'est tenue à Ouagadougou du 3 au 5 février. L'événement était organisé par l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI).

Le thème principal de l'événement était « Imamat dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire », soulignant l'importance du rôle des imams dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. Les participants, composés d'une centaine d'imams et de recteurs des deux structures, ont discuté des défis auxquels ils sont confrontés en tant que leaders religieux dans un pays confronté à des crises sécuritaires et humanitaires.

Le président du CERFI, Dr Hamidou Yaméogo, a souligné l'importance de l'imam en tant que modèle et guide spirituel. Il a exhorté les imams à adopter un discours rassembleur et équilibré, particulièrement dans des moments difficiles, et à contribuer à la déconstruction du discours terroriste à travers leurs enseignements.

L'imam Tiégo Tiemtoré, porte-parole du collège des imams, a souligné l'importance d'une approche lucide dans un contexte sécuritaire et humanitaire, appelant à plus de solidarité envers les personnes déplacées.

First edition of the National Council of Imams

The first National Council of Imams was held in Ouagadougou from 3 to 5 February. The event was organised by the Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) and the Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI).
The main theme of the event was "Imamat in a context of security and humanitarian crisis", underlining the importance of the role of imams in promoting peace, social cohesion and living together. The participants, made up of around a hundred imams and rectors from the two organisations, discussed the challenges they face as religious leaders in a country facing security and humanitarian crises.
The President of CERFI, Dr Hamidou Yaméogo, stressed the importance of the imam as a role model and spiritual guide. He urged imams to adopt a unifying and balanced discourse, particularly in difficult times, and to contribute to deconstructing terrorist discourse through their teachings.
Imam Tiégo Tiemtoré, spokesman for the College of Imams, stressed the importance of a clear-sighted approach in a security and humanitarian context, calling for greater solidarity with displaced persons.

 
 

Formation des FDS au droit international humanitaire

Le Secrétariat général de la défense nationale (SGDN), a organisé le 5 février, une session de formation en droit international humanitaire (DIH) pour 25 formateurs des écoles et centres de formation des Forces de défense et de sécurité (FDS) à Koudougou. Cette formation vise à doter ces formateurs d'outils pour améliorer leur efficacité sur les théâtres d'opérations.

L'objectif principal de la formation était de disposer d'une masse critique de formateurs en DIH au sein des FDS. Les participants sont formés sur les règles et principes du DIH, ainsi que sur les techniques de formation des adultes.

Le colonel major Ousmane Traoré, secrétaire général de la défense nationale, a souligné que la montée en puissance des unités dans le cadre de la reconquête du territoire, nécessite des unités professionnelles capables de faire face à des affrontements.

Le colonel Jean Célestin Ouattara, coordonnateur de la cellule DIH du ministère de la Défense et des anciens combattants, a souligné l'importance du respect des règles de guerre énoncées dans le DIH pour garantir que les soldats se comportent correctement sur le terrain, conformément aux accords et conventions internationaux signés par le Burkina Faso.

Training the FDS in international humanitarian law

On 5 February, the General Secretariat for National Defence (SGDN) organised a training session in international humanitarian law (IHL) for 25 trainers from Defence and Security Forces (FDS) schools and training centres in Koudougou. The aim of the training was to equip these trainers with tools to improve their effectiveness in theatres of operations.
The main objective of the training was to create a critical mass of IHL trainers within the FDS. Participants are trained in the rules and principles of IHL, as well as adult training techniques.
Colonel Major Ousmane Traoré, Secretary General of National Defence, emphasised that the increase in the strength of units as part of the reconquest of the territory requires professional units capable of dealing with confrontations.
Colonel Jean Célestin Ouattara, coordinator of the IHL unit at the Ministry of Defence and Veterans, stressed the importance of respecting the rules of war set out in IHL to ensure that soldiers behave correctly in the field, in accordance with the international agreements and conventions signed by Burkina Faso.

 
 

Célébration du Nabasga

La 19e édition du Nabasga s’est déroulée le 3 février et était placée sous le thème de la « Confiance ». La cérémonie a attiré la présence de nombreuses personnalités coutumières et administratives.

Le Nabasga est une cérémonie traditionnelle destinée à remercier les ancêtres pour la saison agricole écoulée. À cette occasion, le chef demande des bénédictions pour une prochaine saison agricole fructueuse, une excellente santé pour la population, et la paix dans la cité.

Le chef a encouragé la confiance envers les dirigeants, qu'ils soient autorités coutumières, religieuses, administratives ou politiques. Il a également appelé à l'unité face au terrorisme.

En outre, le chef d’Issouka a exprimé son souhait de célébrer le 20e Nabasga dans un climat de paix, de solidarité et de sécurité. La cérémonie a pris fin dans un climat de symbiose avec le traditionnel zoom-koom du chef.

Celebration of the Nabasga

The 19th edition of the Nabasga took place on 3 February under the theme of "Confidence". The ceremony was attended by many traditional and administrative figures.
The Nabasga is a traditional ceremony designed to thank the ancestors for the past agricultural season. On this occasion, the chief asks for blessings for a fruitful next agricultural season, excellent health for the population, and peace in the city.
The chief encouraged people to have confidence in their leaders, be they customary, religious, administrative or political authorities. He also called for unity in the face of terrorism.
The Issouka chief also expressed his wish to celebrate the 20th Nabasga in a climate of peace, solidarity and security. The ceremony ended in an atmosphere of symbiosis with the traditional zoom-koom of the chief.

 
 

La paix et la cohésion sociale au cœur d’un forum à Nahouri

Un forum a été organisé par l'association Le Grand Nahouri dans la province du Nahouri, spécifiquement à Pô, le 27 janvier.  L'objectif principal du forum était de faire de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale des priorités et de mobiliser la communauté autour de ces valeurs.

La cérémonie d'ouverture a vu la présence d'Auguste Kinda, Haut-commissaire de la province, d’Aimé Grégoire Yaguibou, DG des infrastructures et président de la cérémonie, ainsi que de Bozoum Sia représentant les parrains Esaïe Tagnabou, Abdoulaye Gnané et Karim Bouliou.

Les organisateurs ont exprimé leur engagement à transformer les conclusions du forum en actions concrètes pour renforcer la paix et la sécurité dans la région. Le forum a réuni des représentants de la tradition, des responsables chrétiens et musulmans, ainsi que des membres des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Le Haut-commissaire de la province a salué l'initiative et a souligné l'importance de l'unité pour aborder les défis cruciaux de la province.

Peace and social cohesion at the heart of a forum in Nahouri

A forum was organised by the association Le Grand Nahouri in the province of Nahouri, specifically in Pô, on 27 January. The main aim of the forum was to make peace, security and social cohesion priorities and to mobilise the community around these values.
The opening ceremony was attended by Auguste Kinda, provincial high commissioner, Aimé Grégoire Yaguibou, director general of infrastructures and chairman of the ceremony, and Bozoum Sia, representing the sponsors Esaïe Tagnabou, Abdoulaye Gnané and Karim Bouliou.
The organisers expressed their commitment to turning the forum's conclusions into concrete action to strengthen peace and security in the region. The forum brought together traditional representatives, Christian and Muslim leaders, and members of the Defence and Security Forces (FDS).
The provincial High Commissioner welcomed the initiative and stressed the importance of unity in tackling the province's crucial challenges.

 
 

La COSC/BF apporte son soutien au président de la transition

Les chefs d'État du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont annoncé conjointement le retrait de leurs pays de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). La Coordination des Organisations de la société civile du Burkina Faso (COSC/BF) a exprimé son soutien à cette décision et a appelé les peuples de l'AES, en particulier ceux du Burkina Faso, à rester vigilants.

Le porte-parole de la coalition, Zakaria Tagnan, a salué la création de l'Alliance des États du Sahel et qualifié la décision de retrait de la CEDEAO de courageuse et historique. Toutefois, il a déploré des critiques et des tentatives de déstabilisation, tant internes qu'externes, en réaction à ces décisions.

La COSC/BF a averti les peuples de l'Alliance des États du Sahel de rester vigilants et de prendre des mesures pour faire face à toute tentative de perturbation de la transition en cours. Elle a également appelé les autorités coutumières et religieuses à se mobiliser en faveur de la transition, soulignant l'importance de défendre les intérêts fondamentaux de la patrie.

COSC/BF lends its support to the President of the Transition

The heads of state of Burkina Faso, Mali and Niger have jointly announced their countries' withdrawal from the Economic Community of West African States (ECOWAS). The Coordination des Organisations de la Société Civile du Burkina Faso (COSC/BF) expressed its support for this decision and called on the peoples of the ESA, particularly those of Burkina Faso, to remain vigilant.
The coalition's spokesman, Zakaria Tagnan, welcomed the creation of the Alliance of Sahel States and described ECOWAS's decision to withdraw as courageous and historic. However, he deplored the criticism and attempts at destabilisation, both internal and external, in response to these decisions.
COSC/BF warned the peoples of the Alliance of Sahel States to remain vigilant and to take measures to deal with any attempt to disrupt the ongoing transition. It also called on customary and religious authorities to mobilise in support of the transition, stressing the importance of defending the fundamental interests of the homeland.

 
 

La CARFO apporte un soutien financier au Centre de santé des armées

La Caisse Autonome de Retraite des Fonctionnaires (CARFO) a remis le 6 février un chèque de plus de 268 millions de FCFA au Centre de santé des armées, lors d'une cérémonie au « camp Général Aboubakar Sangoulé Lamizana » à Ouagadougou.

Le montant de ce chèque, remis en présence du ministre de la Défense et des anciens combattants, le général de brigade Kassoum Coulibaly, sera utilisé pour la construction d'une nouvelle salle de laboratoire, la rénovation des anciennes salles de laboratoire, et l'acquisition d'équipements médicaux pour la clinique de médecine physique et de réadaptation du centre médical.

Le directeur général de la CARFO, Hyacinthe Tamalgo, a souligné que cette action s'inscrit dans le cadre de la responsabilité sociétale de l'entreprise et contribue à l'amélioration continue de la qualité des services rendus aux assurés.

Le ministre de la Défense a salué cette initiative, déclarant que le soutien financier apporte un soulagement au service de santé des armées confronté à des défis importants en raison de l'augmentation de la charge de travail due à la lutte contre le terrorisme. Il a appelé d'autres structures à suivre l'exemple de la CARFO.

Le Centre de santé des armées « Camp Général Aboubakar Sangoulé Lamizana » prend en charge les blessés de guerre et offre des soins aux familles des membres des forces de défense et de sécurité.

CARFO provides financial support to the Armed Forces Medical Centre

On 6 February, the Caisse Autonome de Retraite des Fonctionnaires (CARFO) presented a cheque for more than 268 million CFA francs to the Armed Forces Health Centre, at a ceremony held at Camp Général Aboubakar Sangoulé Lamizana in Ouagadougou.
The cheque, presented in the presence of the Minister of Defence and Veterans, Brigadier General Kassoum Coulibaly, will be used to build a new laboratory, renovate the old laboratory rooms, and purchase medical equipment for the medical centre's physical medicine and rehabilitation clinic.
CARFO's Managing Director, Hyacinthe Tamalgo, emphasised that this action was part of the company's corporate social responsibility and contributed to the ongoing improvement in the quality of services provided to policyholders.
The Minister of Defence welcomed the initiative, saying that the financial support would bring relief to the armed forces health service, which was facing major challenges due to the increased workload resulting from the fight against terrorism. He called on other organisations to follow CARFO's example.
The "Camp Général Aboubakar Sangoulé Lamizana" Armed Forces Health Centre takes care of the war-wounded and provides care for the families of members of the defence and security forces.

 
 

Source  médiatique

 
 

Témoignage d’un journaliste burkinabè sur le racket routier en Côte d'Ivoire

Un journaliste du journal en ligne Lefaso.net s’est penché sur le phénomène du racket sur les routes reliant la Côte d'Ivoire au Burkina Faso. De retour de la Côte d’Ivoire où il est allé couvrir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le journaliste a pu constater ce que vivent certains passagers des compagnies de transports routiers inter-États reliant la Côte d’Ivoire au Burkina Faso.

D’après le journaliste, les passagers, qu'ils soient en règle ou non, sont soumis à cette extorsion à chaque étape du trajet, avec des agents de police de plus en plus audacieux dans leur quête de gains illégaux.

Le calvaire des passagers commence dès Korhogo, une grande ville située au nord de la Côte d'Ivoire, et se poursuit jusqu'à la frontière avec le Burkina Faso, avec une dizaine de postes de contrôle d'identité à franchir. À chaque arrêt, les passagers sont contrôlés et ceux qui ne sont pas en règle se voient contraints de payer des sommes allant jusqu'à 2000 francs CFA, sans aucun reçu en retour. Les journalistes eux-mêmes, normalement exemptés de ce traitement, sont victimes de cette escroquerie, avec leurs professions utilisées comme prétexte pour justifier des extorsions supplémentaires.

Au dernier poste avant la frontière ivoirienne, une scène de confiscation de documents se déroule, les passagers étant contraints de ranger leurs téléphones portables et de remettre leurs documents d'identité. Les passagers témoignent de la pression subie pour payer des pots-de-vin, souvent sans aucune justification valable. Les agents de police, bien organisés, stockent le butin dans des sacs visibles à la vue de tous, prêts à être partagés ultérieurement.

Ce racket, loin d'être isolé, est une pratique systémique qui persiste depuis des années, malgré les dénonciations répétées. Les passagers sont résignés à payer, préférant céder plutôt que de risquer de rester bloqués à la frontière.

Le montant collecté par ces pratiques frauduleuses est difficile à estimer, mais il représente un fardeau financier considérable pour les passagers, et une preuve accablante de la corruption rampante qui mine la confiance du public dans les autorités locales.

A Burkina Faso journalist talks about road racketeering in Côte d'Ivoire

A journalist from the online newspaper Lefaso.net has been looking into the phenomenon of racketeering on the roads linking Côte d'Ivoire and Burkina Faso. On his return from Côte d'Ivoire, where he covered the African Cup of Nations (CAN), the journalist was able to find out what some passengers on inter-state road transport companies linking Côte d'Ivoire to Burkina Faso are going through.
According to the journalist, passengers, whether legal or not, are subjected to extortion at every stage of the journey, with police officers becoming increasingly audacious in their quest for illegal gains.
The passengers' ordeal begins in Korhogo, a large town in the north of Côte d'Ivoire, and continues all the way to the border with Burkina Faso, where they have to pass through a dozen or so identity checkpoints. At each stop, passengers are checked and those who do not comply are forced to pay sums of up to 2,000 CFA francs, without any receipt in return. Journalists themselves, normally exempt from this treatment, are victims of this swindle, with their professions used as a pretext to justify further extortion.
At the last checkpoint before the border with Côte d'Ivoire, a scene of document confiscation took place, with passengers being forced to put away their mobile phones and hand over their identity documents. Passengers testify to the pressure they are under to pay bribes, often without any valid justification. The well-organised police officers store the loot in bags for all to see, ready to be shared later.
This racket, far from being isolated, is a systemic practice that has persisted for years, despite repeated denunciations. Passengers are resigned to paying, preferring to give in rather than risk being held up at the border.
The amount collected by these fraudulent practices is difficult to estimate, but it represents a considerable financial burden for passengers, and damning evidence of the rampant corruption that undermines public confidence in local authorities.

 
 

Des terroristes neutralisés à Tanwalbougou

L'armée burkinabè a détruit une grande base terroriste à Tanwalbougou, dans la province du Gourma. Cette opération a permis la découverte d'une importante logistique, y compris des camions volés, soigneusement dissimulés sous des arbres, dont certains avaient probablement été volés il y a plusieurs années.

Les Forces combattantes ont poursuivi leurs missions, détectant des criminels dans la zone de Nadiagou (Pama, Kompienga) le 2 février grâce à des renseignements précis. Les pilotes ont attendu la fin de leur pause en début d'après-midi avant de mener des frappes contre les criminels. La reconquête de l'intégrité territoriale semble être une priorité continue pour les autorités burkinabè.

Terrorists neutralised in Tanwalbougou

The Burkinabe army has destroyed a large terrorist base in Tanwalbougou, in the province of Gourma. This operation led to the discovery of extensive logistics, including stolen trucks, carefully hidden under trees, some of which had probably been stolen several years ago.
The fighting forces continued their missions, detecting criminals in the Nadiagou area (Pama, Kompienga) on 2 February thanks to precise intelligence. The pilots waited until the end of their break in the early afternoon before carrying out strikes against the criminals. Regaining territorial integrity appears to be an ongoing priority for the Burkina Faso authorities.

 
 

Une attaque terroriste repoussée dans la province de Ouargaye

Le 5 février, des groupes de terroristes ont attaqué une position des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) à Koogo, près de Ouargaye, dans la province du Koulpélogo.

Les forces de sécurité ont vaillamment repoussé les assaillants, les obligeant à prendre la fuite. Des frappes aériennes ont été appelées en renfort pour les suivre.

À Welgiemsifou, à trois kilomètres de Koogo, l’armée a causé des pertes importantes aux criminels. Certains rescapés ont abandonné leurs motos, tentant de fuir à pied, mais les Forces combattantes sont intervenues pour accomplir leur mission. Les opérations se poursuivent dans la région et ailleurs dans le but de rétablir la paix et la sécurité.

Terrorist attack repelled in Ouargaye province

On 5 February, groups of terrorists attacked a Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) position in Koogo, near Ouargaye, in the province of Koulpélogo.
The security forces valiantly repelled the attackers, forcing them to flee. Air strikes were called in to follow the fleeing column.
At Welgiemsifou, three kilometres from Koogo, the army inflicted heavy losses on the criminals. Some of the survivors abandoned their motorbikes and tried to flee on foot, but the fighting forces intervened to carry out their mission. Operations are continuing in the region and elsewhere with the aim of restoring peace and security.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Sahel. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Sahel. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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