Le juge des référés ordonne la suspension des réquisitions ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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 VEILLE PHAROS / SAHEL : 
Burkina Faso - 21 décembre 2023

 
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L’actualité de la semaine a été marquée par l’ordre émis par le juge des référés de suspendre les réquisitions de Issaka Lingani, Bassirou Badjo et Rasmané Zinaba et la demande de l'annulation de la procédure de déploiement le 6 décembre.

Le 11 décembre, à l’occasion de la fête de l’Indépendance, le capitaine Ibrahim Traoré dans son adresse à la nation, a évoqué la sécurité, la promotion du développement économique local et la mobilisation de la population pour soutenir les efforts en cours.

Le 8 décembre à Ouagadougou, le ministère en charge de la Réconciliation nationale a organisé un atelier de validation du plan d’action intégré des stratégies nationales ainsi que du plan intégré de communication pour montrer l'engagement du gouvernement pour la paix et la stabilité.

Le 6 décembre à Ouagadougou, l'association Dialogue sans frontières a présenté une étude sur les pactes culturels de non-agression de la région du Centre-Est, dans le cadre du projet "Sous l’arbre à palabre : inclusion et dialogue pour le vivre-ensemble dans la paix".

Le 7 décembre à Ouagadougou, une conférence a été organisée à l’occasion de la 14e édition de la nuit d’hommage aux chefs coutumiers sous le thème "Chefferie coutumière et sursaut patriotique : engagement des chefs traditionnels pour une restauration totale de la patrie".

The news of the week were marked by the order issued by the urgente application judge to suspend the requisitions of Issaka Lingani, Bassirou Badjo and Rasmané Zinaba and the request for the cancellation of the deployment procedure on December 6th.

On December 11th, on the occasion of Independence Day, Captain Ibrahim Traoré, in his address to the nation, spoke of security, the promotion of local economic development and the mobilisation of the population to support ongoing efforts.

On December 8th in Ouagadougou, the Ministry responsible for National reconciliation organised a workshop to validate the integrated action plan for national strategies and the integrated communication plan, to demonstrate the Government's commitment to peace and stability.

On December 6th in Ouagadougou, the association Dialogue sans frontières presented a study on the cultural pacts of non-aggression in the Centre-Est region, as part of the project "Sous l'arbre à palabre: inclusion et dialogue pour le vivre-ensemble dans la paix" ("Under the palaver tree: inclusion and dialogue for living together in peace").

On 7 December in Ouagadougou, a conference was organised on the occasion of the 14th edition of the night of homage to customary chiefs, under the theme "Customary chieftainship and patriotic awakening: the commitment of traditional chiefs for the total restoration of the homeland."

 
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Info phare - Source institutionnelle

 
 

Suspension des réquisitions par le juge des référés

Le juge des référés a ordonné la suspension des réquisitions le 6 décembre pour certains individus comme Issaka Lingani, Bassirou Badjo et Rasmané Zinaba. Il a demandé l'annulation de la procédure de déploiement par le Commandement des opérations du théâtre national (COTN). Cela fait suite au rejet précédent de la demande de suspension par le tribunal administratif de Ouagadougou, une décision qui avait suscité une réaction mitigée.

L'enlèvement du Secrétaire général du Collectif contre l'impunité (CISC), Daouda Diallo, par des individus en tenue civile, suivi de la publication d'une image le montrant en tenue militaire armée, a ajouté du trouble à cette affaire.

Ces événements ont déclenché une vive réaction de la part des organisations de la société civile et des partis politiques, dénonçant des réquisitions sélectives et une tentative du pouvoir de réduire au silence les voix dissidentes.

Suspension of requisitions by the urgent application judge

The interim relief judge ordered the suspension of the requisitions on December 6th for certain individuals such as Issaka Lingani, Bassirou Badjo and Rasmané Zinaba. He also requested the cancellation of the deployment procedure by the National Theatre Operations Command (COTN). This follows the earlier rejection of the request for suspension by the Administrative Court of Ouagadougou, a decision that provoked a mixed reaction.

The kidnapping of the Secretary-general of the Collectif contre l'impunité (CISC), Daouda Diallo, by individuals dressed in civilian clothes, followed by the publication of an image showing him in armed military uniform, added further confusion to the case.

These events triggered a strong reaction from civil-society organisations and political parties, denouncing selective requisitions and an attempt by the authorities to silence dissident voices.

 
 

Source  institutionnelle

 
 

Le président de la transition s’adresse à la nation

A l’occasion de la commémoration de la fête de l’Indépendance du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, s’est adressé à la nation le 11 décembre. Plusieurs points ont été abordés : la sécurité, la promotion du développement économique local et la mobilisation de la population pour soutenir les efforts en cours.

Le président a rendu hommage à toutes les forces combattantes et à ceux qui contribuent aux efforts de paix dans le pays. Il a ensuite averti les "valets locaux de l'impérialisme" et les a encouragés à travailler pour que le Burkina Faso puisse retrouver la paix.

Le président a souligné les progrès en matière de sécurité, mentionnant que le Burkina Faso est désormais équipé d'appareils de dernière génération pour surveiller le territoire aérien. Il a appelé ceux qui ont déposé les armes, soulignant qu'il viendra un moment où cela ne sera plus possible. Il a exprimé la volonté de développer l'industrie alimentaire au Burkina Faso, en encourageant la production locale et l'exportation de produits alimentaires.

Le chef de l’Etat a reconnu les efforts consentis par les travailleurs dans l'effort de guerre, tout en soulignant que des efforts supplémentaires seront nécessaires en 2024 pour augmenter la prise en charge des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et leur procurer une assurance-vie.

The president of the transition addresses the nation

On the occasion of the commemoration of Burkina Faso's Independence Day, Captain Ibrahim Traoré addressed the nation on December 11th. Several issues were addressed: security, the promotion of local economic development and the mobilisation of the population to support ongoing efforts.

The President paid tribute to all the fighting forces and to those who are contributing to peace efforts in the country. He then warned the "local henchmen of imperialism" and encouraged them to work so that Burkina Faso could return to peace.

The President highlighted the progress made in terms of security, mentioning that Burkina Faso is now equipped with the latest generation of aircraft to monitor its airspace. He called on those who have laid down their arms, stressing that there will come a time when this will no longer be possible. He expressed his determination to develop the food industry in Burkina Faso, by encouraging local production and the export of food products.

The Head of State acknowledged the efforts made by workers in the war effort, while stressing that additional efforts will be needed in 2024 to increase support for Volunteers for the Defence of the Fatherland (VDP) and provide them with life insurance.

 
 

Source société civile

 
 

Atelier de validation du plan d’action intégré des stratégies nationales

Un atelier a été organisé le 8 décembre à Ouagadougou par le ministère en charge de la Réconciliation nationale pour la validation du plan d’action des stratégies nationales ainsi que du plan de communication pour montrer l'engagement du gouvernement en faveur de la paix.

Selon le représentant du ministre en charge de la Réconciliation nationale, Soumèla Sakho, la mise en place d'un plan d'actions intégré, qui prévoit la production de rapports annuels et à mi-parcours, est une démarche pour évaluer l'efficacité des initiatives mises en œuvre.

L’accompagnement technique et financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) renforce la portée de ces efforts.

Workshop to validate the integrated action plan for national strategies

A workshop was held on December 8th in Ouagadougou by the Ministry responsible for National reconciliation to validate the national strategy action plan and the communication plan to demonstrate the government's commitment to peace.

According to Soumèla Sakho, representative of the Minister in charge of National reconciliation, the introduction of an integrated action plan, which includes the production of annual and mid-term reports, is a way of assessing the effectiveness of the initiatives implemented.

The technical and financial support of the United Nations Development Programme (UNDP) is strengthening the impact of these efforts.

 
 

Lutte contre la désinformation et le discours haineux

L'Association des Blogueurs du Burkina (ABB), très active dans la lutte contre la désinformation et les discours haineux sur les réseaux sociaux, a mis en place en collaboration avec Diakonia, un projet visant à promouvoir la démocratie participative et inclusive par le biais des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC).

Dans le cadre de ce projet, l'ABB a organisé une rencontre des partenaires le 6 décembre à Ouagadougou pour faciliter la communication entre les partenaires du programme et les blogueurs. Cette rencontre a permis de recueillir l'expérience de l'Observateur Citoyen des Réseaux Sociaux de Educommunic Afrik, une structure visant à assainir l'espace numérique au Burkina Faso.

Selon Amidou Dicko, analyste à Educommunic Afrik, l'Observatoire Citoyen des Réseaux sociaux a pour objectif de surveiller les discours en ligne, en particulier ceux propageant la haine, et de fournir des corrections pour améliorer la société et la démocratie.

Pour Moussa Diallo, chargé de programme à l'ABB, cette initiative permet aux partenaires du projet de présenter leurs actions contre la désinformation et les discours haineux sur les réseaux sociaux.

Combating misinformation and hate speech

The Association des Blogueurs du Burkina (ABB), which is very active in the fight against disinformation and hate speech on social networks, has set up a project in collaboration with Diakonia to promote participatory and inclusive democracy through Information and Communication Technologies (ICTs).

As part of this project, the ABB organised a partners' meeting on December 6th in Ouagadougou to facilitate communication between programme partners and bloggers. The meeting provided an opportunity to hear about the experience of the Observateur Citoyen des Réseaux Sociaux of Educommunic Afrik, a structure that aims to clean up the digital space in Burkina Faso.

According to Amidou Dicko, an analyst at Educommunic Afrik, the aim of the Citizen's Observatory of Social Networks is to monitor online discourse, particularly that which propagates hatred, and to provide corrective measures to improve society and democracy.

For Moussa Diallo, ABB programme officer, this initiative is an opportunity for the project partners to present their actions against disinformation and hate speech on social networks.

 
 

Un débat sur l’importance de la liberté de la presse en temps de crise

Le 7 décembre à Ouagadougou, s’est tenu la 13e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO). Le thème en était « la liberté de la presse et droit d’accès à l’information en contexte de crises sécuritaire et humanitaire ». Les UACO rassemblent des professionnels, universitaires, chercheurs, étudiants et autres acteurs des médias d'Afrique et d'ailleurs pour discuter des défis médiatiques et partager des expériences.

Le choix du thème de cette édition s'inscrit dans un contexte où les populations subissent les effets de l’insécurité liée aux actions de groupes extrémistes, a expliqué le Premier ministre. Me Apollinaire Kyelem de Tambela a souligné l'importance de mener la réflexion sur les professionnels des médias, mettant en lumière les liens entre la protection de la liberté de la presse, la liberté d'opinion et d'expression, la responsabilité sociale du journaliste, le droit d'accès à l'information, et l'émergence d'une culture de la paix et du mieux-vivre ensemble.

Le Niger, pays invité d'honneur de cette édition, a été représenté par le ministre de la Communication, des postes et de l’économie numérique, Raliou Sidi Mohamed. Il a appelé à une presse libre, professionnelle, responsable et respectueuse des valeurs africaines.

A debate on the importance of press freedom in times of crisis

The 13th African Communication University (UACO) was held in Ouagadougou on December 7th. The theme was "Press freedom and the right of access to information in the context of security and humanitarian crises." The UACOs bring together professionals, academics, researchers, students and other media players from Africa and elsewhere to discuss media challenges and share experiences.

The choice of the theme for this year's event comes at a time when populations are suffering the effects of insecurity linked to the actions of extremist groups, explained the Prime Minister. Mr Apollinaire Kyelem de Tambela stressed the importance of reflecting on media professionals, highlighting the links between the protection of press freedom, freedom of opinion and expression, the social responsibility of journalists, the right of access to information, and the emergence of a culture of peace and better living together.

Niger, the guest of honour at this year's event, was represented by the Minister of Communication, Posts and the Digital Economy, Raliou Sidi Mohamed. He called for a free, professional and responsible press that respects African values.

 
 

Seize jours d'activisme contre les violences basées sur le genre

Le 07 décembre, l'Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) a organisé une journée de partage d'expériences sur la masculinité positive à Ouagadougou, dans le cadre des 16 jours d'activisme de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG). Le thème de la journée était "Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles".

La masculinité positive a été définie comme "l’engagement des hommes et des femmes pour une transformation positive de l’environnement scolaire où les garçons et les hommes considèrent les filles et les femmes comme des partenaires égaux en droit".

La première communication a été animée par Di Temilé Zoundi, représentant du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales. Il a fait un état des lieux des défis liés aux grossesses, mariages d'enfants, violences de genre, et les IST/VIH en milieu scolaire.

Issaka Sourwema, ancien ministre des Affaires religieuses et coutumières, a quant à lui fait ressortir le lien entre la masculinité positive et les valeurs culturelles. Pour lui, « les valeurs traditionnelles qui célèbrent le courage, l’honnêteté, l’intégrité, la tolérance, la générosité, etc. sont des valeurs qui vont dans le sens de la masculinité positive ».

En parallèle, l'association Communities for Hope (C4 Hope) a organisé le 6 décembre, un cross au Collège d’enseignement général de Somgandé à Ouagadougou. L'objectif était de sensibiliser les élèves et de les engager dans la lutte contre les violences basées sur le genre. L'association a souligné l'importance de la solidarité et de l'engagement collectif pour construire une société plus égalitaire et respectueuse des droits humains.

Par ailleurs, le 12 décembre, l'Assemblée législative de transition (ALT) a tenu une séance plénière portant sur la prévention, la répression et la réparation des violences à l’égard des femmes et des filles (VEFF), prévues par la loi 061-2015/CNT du 6 septembre 2015.

Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a exposé les actions entreprises, notamment la sensibilisation, la formation des acteurs, et la poursuite des auteurs de violences.

Sixteen days of activism against gender-based violence


On December 7th, the Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) organised an experience-sharing day on positive masculinity in Ouagadougou, as a part of the 16 days of activism to combat gender-based violence (GBV). The theme of the day was "Investing to prevent violence against women and girls".

Positive masculinity was defined as "the commitment of men and women to a positive transformation of the school environment, where boys and men see girls and women as equal partners".

The first presentation was given by Di Temilé Zoundi, representative of the Ministry of National Education, Literacy and the Promotion of National Languages. He gave an overview of the challenges posed by pregnancy, child marriage, gender-based violence and STI/HIV in schools.

Issaka Sourwema, former Minister of Religious and Customary Affairs, highlighted the link between positive masculinity and cultural values. For him, "traditional values that celebrate courage, honesty, integrity, tolerance, generosity, etc. are values that go hand in hand with positive masculinity".

At the same time, Communities for Hope (C4 Hope) organised a cross-country race at the Collège d'Enseignement Général de Somgandé in Ouagadougou on December 6th. The aim was to raise awareness among pupils and get them involved in the fight against gender-based violence. The association stressed the importance of solidarity and collective commitment in building a more egalitarian society that respects human rights.

In addition, on December 12th, the Transitional Legislative Assembly (ALT) held a plenary session on the prevention, repression and reparation of violence against women and girls (VEFF), as provided for by Law 061-2015/CNT of September 6 th, 2015.

The Minister of Justice, Edasso Rodrigue Bayala, outlined the actions undertaken, including awareness-raising, training of actors, and prosecution of perpetrators of violence.

 
 

Etude sur les pactes culturels de non-agression entre des communautés

Le 06 décembre à Ouagadougou, l'association Dialogue sans frontières a présenté les résultats d'une étude sur les pactes culturels de non-agression de la région du Centre-Est au Burkina Faso, dans le cadre du projet "Sous l’arbre à palabre : inclusion et dialogue pour le vivre-ensemble dans la paix". L'étude, intitulée "Promotion de l'approche « Se regarder dans le miroir »", a été réalisée en partenariat avec l'ambassade du Danemark et a été dirigée par le Dr Jean-Pierre Salamberé.

L'étude a couvert les provinces du Boulgou, du Koulpélogo et du Kouritenga et a été menée dans douze communes de la région (Bagré, Bittou, Tenkodogo, Comin-Yanga, Dourtenga, Lalgaye, Sangha, Yargatenga, Gounghin, Koupela, Pouytenga).

L'étude met en lumière les pactes culturels de non-agression en tant que forme de communication dans la gestion des conflits entre individus, communautés et groupes sociaux. Elle analyse les réalités sociales, les sources potentielles de tension, les acteurs endogènes impliqués dans la résolution des conflits, et fait l'état des lieux des pactes culturels de non-agression existants.

Le président de l’association, l'ambassadeur Filippe Savadogo, a souligné l'importance des pactes culturels de non-agression en tant que fondamentaux des droits coutumiers, renforçant la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

L'association Dialogue sans frontières, est active depuis près d'une dizaine d'années et travaille sur des questions liées à la paix, au vivre-ensemble et à la cohésion sociale.

Study of cultural non-aggression pacts between communities

On December 6th, in Ouagadougou, the association Dialogue sans frontières presented the results of a study on cultural non-aggression pacts in the Centre-East region of Burkina Faso, as part of the project "Sous l'arbre à palabre: inclusion et dialogue pour le vivre-ensemble dans la paix" ("Under the palaver tree: inclusion and dialogue for living together in peace"). The study, entitled "Promotion of the 'look in the mirror' approach", was carried out in partnership with the Danish embassy and led by Dr Jean-Pierre Salamberé.

The study covered the provinces of Boulgou, Koulpélogo and Kouritenga and was carried out in twelve communes in the region (Bagré, Bittou, Tenkodogo, Comin-Yanga, Dourtenga, Lalgaye, Sangha, Yargatenga, Gounghin, Koupela, Pouytenga).

The study highlights cultural non-aggression pacts as a form of communication for managing conflicts between individuals, communities and social groups. It analyses social realities, potential sources of tension, endogenous actors involved in conflict resolution, and takes stock of existing cultural non-aggression pacts.

The association's president, ambassador Filippe Savadogo, stressed the importance of cultural non-aggression pacts as fundamental customary rights that strengthen social cohesion and living together.

The association Dialogue sans frontières has been active for nearly ten years, working on issues relating to peace, living together and social cohesion.

 
 

Journée d’hommage aux chefs coutumiers burkinabè

Une conférence publique a été organisée le 7 décembre à Ouagadougou à l’occasion de la 14e édition de la nuit d’hommage aux chefs coutumiers. Initiée par la cantatrice Nana Bibata, elle vise à mettre en valeur la chefferie coutumière dans un contexte de modernisation croissante de la société africaine. La conférence animée par le professeur Albert Ouédraogo avait pour thème "Chefferie coutumière et sursaut patriotique : engagement des chefs traditionnels pour une restauration totale de la patrie".

Le Burkina Faso, riche d'une histoire guerrière ancienne, a vu son pouvoir coutumier diminuer au fil du temps, notamment avec la colonisation. C’est pourquoi lors de cette journée, l’accent a été mis sur l'importance de mobiliser toutes les composantes de la société burkinabè, en particulier les chefs coutumiers, pour rechercher des solutions en faveur du retour de la paix dans le pays. Les chefs coutumiers, en tant que maillons importants des sociétés traditionnelles, sont considérés comme essentiels dans la construction de l'équilibre des sociétés modernes africaines.

La conférence a souligné la nécessité de restaurer les valeurs traditionnelles dans le contexte actuel de recherche d'une indépendance réelle. Le pays s'oriente vers une forme de participation des chefs coutumiers aux décisions importantes, similaire à celle observée dans les pays anglophones où la chambre des lords permet aux chefs coutumiers de donner leur avis sur des questions cruciales pour le pays.

La conférence a également mis en avant l'idée que le Burkina Faso est engagé dans un processus de restauration, et les chefs coutumiers se sont déclarés prêts à jouer un rôle crucial dans cette entreprise.

Un grand concert d'hommage aux chefs coutumiers a été organisé jusqu'au 11 décembre, avec la participation de différentes royautés du pays.

Day of tribute to Burkina Faso's traditional chiefs

A public conference was held in Ouagadougou on December 7th to mark the 14th edition of the night of homage to traditional chiefs. Initiated by the singer Nana Bibata, the aim of the conference was to highlight the value of customary chieftaincy in a context of increasing modernisation of African society. The theme of the conference, led by Professor Albert Ouédraogo, was "Customary chieftaincy and the patriotic surge: the commitment of traditional chiefs to the total restoration of the homeland."

Burkina Faso, with its rich history of warfare, has seen its customary power diminish over time, particularly with colonisation. For this reason, the day focused on the importance of mobilising all components of Burkinabe society, in particular customary chiefs, to seek solutions for the return of peace to the country. Customary chiefs, as important links in traditional societies, are considered essential in building the balance of modern African societies.

The conference underlined the need to restore traditional values in the current context of the quest for real independence. The country is moving towards a form of participation by traditional chiefs in important decisions, similar to that seen in English-speaking countries where the House of Lords allows traditional chiefs to give their opinion on crucial issues for the country.

The conference also put forward the idea that Burkina Faso is engaged in a process of restoration, and the customary chiefs declared themselves ready to play a crucial role in this undertaking.

A major tribute concert to the traditional chiefs has been organised until December 11th, with the participation of the country's various royalties.

 
 

Promouvoir la paix dans plusieurs localités du Burkina

Le projet "Nos voix pour la paix" initié par Alif Naaba et la Cour du Naaba au Burkina Faso s’est achevé après avoir parcouru huit villes pendant près de deux mois pour promouvoir la paix à travers la musique. Soutenu par l'Union européenne, le projet a rencontré un succès au-delà des attentes, selon Alif Naaba.

Le projet a mobilisé plus de 50 artistes, a couvert plus de 2600 kilomètres, et atteint plus de 120 000 spectateurs. Chaque caravane impliquait une équipe de 70 personnes travaillant à la réussite de l'événement.

Alif Naaba est convaincu que la répétition pédagogique a permis de faire passer le message de paix. Il a souligné la puissance de la culture, en particulier de la musique, pour changer les tendances et transmettre des messages positifs.

Malgré quelques difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du projet, Alif Naaba a souligné que la musique a été une arme redoutable pour promouvoir la paix, et les obstacles ont été surmontés en mettant toujours en avant la dynamique de la paix.

Promoting peace in several parts of Burkina Faso

The "Our Voices for Peace" project initiated by Alif Naaba and the Cour du Naaba in Burkina Faso has come to an end after travelling through eight towns for nearly two months to promote peace through music. Supported by the European Union, the project was a success beyond expectations, according to Alif Naaba.

The project involved more than 50 artists, covered more than 2,600 kilometres and reached more than 120,000 spectators. Each caravan involved a team of 70 people working to make the event a success.

Alif Naaba is convinced that the educational rehearsal helped to get the message of peace across. He emphasised the power of culture, and music in particular, to change trends and convey positive messages.

Despite some difficulties encountered in the implementation of the project, Alif Naaba stressed that music has been a formidable weapon in promoting peace, and the obstacles have been overcome by always putting forward the dynamic of peace.

 
 

Source médiatique

 
 

Une nouvelle chaîne de télévision en langues nationales

Le 9 décembre, le Premier ministre Appolinaire Kyélem de Tambela a présidé la cérémonie de lancement des programmes de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (Rtb3), une télévision exclusivement dédiée aux langues nationales.

La Rtb3 diffusera des contenus dans les 12 langues nationales du Burkina Faso, dont le Mooré, le Jula, le Fulfuldé, le Dagara, le Lobiri, le Bissa, le Gulmancéma, le Bwamu, le Bobo Mandarè, le San, le Lyélé et le Dafing.

Cette nouvelle chaîne a pour objectif d'informer et de communiquer pour le développement économique, social et culturel du Burkina Faso. Elle s'adresse aux Burkinabès dans leurs langues pour renforcer la cohésion sociale, affirmer l'identité nationale et promouvoir les valeurs communes. Les contenus de la Rtb3 seront axés sur l'information, la culture et les actions de développement soutenues par le gouvernement, les communautés et les partenaires du pays.

Le lancement de la Rtb3 s'inscrit dans le cadre des efforts du Burkina Faso pour promouvoir ses langues nationales et renforcer l'identité culturelle du pays. La chaîne est déjà disponible sur la TNT (Télévision Numérique Terrestre) et sera bientôt accessible sur le bouquet Canal +.

A new television channel in the national languages


On December 9th, Prime Minister Appolinaire Kyélem de Tambela presided over the programme launch ceremony for Radiodiffusion Télévision du Burkina (Rtb3), a television channel dedicated exclusively to national languages.

Rtb3 will broadcast content in the 12 national languages of Burkina Faso, including Mooré, Jula, Fulfuldé, Dagara, Lobiri, Bissa, Gulmancéma, Bwamu, Bobo Mandarè, San, Lyélé and Dafing.

The aim of this new channel is to inform and communicate for the economic, social and cultural development of Burkina Faso. It is aimed at Burkinabè in their own languages to strengthen social cohesion, affirm national identity and promote shared values. The content of Rtb3 will focus on information, culture and development initiatives supported by the government, communities and the country's partners.

The launch of Rtb3 is part of Burkina Faso's efforts to promote its national languages and strengthen the country's cultural identity. The channel is already available on DTT (Digital Terrestrial Television) and will soon be available on the Canal + bouquet.

 
 

Septième édition du Forum Africapacités

La septième édition du Forum Africapacités s'est déroulée les 8 et 9 décembre à Ouagadougou. Le thème central était « Les États du Sahel à l’épreuve du défi sécuritaire et de la gouvernance : quadrature du cercle ou fenêtre d’opportunité ». Plusieurs acteurs se sont réunis pour discuter des défis sécuritaires et de gouvernances auxquels font face les États du Sahel, en mettant particulièrement l'accent sur le Burkina Faso.

Cheickna Yaranangore, représentant du Netherlands Institute for Multiparty Democracy a qualifié l'événement de cadre d'échanges multi-acteurs et de dialogue approfondi sur des questions fondamentales. Selon lui, des solutions ont été proposées, notamment en ce qui concerne les modèles d'État dans les pays du Sahel, la construction d'une démocratie inclusive, les réformes de l'armée, de l'éducation, de la justice.

Doudou Dia, directeur exécutif de l'institut Goré au Sénégal, a souligné l'importance pour l'Afrique d'être le protagoniste de son propre développement, en évitant les mentalités de coercition et de dépendance.

Seventh edition of the Africapacités Forum

The seventh edition of the Africapacités Forum took place on December 8th and 9th in Ouagadougou. The central theme was "Sahel States facing the challenge of security and governance: squaring the circle or window of opportunity." A number of players came together to discuss the security and governance challenges facing the Sahel states, with a particular focus on Burkina Faso.

Cheickna Yaranangore, representative of the Netherlands Institute for Multiparty Democracy, described the event as a framework for multi-stakeholder exchanges and in-depth dialogue on fundamental issues. In his view, solutions were put forward, particularly with regard to state models in Sahelian countries, the construction of an inclusive democracy, and reforms of the army, education and justice.

Doudou Dia, Executive Director of the Goré Institute in Senegal, stressed the importance of Africa being the protagonist of its own development, avoiding a mentality of coercion and dependence.

 
 

La protection des droits humains est l’objet d’une campagne digitale

La campagne digitale initiée par le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) au Burkina Faso a mis en lumière l'importance du respect et de la protection des droits humains dans un contexte de crise sécuritaire marquée par la montée de l'extrémisme violent.

Une analyse approfondie a été apportée sur les causes du terrorisme au Burkina Faso. Certains estiment que le terrorisme trouve ses racines dans des décennies d'injustices et d'inégalités sociales envers certains peuples ou régions, constituant ainsi des violations de leurs droits fondamentaux. Le manque de perspectives, le sentiment d'insécurité, et d'autres facteurs socio-économiques sont cités comme des motivations conduisant à l'adhésion au terrorisme.

Par ailleurs, des approches, principalement militaires, ont été utilisées pour traiter les symptômes plutôt que les causes de l'extrémisme violent, entraînant des violations des droits de l'Homme et des stigmatisations de groupes entiers. Cette approche risque d'accroître l'attrait pour les mouvements extrémistes violents en justifiant leurs revendications.

Il a été souligné que les États doivent veiller à ne pas contribuer aux objectifs des groupes terroristes par la violation des droits de l'Homme et en sapant l'État de droit. La protection de la population contre toute atteinte aux droits de l'Homme est définie comme un droit et un devoir de l'État.

The protection of human rights is the focus of a digital campaign

The digital campaign launched by the Centre d'Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) in Burkina Faso has highlighted the importance of respecting and protecting human rights in the context of a security crisis marked by the rise of violent extremism.

An in-depth analysis was made of the causes of terrorism in Burkina Faso. Some believe that terrorism is rooted in decades of injustice and social inequality towards certain peoples or regions, resulting in violations of their fundamental rights. Lack of prospects, a feeling of insecurity and other socio-economic factors are cited as motivations leading to adherence to terrorism.

Furthermore, approaches, mainly military, have been used to treat the symptoms rather than the causes of violent extremism, leading to human rights violations and the stigmatisation of entire groups. This approach risks increasing the appeal of violent extremist movements by justifying their claims.

It was stressed that States must ensure that they do not contribute to the objectives of terrorist groups by violating human rights and undermining the rule of law. The protection of the population against any violation of human rights is defined as a right and a duty of the State.

 
 

Le projet RECOSA fait son bilan après quatre ans d'action

Le 6 décembre, un atelier a été organisé pour faire le bilan des acquis, des difficultés rencontrées et évaluer les perspectives du projet RECOSA (Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des populations vulnérables des régions transfrontalières du Burkina Faso (région du Sahel) et du Niger (région de Tillabéry) ) après quatre ans d'exécution.

Ce projet, financé par l’Union européenne à travers le Fonds fiduciaire d’urgence (FFU), a été mis en place par un consortium de huit organisations non-gouvernementales partenaires du Burkina et du Niger (ONG Karkara, Humanité & Inclusion, Médecins du Monde Espagne, A2N Nodde Nooto, Médecins sans frontières, Vétérinaires sans frontières, Croix-Rouge espagnole).

Des milliers de ménages ont été touchés, à travers des œuvres dans le domaine de la santé, la sécurité alimentaire, la réduction des risques de catastrophes, la promotion de l'inclusion et du genre, ainsi que la gestion des ressources naturelles. Malgré les défis, dont le changement de contexte d'intervention et la pandémie de COVID-19, le projet a eu un impact significatif en sortant des personnes de la pauvreté.

Le coordonnateur du projet, Fabrice Yonli, a souligné les réussites, notamment l'amélioration des moyens de subsistance, l'accès aux services sociaux de base pour plus de 700 000 personnes, et le renforcement de la gouvernance locale.

Les bénéficiaires ont témoigné de changements positifs dans leurs conditions de vie, illustrant le succès du projet.

Pour l'avenir, les acteurs du projet expriment le souhait d'une phase 2 afin de continuer à aider les populations vulnérables à sortir de la pauvreté, en particulier dans le contexte de crise sécuritaire et humanitaire. Ils ont aussi souligné l'importance de collaborer avec les autorités locales pour identifier les besoins spécifiques des communautés et élaborer des stratégies adaptées.

The RECOSA project takes stock after four years of action

On December 6th, a workshop was held to take stock of the achievements, difficulties encountered and prospects for the RECOSA project (Strengthening the Resilience and Social Cohesion of Vulnerable Populations in the Cross-Border Regions of Burkina Faso (Sahel region) and Niger (Tillabéry region) after four years of implementation).

This project, financed by the European Union through the Emergency Trust Fund (ETF), was set up by a consortium of eight partner non-governmental organisations from Burkina and Niger (NGOs Karkara, Humanité & Inclusion, Médecins du Monde Spain, A2N Nodde Nooto, Médecins sans Frontières, Vétérinaires sans Frontières and the Spanish Red Cross).

Thousands of households have been reached through work in the fields of health, food security, disaster risk reduction, the promotion of inclusion and gender, and the management of natural resources. Despite the challenges, including the change in the context of intervention and the COVID-19 pandemic, the project has had a significant impact in lifting people out of poverty.

Project coordinator Fabrice Yonli highlighted the successes, including improved livelihoods, access to basic social services for more than 700,000 people, and strengthened local governance.

Beneficiaries testified to positive changes in their living conditions, illustrating the success of the project.

For the future, the project's stakeholders expressed the wish for a phase 2 to continue helping vulnerable populations to escape poverty, particularly in the context of the security and humanitarian crisis. They also stressed the importance of working with local authorities to identify the specific needs of communities and develop appropriate strategies.

 
 

Les nouvelles réformes du gouvernement de transition

Sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traore, Président de la Transition, Chef de l’Etat, s'est tenue le 6 décembre le traditionnel Conseil des ministres. Des réformes institutionnelles et politiques publiques ont été entreprises par le gouvernement burkinabé. Le conseil a adopté un projet de loi portant révision de la Constitution. Les réformes notables ont porté sur l'institutionnalisation des langues nationales en tant que langues officielles, le maintien du français comme langue de travail, et la création d'une nouvelle institution appelée Conseil national des communautés. Cette dernière regroupera des leaders religieux, des coutumiers et des représentants des communautés locales pour donner leur avis sur les grandes décisions nationales.

Le projet de loi prévoit la suppression du Médiateur du Faso et du Conseil économique et social (CES), avec leurs attributions transférées au Conseil national des communautés. Il propose également la transformation de l'Agence nationale de renseignement en Conseil national de sécurité, la révision du régime de responsabilité pénale des dirigeants politiques et la suppression de la Haute Cour de justice.

Le projet de texte comprend des réformes telles que l'élargissement du pouvoir du Conseil constitutionnel, l'inclusion de non-magistrats dans la composition du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), et une meilleure coordination entre le parquet et le ministère de la Justice dans le cadre de la politique pénale.

The transitional government's new reforms

Under the chairmanship of Captain Ibrahim Traore, President of the Transition and Head of State, the traditional Council of Ministers was held on December 6th. Institutional reforms and public policies were undertaken by the government of Burkina Faso. The Council adopted a bill revising the Constitution. Notable reforms included the institutionalisation of national languages as official languages, the retention of French as the working language, and the creation of a new institution called the National Council of Communities. The latter will bring together religious leaders, customary leaders and representatives of local communities to give their opinion on major national decisions.

The bill provides for the abolition of the Mediator of Faso and the Economic and Social Council (CES), with their powers transferred to the National Council of Communities. It also proposes to transform the National Intelligence Agency into a National Security Council, to revise the system of criminal liability for political leaders and to abolish the High Court of Justice.

The draft text includes reforms such as extending the powers of the Constitutional Council, including non-magistrates in the composition of the Supreme Council of the Judiciary (CSM), and improving coordination between the public prosecutor's office and the Ministry of Justice in the area of criminal policy.

 
 

Plusieurs terroristes neutralisés à Djibo et Pensa

L'armée burkinabè a mené plusieurs opérations réussies contre des groupes terroristes dans les zones de Djibo et de Pensa situées dans la région du Sahel. Les forces armées ont utilisé le 6 décembre des vecteurs aériens pour détecter et éliminer les terroristes qui menaçaient les convois logistiques et de ravitaillement.

Les opérations ont été menées avec succès, assurant la sécurité des convois et la protection des populations locales.

Une base terroriste a été découverte le 5 décembre dans la forêt de Wambsouya près de la zone de Pensa. Des criminels qui s’étaient réfugiés sous un arbre, ont été éliminés.

Several terrorists neutralised in Djibo and Pensa

The Burkinabè army has carried out several successful operations against terrorist groups in the Djibo and Pensa areas of the Sahel region. On December 6th, the armed forces used aerial vectors to detect and eliminate terrorists who were threatening logistical and supply convoys.

The operations were successful, ensuring the safety of the convoys and the protection of the local population.

A terrorist base was discovered on December 5th in the Wambsouya forest near the Pensa area. Criminals who had taken refuge under a tree were eliminated.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Sahel. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Sahel. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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