Une délégation des Nations Unies rencontre le gouvernement ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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 VEILLE PHAROS / SAHEL : 
Burkina Faso -  19 octobre 2023

 
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L’actualité de la semaine a été marquée le 9 octobre par la remise au Premier ministre du rapport des travaux avec les forces vives des provinces sur les réformes politiques, institutionnelles et administratives, par le président de l'Assemblée législative de transition.

L'Assemblée Législative de Transition (ALT) du Burkina Faso a adopté en séance plénière le 5 octobre les projets de loi concernant une rectification de la loi de finances de l'État pour l'exercice 2023 et la création de la Caisse de dépôt et d'investissement du Burkina Faso (CDIBF).

Un collectif de neuf artistes burkinabè a produit une chanson dans laquelle ils appellent au retour de la quiétude, de la réconciliation nationale et du vivre-ensemble dans le pays. Ce projet a été réalisé en partenariat avec l'Union européenne (UE) et le ministère burkinabè en charge de la Réconciliation nationale.

Du 27 au 29 octobre se tiendra le festival international Pulaaku, un événement de promotion de la diversité culturelle burkinabè pour promouvoir la culture, la paix et la cohésion sociale.

The news of the week was marked on 9 October by the submission to the Prime Minister of the report on the work done with the driving forces of the provinces on political, institutional and administrative reforms, by the President of the Transitional Legislative Assembly.
At a plenary session on 5 October, Burkina Faso's Transitional Legislative Assembly (ALT) adopted bills to rectify the State Finance Act for the 2023 financial year and to create the Caisse de dépôt et d'investissement du Burkina Faso (CDIBF).
A collective of nine Burkinabè artists have produced a song calling for a return to peace, national reconciliation and living together in the country. The project was carried out in partnership with the European Union (EU) and the Burkina Faso ministry responsible for national reconciliation.
From 27 to 29 October, the international Pulaaku festival will be held, an event to promote the cultural diversity of Burkina Faso and to foster culture, peace and social cohesion.
The news of the week was marked on 9 October by the submission to the Prime Minister of the report on the work done with the driving forces of the provinces on political, institutional and administrative reforms, by the President of the Transitional Legislative Assembly.
At a plenary session on 5 October, Burkina Faso's Transitional Legislative Assembly (ALT) adopted bills to rectify the State Finance Act for the 2023 financial year and to create the Caisse de dépôt et d'investissement du Burkina Faso (CDIBF).
A collective of nine Burkinabè artists have produced a song calling for a return to peace, national reconciliation and living together in the country. The project was carried out in partnership with the European Union (EU) and the Burkina Faso ministry responsible for national reconciliation.
From 27 to 29 October, the international Pulaaku festival will be held, an event to promote the cultural diversity of Burkina Faso and to foster culture, peace and social cohesion.

 
 

Info phare - Source institutionnelle

 
 

Une délégation des Nations Unies rencontre le gouvernement

Une délégation des Nations Unies, dirigée par le représentant du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simao, a  rencontré des représentants du gouvernement burkinabè et des leaders religieux pour discuter de la situation.

Au cours de la réunion, les membres du gouvernement ont présenté la situation au Burkina Faso, en mettant en avant les évolutions résultant de l'engagement des forces combattantes sur le terrain et de la mobilisation générale de la population pour lutter contre le terrorisme. Ils ont également exprimé leur appréciation pour les actions des Nations Unies en faveur des populations burkinabè.

Le gouvernement a formulé des attentes, notamment la prise de résolutions par les Nations Unies visant à mobiliser la communauté internationale en soutien au Burkina Faso, ainsi que la levée de blocages pour permettre au pays d'acquérir le matériel nécessaire pour lutter contre le terrorisme.

Le représentant du Secrétaire général des Nations Unies s'est engagé à transmettre les préoccupations du gouvernement à l'ONU et à faire du Burkina Faso une priorité pour la communauté internationale.

UN delegation meets government

A delegation from the United Nations, led by the UN Secretary-General's Representative for West Africa and the Sahel, Leonardo Santos Simao, met with representatives of the Burkina Faso government and religious leaders to discuss the situation.
During the meeting, the members of the government presented the situation in Burkina Faso, highlighting the developments resulting from the commitment of the fighting forces on the ground and the general mobilisation of the population in the fight against terrorism. They also expressed their appreciation for the actions of the United Nations on behalf of the people of Burkina Faso.
The government expressed its expectations, in particular that the United Nations would adopt resolutions aimed at mobilising the international community in support of Burkina Faso, and that blockages would be lifted to enable the country to acquire the equipment it needs to fight terrorism.
The UN Secretary-General's representative undertook to convey the government's concerns to the UN and to make Burkina Faso a priority for the international community.

 
 

Source institutionnelle

 
 

Deux projets de loi adoptés par l'Assemblée législative de transition (ALT)

L'Assemblée Législative de Transition (ALT) du Burkina Faso s'est réunie en séance plénière le 5 octobre pour discuter de deux projets de loi : une rectification de la loi de finances de l'État pour l'exercice 2023 et la création de la Caisse de dépôt et d'investissement du Burkina Faso (CDIBF). Les deux projets de loi ont été adoptés à l'unanimité.

Le projet de loi rectificatif de la loi de finances de l'État pour 2023 vise à prendre en compte divers besoins supplémentaires de l'État, notamment liés à la crise sécuritaire, à l'amélioration de la prise en charge des populations touchées par cette crise, et à la résilience face aux effets de la crise russo-ukrainienne. Il comprend également des mesures visant à promouvoir la production agricole nationale, l'autosuffisance alimentaire, l'entrepreneuriat communautaire, et le soutien aux forces de Défense et de Sécurité.

Les députés ont adopté un projet de loi portant création de la Caisse de dépôt et d'investissement du Burkina Faso (CDIBF), qui vise à permettre au pays de réaliser d'importants investissements structurants. Ce projet de loi remplace la Caisse de dépôt et de Consignation, qui présentait des insuffisances selon la ministre déléguée chargée du Budget.

Two bills passed by the Transitional Legislative Assembly (TLA)

Burkina Faso's Transitional Legislative Assembly (ALT) met in plenary session on 5 October to discuss two bills: a rectification of the State Finance Act for the 2023 financial year and the creation of the Caisse de dépôt et d'investissement du Burkina Faso (CDIBF). Both bills were passed unanimously.
The bill amending the State Budget Act for 2023 aims to take into account various additional needs of the State, in particular related to the security crisis, improving care for populations affected by this crisis, and resilience in the face of the effects of the Russian-Ukrainian crisis. It also includes measures to promote national agricultural production, food self-sufficiency, community entrepreneurship and support for the defence and security forces.
The MPs adopted a bill creating the Caisse de dépôt et d'investissement du Burkina Faso (CDIBF), which aims to enable the country to make major structural investments. This bill replaces the Caisse de Dépôt et de Consignation, which had a number of shortcomings, according to the Minister Delegate for the Budget.

 
 

Les provinces présentent leurs réformes après un travail en profondeur

Le 9 octobre, le président de l'Assemblée législative de transition a remis le rapport général issu des « journées d’échanges avec les forces vives des régions sur les réformes politiques, institutionnelles et administratives de la transition » au Premier ministre. Il contient des réformes politiques, institutionnelles et administratives pour la transition en cours.

Ont pris part à ces travaux les représentants des forces vives des provinces de chaque région désignés à l’issue des concertations provinciales. Il s’agit de cadres de concertation régionaux (notabilités religieuses, coutumières et traditionnelles), de responsables d’Organisations régionales de la société civile (OSC), de représentants des partis politiques, des forces de défense et de sécurité (FDS), du secteur privé, des associations de développement, d’Organisations non gouvernementales (ONG) et enfin, de représentants des universités et des centres de recherche implantés dans les régions .

Leurs recommandations sont le résultat des travaux de 1 300 personnes, soit un effectif moyen de cent (100) représentants par région, avec une moyenne de 12 heures de séances d’échanges avec les forces vives de chaque région en deux (2) jours de consultations.

Outre les 21 réformes proposées par le gouvernement, les forces vives des régions ont formulé 25 autres réformes. Parmi les réformes proposées, on note l’institution d'un plafonnement des dépenses des campagnes électorales, la réglementation du financement privé des partis politiques, la révision du code et du fichier électoral, l’adoption d’une nouvelle Constitution, la relecture de la loi sur les libertés d’association, le renforcement de la supervision des activités politiques et associatives, la systématisation du recrutement par appel à candidatures des directeurs généraux des entreprises et des établissements publics, la stabilisation du nombre et de la nomenclature des ministères dans une loi et dans la Constitution, la détermination d'une orientation politique et stratégique en matière de coopération et si besoin, la révision de certains accords internationaux,  la suppression des institutions non indispensables et le renforcement de l’indépendance de la justice.

The provinces present their reforms after in-depth work


On 9 October, the President of the Transitional Legislative Assembly presented the Prime Minister with the general report resulting from the "days of exchange with the driving forces of the regions on the political, institutional and administrative reforms of the transition". It contains political, institutional and administrative reforms for the current transition.


The meeting was attended by representatives of the "forces vives" of the provinces in each region, appointed at the end of provincial consultations. These included regional consultation frameworks (religious, customary and traditional leaders, heads of regional civil society organisations (CSOs), representatives of political parties, the defence and security forces (FDS), the private sector, development associations, non-governmental organisations (NGOs) and representatives of universities and research centres based in the regions.


Their recommendations are the result of the work of 1,300 people, i.e. an average of one hundred (100) representatives per region, with an average of 12 hours of discussion sessions with the driving forces of each region over two (2) consultation days.

In addition to the 21 reforms proposed by the government, the regional stakeholders formulated 25 other reforms. Among the reforms proposed were the introduction of a ceiling on electoral campaign expenditure, regulation of private funding of political parties, revision of the electoral code and electoral roll, adoption of a new constitution, review of the law on freedom of association, increased supervision of political activities and associations, systematising the recruitment of managing directors of public companies and establishments by competitive tender, stabilising the number and nomenclature of ministries in a law and in the constitution, determining a political and strategic direction for cooperation and, if necessary, revising certain international agreements, abolishing unnecessary institutions and strengthening the independence of the judiciary.

 
 

Source société civile

 
 

Première édition de la Rencontre des cadres musulmans (ReCaM 2023)

Le Cercle d'études, de recherche et de formation islamique (CERFI), en collaboration avec la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB), organise la première édition de la Rencontre des cadres musulmans (ReCaM 2023) à Ouagadougou. Cette initiative témoigne de l'engagement des cadres musulmans du Burkina Faso envers leur pays et leur volonté de contribuer à la résolution des problèmes actuels.

L'objectif de cette rencontre est de permettre aux cadres musulmans de réfléchir ensemble aux défis auxquels fait face le pays. La thématique générale de l'événement est : « communauté islamique du Burkina Faso et grands défis de la nation : quelle contribution des cadres musulmans ? »

Le premier panel aborde la question de l'extrémisme, de la radicalisation et du terrorisme au Burkina Faso, en mettant l'accent sur la contribution des cadres musulmans à la promotion de la paix. Le deuxième panel se penche sur la réconciliation, la cohésion sociale et la gouvernance exemplaire, des éléments clés pour la stabilité et le progrès du pays. Enfin, le troisième panel explore la manière dont les cadres musulmans peuvent contribuer à une meilleure organisation de la communauté islamique au Burkina Faso.

First edition of the Rencontre des cadres musulmans (ReCaM 2023)

The Cercle d'études, de recherche et de formation islamique (CERFI), in collaboration with the Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB), is organising the first edition of the Rencontre des cadres musulmans (ReCaM 2023) in Ouagadougou. This initiative reflects the commitment of Burkina Faso's Muslim leaders to their country and their desire to help resolve current problems.

The aim of the meeting is to enable Muslim leaders to reflect together on the challenges facing the country. The general theme of the event is "Burkina Faso's Islamic community and the major challenges facing the nation: what contribution can Muslim leaders make?

The first panel addresses the issue of extremism, radicalisation and terrorism in Burkina Faso, with a focus on the contribution of Muslim leaders to promoting peace. The second panel looks at reconciliation, social cohesion and exemplary governance, key elements for the country's stability and progress. Finally, the third panel explores how Muslim leaders can contribute to a better organisation of the Islamic community in Burkina Faso.

 
 

Appel urgent du Mouvement Citoyen de la Diaspora burkinabè

L'appel du Mouvement Citoyen de la Diaspora burkinabè est un appel urgent aux leaders politiques, coutumiers, associatifs, religieux pour qu'ils entreprennent des ajustements personnels et collectifs.

Le Mouvement souligne que les autorités de la transition devraient porter une part de responsabilité dans la situation nationale actuelle, tout comme les leaders politiques, coutumiers, religieux, et la société civile. Chacun est appelé à réfléchir sur son rôle, à reconnaître ses erreurs, et à s'engager solennellement à ne plus les répéter.

Le Mouvement a évoqué les défis auxquels sont confrontés les leaders d’opinion, tels que la peur de représailles de la part de certains soutiens de la transition si l’opinion donnée est opposée à celle des autorités de la transition, les affaires judiciaires en cours, les divisions politiques et les rivalités.

Le Mouvement souligne que les Burkinabè partagent un destin commun et qu'il est impératif de travailler ensemble pour résoudre les problèmes du pays.

Enfin, le Mouvement insiste sur l'importance de mettre de côté les intérêts personnels et les luttes de factions au profit de l'intérêt national. Il appelle à une introspection collective suivie d'une mobilisation responsable pour éviter un effondrement du pays.

Urgent appeal from the Burkinabe Diaspora Citizens' Movement

The appeal of the Burkinabè Diaspora Citizens' Movement is an urgent appeal to political, customary, associative and religious leaders to undertake personal and collective adjustments.
The Movement stresses that the transitional authorities should bear some responsibility for the current national situation, as should political, customary and religious leaders and civil society. Everyone is called upon to reflect on their role, recognise their mistakes and solemnly undertake not to repeat them.
The Movement referred to the challenges facing opinion leaders, such as the fear of reprisals from certain supporters of the transition if the opinion given is opposed to that of the transitional authorities, ongoing court cases, political divisions and rivalries.
The Movement stresses that the people of Burkina Faso share a common destiny and that it is imperative to work together to resolve the country's problems.
Finally, the Movement stresses the importance of putting aside personal interests and factional struggles in favour of the national interest. It calls for collective introspection followed by responsible mobilisation to avoid the country collapsing.

 
 

Les journalistes sont opposés à la réforme du CSC

Les Organisations professionnelles des médias au Burkina Faso ont rejeté l'adoption du projet de loi sur le Conseil supérieur de la communication (CSC) lors d'une conférence de presse le 5 octobre.

Les principales préoccupations des Organisations professionnelles des médias concernent les modifications apportées au fonctionnement du CSC, telles que l'élargissement de ses compétences, la fixation de profils obligatoires pour les membres et un changement dans le mode de désignation de son président.

Le président du Centre national de presse Norbert Zongo, Guezouma Sanogo, a exprimé le point de vue des médias en affirmant que ce projet de loi remet en question la liberté de la presse. Il a souligné que le gouvernement semble vouloir s'ingérer dans la régulation des médias en modifiant le mode de désignation du président du CSC.

 Cette modification donnerait au président du pays le pouvoir de nommer le président du CSC parmi ses membres, ce qui est vu comme une menace pour l'indépendance de cet organe.

Les journalistes se sentent également déçus par le fait que leurs demandes n'aient pas été prises en compte, notamment celle d'obtenir cinq places de conseillers pour les journalistes au sein du CSC. Ils estiment que ces changements ne sont pas en faveur de la presse et de la démocratie.

Journalists oppose reform of the CSC

At a press conference on 5 October, professional media organisations in Burkina Faso rejected the adoption of the draft law on the Conseil supérieur de la communication (CSC).
The main concerns of the professional media organisations relate to the changes made to the functioning of the CSC, such as the extension of its remit, the setting of mandatory profiles for members and a change in the method of appointing its president.
The president of the Centre national de presse Norbert Zongo, Guezouma Sanogo, expressed the media's point of view, saying that this bill calls into question the freedom of the press. He pointed out that the government seems to want to interfere in media regulation by changing the way the president of the CSC is appointed.
This change would give the country's president the power to appoint the chairman of the CSC from among its members, which is seen as a threat to the independence of this body.
Journalists also feel disappointed that their demands have not been taken into account, in particular that of obtaining five advisory places for journalists on the CSC. They believe that these changes are not in favour of the press or democracy.

 
 

La FBFMP-SP apporte son soutien au président de la transition

La Fédération Burkind Faangf Meenga des Panafricanistes du Secteur Privé (FBFMP-SP) est une coalition d'associations de commerçants basée à Ouagadougou. Elle a été créée dans le but de soutenir la Transition en cours et de réorganiser le secteur privé.

La FBFMP-SP exprime son soutien au Capitaine Ibrahim Traoré, qui dirige la transition, ainsi qu'à toutes les autorités de la Transition. Elle se dit consciente des défis liés à la situation sécuritaire et s'engage à soutenir les autorités dans leurs efforts pour lutter contre le terrorisme.

Elle appelle les acteurs du secteur privé, hommes et femmes, à faire preuve d'un patriotisme inébranlable pour aider les autorités de la Transition à reconquérir le pays.

Des recommandations ont été formulées,  notamment la nécessité d'élaborer une nouvelle Constitution prenant en compte les sensibilités du secteur privé. Elle demande également des mesures pour la relance économique, telles que la révision du code douanier, la réduction des brigades mobiles du ministère du Commerce et la diminution des barrières douanières à l'intérieur du pays, ainsi que la réhabilitation du marché Sankarya yaar.

The FBFMP-SP lends its support to the President of the Transition

The Fédération Burkind Faangf Meenga des Panafricanistes du Secteur Privé (FBFMP-SP) is a coalition of traders' associations based in Ouagadougou. It was set up to support the current transition and reorganise the private sector.

The FBFMP-SP expresses its support for Captain Ibrahim Traoré, who is leading the transition, and for all the transition authorities. It is aware of the challenges posed by the security situation and undertakes to support the authorities in their efforts to combat terrorism.


It called on the private sector, men and women alike, to show unwavering patriotism in helping the transitional authorities to reclaim the country.

A number of recommendations were made, including the need to draw up a new constitution that takes account of the sensitivities of the private sector. It also called for measures to boost the economy, such as revising the customs code, reducing the number of mobile brigades at the Ministry of Trade, lowering customs barriers within the country, and rehabilitating the Sankarya yaar market.

 
 

Promouvoir la cohésion sociale et la paix à travers la musique

Le projet « Nos voix pour la paix » est une initiative culturelle au Burkina Faso visant à promouvoir la cohésion sociale et la paix à travers la musique et d'autres formes d'art. Le projet a été réalisé en partenariat avec l'Union européenne (UE) et implique neuf artistes burkinabè, dont Alif Naaba, Floby, Amzy, Kawayoto, Fleur, Flora Paré, ATT, Sissao, et Sydyr.

L'objectif principal du projet est de sensibiliser la population aux thèmes de la paix, de la réconciliation nationale, et de la coexistence pacifique en cette période difficile marquée par la crise sécuritaire au Burkina Faso.

Les artistes ont créé une chanson intitulée « Nos voix pour la paix » pour véhiculer ce message, et cette chanson est chantée en plusieurs langues nationales pour atteindre un public plus large.

Le projet comprend également une tournée de concerts live qui se déroulera dans huit villes du Burkina Faso, à savoir Ouagadougou, Kaya, Tenkodogo, Pô, Gaoua, Koudougou, Ouahigouya et Bobo Dioulasso. Ces concerts permettront aux artistes de communier avec le public et de renforcer le message de paix et de cohésion sociale.

Promoting social cohesion and peace through music

The "Nos voix pour la paix" project is a cultural initiative in Burkina Faso aimed at promoting social cohesion and peace through music and other art forms. The project was carried out in partnership with the European Union (EU) and involves nine Burkinabe artists, including Alif Naaba, Floby, Amzy, Kawayoto, Fleur, Flora Paré, ATT, Sissao and Sydyr.

The main aim of the project is to raise public awareness of the themes of peace, national reconciliation and peaceful coexistence at this difficult time, marked by the security crisis in Burkina Faso.

The artists have created a song entitled "Nos voix pour la paix" (Our voices for peace) to convey this message, and this song is being sung in several national languages to reach a wider audience.


The project also includes a tour of live concerts that will take place in eight towns in Burkina Faso: Ouagadougou, Kaya, Tenkodogo, Pô, Gaoua, Koudougou, Ouahigouya and Bobo Dioulasso. These concerts will enable the artists to connect with their audiences and reinforce the message of peace and social cohesion.

 
 

Un festival de la paix et de la cohésion sociale du 27 au 29 octobre

Le festival international Pulaaku, un événement de promotion de la diversité culturelle burkinabè se tient du 27 au 29 octobre à Ouagadougou sous le thème « Nos expressions culturelles au service de la cohésion sociale. Nous avons des panels ».

Ce festival est un cadre de promotion de la culture burkinabè en général et du Pulaaku en particulier. Le terme Pulaaku est un concept de vie, un ensemble de principes de valeur qui régissent la vie.

Il s’agit d’un événement dont l’objectif est d’amener des gens à s’asseoir, à se parler, à réfléchir, à donner des pistes de solution pour consolider la paix.

Toutes les composantes de la société sont représentées à ce festival afin de montrer que le peuple burkinabè est condamné à vivre ensemble.

A Festival of Peace and Social Cohesion from 27 to 29 October

The international Pulaaku festival, an event to promote Burkina Faso's cultural diversity, is being held from 27 to 29 October in Ouagadougou under the theme "Our cultural expressions at the service of social cohesion. We have panels".

This festival is a framework for promoting Burkinabe culture in general and Pulaaku in particular. The term Pulaaku is a concept of life, a set of value principles that govern life.
The aim of the event is to get people to sit down, talk, reflect and come up with solutions to consolidate peace.

All sections of society are represented at this festival to show that the people of Burkina Faso are condemned to live together.

 
 

Téné Hien promeut la Paix par la Communication Non Violente

Téné Thérèse Hien/Soma, est une militante engagée pour la paix et la justice au Burkina Faso. Elle utilise la Communication non violente (CNV) comme un outil puissant pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans un contexte de violence et de terrorisme dans son pays.

Enseignante de profession, elle a commencé à enseigner la CNV en réponse aux violences verbales et physiques en milieu scolaire. Elle a été inspirée par l'ouvrage de Marshall Rosenberg sur la CNV. Elle a depuis organisé des formations et des conférences sur la paix et la cohésion sociale, mettant en avant l'importance de la communication bienveillante et de l'empathie pour résoudre les conflits.

Pour Téné, l’enseignement de la CNV aux jeunes enfants est important pour les aider à devenir des artisans de la paix. Elle est convaincue que la CNV peut être un outil puissant pour créer un environnement propice à l'épanouissement des élèves et à l'amélioration des relations.

Ainsi, elle recommande l'utilisation des médias pour promouvoir la CNV comme un instrument efficace de prévention et de gestion des conflits, en particulier dans le contexte de la crise sécuritaire au Burkina Faso.

Téné Hien appelle à une réforme du système éducatif pour inclure une éducation empathique et souligne l'importance de préparer la génération future à construire une société plus juste et humaine.

Téné Hien promotes peace through Non-Violent Communication

Téné Thérèse Hien/Soma is a committed campaigner for peace and justice in Burkina Faso. She uses Non-Violent Communication (NVC) as a powerful tool to promote peace and social cohesion in a context of violence and terrorism in her country.

A teacher by profession, she began teaching NVC in response to verbal and physical violence in schools. She was inspired by Marshall Rosenberg's book on NVC. She has since organised training courses and conferences on peace and social cohesion, highlighting the importance of benevolent communication and empathy in resolving conflicts.

For Téné, teaching NVC to young children is important to help them become peacemakers. She is convinced that NVC can be a powerful tool for creating an environment in which pupils can flourish and relationships can improve.


She therefore recommends using the media to promote NVC as an effective tool for conflict prevention and management, particularly in the context of the security crisis in Burkina Faso.

Téné Hien calls for a reform of the education system to include empathic education and stresses the importance of preparing the future generation to build a more just and humane society.

 
 

Source médiatique

 
 

Bases terroristes détruites dans la province du Nayala

L'armée burkinabè a mené une opération militaire réussie contre une grande base terroriste située à Dièrè, dans la province du Nayala. Cette opération a été menée en réponse à des attaques terroristes survenues à Biba et To le 6 octobre, au cours desquelles des terroristes avaient attaqué les populations locales.

Après avoir perpétré ces attaques, un groupe d'une douzaine de criminels est retourné à To pour incendier des maisons avant de se replier vers leur base dans la forêt de Dièrè, à quelques kilomètres de Biba. L'armée burkinabè a pu localiser ces criminels, et des frappes aériennes ont été menées pour les neutraliser.

Terrorist bases destroyed in Nayala province

The Burkinabè army has carried out a successful military operation against a large terrorist base in Dièrè, in the province of Nayala. The operation was carried out in response to terrorist attacks in Biba and To on 6 October, during which terrorists attacked and terrorised the local population.

After carrying out these attacks, a group of a dozen criminals returned to To to set fire to houses before retreating to their base in the Dièrè forest, a few kilometres from Biba. The Burkinabe army was able to locate these criminals, and air strikes were carried out to neutralise them.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Sahel. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Sahel. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
soutien veille RCA