L’armée burkinabè annonce la libération des soixante-six femmes et leurs bébés enlevés plus tôt à Arbinda/ Retrait de la force Sabre du Burkina Faso ? ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­
 
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VEILLE PHAROS / SAHEL :  
Burkina Faso - 24  janvier 2023

 
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L’actualité de la semaine a été marquée par l’enlèvement les 12 et 13 janvier de plus d’une cinquantaine de femmes non loin de Arbinda, une localité située dans la région du Sahel au Burkina Faso sous blocus terroriste depuis plusieurs mois, puis libérés le 20 janvier grâce à une opération de l’armée burkinabè.
Le 13 janvier, une délégation de la Conférence épiscopale Burkina Faso-Niger a exprimé sa disponibilité à accompagner le Chef de l’État dans sa mission et imploré Dieu afin que tous les Burkinabè travaillent main dans la main et dans la cohésion.
L’Union fraternelle de croyants de Dori (UFC-Dori) a organisé, le 12 janvier à Dori, un symposium régional qui a réuni des femmes leaders d’associations du Sahel pour débattre de la reconstruction de la paix et de la sécurité dans la région du Sahel.
Le président du Centre d'Études, de Recherches et de Formation sur l'Islam (CERFI) Burkina Faso a adressé ses vœux à la population burkinabè.
Le 18 janvier, le ministère des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a décidé de dénoncer et de mettre fin dans son entièreté à l'accord justifiant la présence de la force Sabre sur le territoire burkinabè.

The news of the week was marked by the kidnapping on 12 and 13 January of more than fifty women not far from Arbinda, a locality in the Sahel region of Burkina Faso that has been under terrorist blockade for several months, then released on January 20 by the Burkinabe army.
On 13 January, a delegation from the Burkina Faso-Niger Episcopal Conference went to express its readiness to accompany the Head of State in his mission and implored God to ensure that all Burkinabè work hand in hand and in cohesion.
On 12 January 2023, the Union fraternelle de croyants de Dori (UFC-Dori) organised a regional symposium in Dori which brought together women leaders of associations in the Sahel to discuss the contribution of women to the reconstruction of peace and security in the Sahel region.
The president of the Centre d'Etudes, de Recherches et de Formation sur l'Islam (CERFI) Burkina Faso addressed his New Year wishes to the Burkinabe population.
On January 18, the Ministry of Foreign Affairs, Regional Cooperation and Burkinabè Abroad decided to denounce and terminate in its entirety the agreement justifying the presence of the Sabre force on Burkinabè territory.

 
 

Info phare – Source médiatique

 
 

L’armée burkinabé annonce la libération des soixante-six femmes et leurs bébés enlevés plus tôt à Arbinda

Dans le Nord du Burkina Faso, à Arbinda, une cinquantaine de femmes auraient été enlevées les 12 et 13 janvier par des individus armés. Un premier groupe de quarante-et-une femmes auraient été enlevées le jeudi matin alors qu’elles étaient en brousse, à 4 km de la ville, pour chercher des feuilles et des fruits comestibles. Le lendemain, un second groupe de quinze femmes, qui n’étaient pas informées du premier rapt, aurait subi le même sort, dans les mêmes circonstances.

Des ratissages ont été effectués par les Forces de défense et de sécurité (FDS) et ont permis de libérer soixante-six femmes et quatre bébés dans la zone de Tougouri le 20 janvier.

Burkinabe army announces release of sixty-six women and their babies Kidnapped earlier in Arbinda

In the north of Burkina Faso, more precisely in Arbinda, about fifty women were abducted on 12 and 13 January by unidentified armed individuals, according to local sources.

According to information relayed in the newspaper Les Dailies du Faso, a first group of forty-one women were abducted on Thursday morning while in the bush, four kilometres from the town, in search of edible leaves and fruit. The next day, a second group of fifteen women, who were not informed of the first abduction, were reportedly subjected to the same fate and under the same circumstances.

An operation led by the Burkinabé army freed sixty-six women and their babies in the Tougouri area on January 20.

 

 
 

Source institutionnelle

 
 

La France condamne l’enlèvement des femmes à Arbinda

Les 12 et 13 janvier, une cinquantaine de femmes ont été enlevées près d’Arbinda, une localité située dans la région du Sahel au Burkina Faso. La ville était sous blocus jihadiste depuis plusieurs mois. Selon le témoignage des rescapées, elles étaient sorties en groupe pour aller cueillir des feuilles et des fruits sauvages en brousse.
Pour marquer sa solidarité ainsi que son engagement aux côtés du Burkina Faso et son soutien aux femmes victimes, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a condamné « avec la plus grande fermeté » l’acte, dans un communiqué, le16 janvier.

France calls for the "immediate release" of the kidnapped women in Arbinda

On 12 and 13 January, around fifty women were kidnapped near Arbinda, a town in the Sahel region of Burkina Faso. The town had been under jihadist blockade for several months. According to the testimony of the survivors, they had gone out in groups to gather leaves and wild fruits in the bush.
To show its solidarity and commitment to Burkina Faso and its support for the women victims, the French Ministry of Europe and Foreign Affairs condemned the act "in the strongest possible terms" in a statement published on its website on 16 January.

 

 
 

Source médiatique

 
 

Le Collectif des Amis du Faso rencontre le Premier ministre

Le 13 janvier, le Premier ministre a reçu une délégation du Collectif des Amis du Faso (CAF), une association qui œuvre pour la promotion de la tolérance entre les peuples. Cette visite visait à apporter un soutien au gouvernement burkinabè, et à faire le point des activités organisées en novembre dans le cadre du renforcement de la cohésion sociale dans la région de l’Est, fragilisée par l’insécurité.

Selon Me Kyelem de Tambèla, la lutte contre le terrorisme doit être accompagnée par les efforts des populations à la base. Pour cela,  un changement de mentalité s’avère nécessaire.

The Collectif des Amis du Faso meets with the Prime Minister

On January 13, the Prime Minister received a delegation from the Collectif des Amis du Faso (CAF), an association that works to promote tolerance among peoples. The purpose of the visit was to provide support to the Burkinabe government and to take stock of activities organized in November to strengthen social cohesion in the eastern region, which has been weakened by insecurity.

According to Me Kyelem de Tambèla, the fight against terrorism must be accompanied by the efforts of the people at the grassroots. For this, a change of mentality is necessary.

 

 
 

Retrait de la force Sabre du Burkina Faso ? 

Dans un courrier adressé au ministère de l’Europe et des affaires étrangères français le 18 janvier, le ministère des Affaires étrangères de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur aurait décidé de dénoncer et de mettre fin dans son entièreté à l'accord justifiant la présence de la force Sabre sur le territoire burkinabè. Le délai d’un mois accordé à la force pour quitter le territoire serait un préavis mentionné dans le contrat . Toutefois, selon l’AFP, les autorités françaises n’en auraient pas accusé réception. Selon Le Monde, le président Emanuel Macron dit attendre que « le président de transition [Ibrahim] Traoré puisse s’exprimer » sur la question.

Withdrawal of the Sabre force from Burkina Faso ?

In a letter sent to the French Ministry of Europe and Foreign Affairs on January 18, the Ministry of Foreign Affairs, Regional Cooperation and Burkinabè Abroad decided to denounce and terminate in its entirety the agreement justifying the presence of the Sabre force on Burkinabè territory. The one-month deadline given to the force to leave the territory is a notice period mentioned in the contract, according to the Burkinabè Minister of Communication. However, according to AFP, the French authorities have not acknowledged receipt of the contract. According to lemonde, President Emanuel Macron said he was waiting for "the transitional president [Ibrahim] Traoré to speak" on the issue.

 

 
 

L’association Amitiés France-Burkina Faso est dissoute

L’association Amitiés France-Burkina Faso (AFBF) basée à Valenciennes en France, et implantée depuis 25 ans au Burkina Faso, a été dissoute lors de son assemblée générale. La situation sécuritaire dégradée empêche l’association d’envoyer des bénévoles  dans les zones reculées du pays. 

Cette association, composée généralement de volontaires, a construit plus de 300 bâtiments scolaires au Burkina Faso. Ce sont plus de 175 classes, 68 logements d’enseignants, 37 postes de latrines, 44 magasins et bureaux et quatre cantines, soit 328 bâtiments qui accueillent maintenant 14 000 enfants chaque année qui ont été réalisés.

Selon le président fondateur de l’association Paul Deswarte, « le financement provient des bénéfices du marché de Ouagadougou que l’association organisait chaque année avec le soutien de la ville et des aides de l’association Res Publica, des entreprises Rabot-Dutilleul, Renard, Lyréco, du Club 33 de Somain et des étudiants de l’IUT ».

The association Amitiés France-Burkina Faso is dissolved

The association Amitiés France-Burkina Faso (AFBF) based in Valenciennes, France, and established for 25 years in Burkina Faso, was dissolved at its general assembly. The deteriorating security situation prevents the association from sending volunteers to remote areas of the country.
This association, which is generally composed of volunteers, has built more than 300 school buildings in Burkina Faso. More than 175 classrooms, 68 teachers' lodgings, 37 latrine stations, 44 stores and offices and four canteens, that is to say 328 buildings that now welcome 14,000 children each year, have been built.
According to Paul Deswarte, president and founder of the association, "the financing comes from the profits of the Ouagadougou market that the association organizes every year with the support of the city and the help of the association Res Publica, the companies Rabot-Dutilleul, Renard, Lyréco, the Club 33 of Somain and the students of the IUT".

 

 
 

La CEDEAO réaffirme son soutien au Burkina Faso

Le Président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo - Président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) - s'est rendu à Ouagadougou pour s'enquérir du processus de mise en œuvre de la Transition en cours au Burkina Faso. Il a eu une réunion avec le Président de Transition, Ibrahim Traore, pour discuter de la situation sécuritaire et humanitaire dans le pays.

Le Président Embalo a réaffirmé l'engagement de la CEDEAO à soutenir et accompagner le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme. Il a également insisté sur l'importance de poursuivre les échanges avec les autres États de la sous-région.

ECOWAS reaffirms its support to Burkina Faso

The President of Guinea-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, who is also the current Chairman of the Economic Community of West African States (ECOWAS), visited Ouagadougou to enquire about the implementation process of the ongoing Transition in Burkina Faso. He had a meeting with the President of the Transition, Ibrahim Traore, to discuss the security and humanitarian situation in the country. President Embalo reaffirmed ECOWAS' commitment to support and accompany Burkina Faso in its fight against terrorism. He also stressed the importance of continuing exchanges with other states in the sub-region to provide support as soon as possible.

 
 

Le Burkina Faso réglemente les réseaux sociaux

Le ministre de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, a abordé la question des réseaux sociaux lors d'une séance plénière des députés. Il a souligné que les réseaux sociaux constituent un gros problème pour les dirigeants du pays, en raison des atteintes à l'honneur et à la dignité des personnes, des publications d'images choquantes et obscènes, des incitations à des troubles à l'ordre public et des publications de fausses nouvelles.

L’État a mis en place des règles pour réprimer les manquements, mais il n'y a pas de textes spécifiques sur la régulation des réseaux sociaux. Pour gérer ces médias sociaux, il a créé des institutions comme le Conseil supérieur de la communication, l'Agence nationale de renseignement et la Brigade spéciale des investigations anti-terroristes et de lutte contre la criminalité.

Burkina Faso regulates social media

The Minister of Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, addressed the issue of social networks during a plenary session of the deputies. He stressed that social networks are a big problem for the country's leaders, because of attacks on the honor and dignity of people, publications of shocking and obscene images, incitement to public disorder and publications of false news.
The State has put in place rules to repress breaches, but there are no specific texts on the regulation of social networks. To manage social media, it has created institutions such as the Higher Council of Communication, the National Intelligence Agency, and the Special Brigade for Anti-Terrorism and Anti-Crime Investigations.

 
 

Six ans sans nouvelles du chirurgien australien enlevé

Le chirurgien australien Dr Kenneth Elliot et son épouse installés dans la ville de Djibo au nord du Burkina Faso depuis 1972, a été enlevé le 15 janvier 2016 avec son épouse, qui a été relâchée quelques semaines plus tard. À l’époque, leur enlèvement a été revendiqué par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

 Il a été vu dans une vidéo en juillet 2017, mais depuis il n'y a plus de nouvelles. Les organisations de la société civile du Soum se sont inquiétées de cette situation. Dr Elliot vivait à Dori depuis 1972 où il avait établi un hôpital qui est devenu une référence dans cette zone, pour les patients venant des pays du Sahel.

Six years without news of kidnapped Australian surgeon

Australian surgeon Dr. Kenneth Elliot and his wife, who have been living in the town of Djibo in northern Burkina Faso since 1972, were kidnapped on January 15, 2016, along with his wife, who was released a few weeks later. At the time, their abduction was claimed by the Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM)-affiliated Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM).
He was seen in a video in July 2017, but has not been heard from since. Civil society organizations in Soum have expressed concern about this situation. Dr. Elliot had lived in Dori since 1972 where he had established a hospital that became a reference in this area, for patients coming from the Sahel countries.

 

 
 

La contribution des femmes à la paix

Un symposium a été organisé à Dori par l’Union fraternelle de croyants de Dori (UFC-Dori) le 12 janvier. Cette rencontre a réuni les femmes leaders d’associations du Sahel sur le thème « Rôle et contribution des femmes dans la reconstruction de la paix et de la sécurité dans la région du Sahel ».

Ce symposium régional a été organisé dans le cadre du projet « Engagement for peace » avec la participation de femmes leaders venues de Seytenga, Gorom Gorom et de Dori.

Women's contribution to peace

A symposium was organized in Dori by the Union fraternelle de croyants de Dori (UFC-Dori) on January 12. This meeting brought together women leaders of associations in the Sahel on the theme "Role and contribution of women in the reconstruction of peace and security in the Sahel region".
This regional symposium was organized within the framework of the "Engagement for Peace" project with the participation of women leaders from Seytenga, Gorom Gorom and Dori.

 

 
 

Message du président du CERFI pour le Nouvel An

Le Burkina Faso est confronté à une crise sécuritaire qui impacte tous les secteurs depuis sept ans. Les études ont montré que deux millions de Burkinabè ont été contraints de quitter leurs localités d’origine pour se réfugier dans d’autres parties du pays, vivant dans des conditions difficiles.

Hamidou Yaméogo président du Centre d'Etudes, de Recherches et de Formation sur l'Islam (CERFI) a adressé un message au peuple burkinabè pour appeler à un sursaut patriotique en faveur de la paix et de la concorde nationale.

Il a réaffirmé que le CERFI restera engagé, à travers ses entités et par ses activités, avec l’appui de ses partenaires et des personnes de bonne volonté, pour construire un Burkina Faso plus stable, plus paisible, prospère et juste.

Il a exhorté tous les compatriotes à plus d’engagement, pour porter plus haut le flambeau de la lutte pour le vivre-ensemble, la paix, la solidarité et pour un Burkina réconcilié avec lui-même.

CERFI President's New Year's message

Burkina Faso has been facing a security crisis for the past seven years that impacts all sectors. Studies have shown that two million Burkinabè have been forced to leave their original localities to take refuge in other parts of the country, living in difficult conditions.
Hamidou Yaméogo, president of the Center for Studies, Research and Training on Islam (CERFI), sent a message to the people of Burkina Faso calling for a patriotic leap forward in favor of peace and national harmony.
He reaffirmed that CERFI will remain committed, through its entities and activities, with the support of its partners and people of good will, to build a more stable, peaceful, prosperous and just Burkina Faso.
He urged all compatriots to be more committed, to carry the torch of the struggle for living together, peace, solidarity and for a Burkina reconciled with itself.

 
 

Djihadistes de brousse et djihadistes de ville

Le journaliste Ahmed Newton Barry, dans une tribune publiée sur sa page Facebook, a estimé qu’il y a un partage des rôles entre les djihadistes « de brousse » et les djihadistes « de ville », les deux s’affrontant pour le contrôle du pays.

Le premier est celui contre lequel le pays se bat depuis 2016 et le second s'adosse aux institutions de l’État avec le même dogme que ceux de la brousse. 

Les djihadistes de la brousse sont connus. Ils sont de la mouvance Al-Qaida, la principale organisation djihadiste en Afrique, dont l’objectif est d’instaurer un nouvel ordre mondial avec l’idéologie salafiste. Ils utilisent les communautés et exacerbent les dissensions intercommunautaires.

Les djihadistes de la ville sont ceux qui font semblant d’être fâchés à cause des revers de la lutte contre le terrorisme et les djihadistes de la brousse. Ils sont anti-Français, anti-démocratie, anti-droit de l’homme, anti-occident, anti-élite politique. Ils exercent le terrorisme d’État sur les civils non armés, peulh principalement.

Ahmed Newton Barry makes a statement in a Facebook post

Journalist Ahmed Newton Barry in an op-ed published on his Facebook page, felt that there is a division of roles between the "bush" jihadists and the "city" jihadists, with both competing for control of the country.
The former is the one the country has been fighting since 2016, and the latter is leaning against state institutions with the same dogma as those in the bush. The question then is, under whose yoke will we succumb in the near future? The jihadists of the bush or those of the city?
The jihadists in the bush are known. They are part of the Al-Qaeda movement, the main jihadist organization in Africa, whose objective is to establish a new world order with Salafist ideology. They use communities and exacerbate intercommunal strife.
The jihadists in the city are those who pretend to be angry because of the setbacks in the fight against terrorism and the jihadists in the bush. They are anti-French, anti-democracy, anti-human rights, anti-West, anti-political elite. They exercise state terrorism on unarmed civilians, mainly Peulh.

 
 

La Conférence épiscopale Burkina Faso-Niger reçue par le président

Une délégation de la Conférence épiscopale Burkina Faso-Niger conduite par son vice-président Monseigneur Gabriel Sayaogo a été reçue en audience par le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traore le 13 janvier.

Les représentants de l’Église catholique ont exprimé leur disponibilité à accompagner le Chef de l’État dans sa mission et imploré Dieu afin que tous les Burkinabè travaillent main dans la main, dans la cohésion, dans l’accueil mutuel pour construire le Burkina Faso dans un développement vrai et durable.

The Burkina Faso-Niger Episcopal Conference received by the President

A delegation of the Burkina Faso-Niger Bishops' Conference led by its Vice-President Monsignor Gabriel SAYAOGO was received in audience by the President of the Transition, Head of State, Captain Ibrahim TRAORE on 13 January.

During their exchange, they discussed issues relating to the life of the nation.

The representatives of the Catholic Church expressed their readiness to accompany the Head of State in his mission and implored God to ensure that all Burkinabè work hand in hand, in cohesion, in mutual acceptance to build Burkina Faso in true and sustainable development.

 
 

L’armée reprend le contrôle de Falagountou

La commune de Falagountou, située à 50 km de Dori, a été reprise par les militaires. Ils en ont chassé les groupes armés terroristes qui y régnaient depuis plus d'un an.

Le drapeau du Burkina Faso a été remis en place et les citoyens de la commune ont nettoyé les locaux de la gendarmerie. Plusieurs assaillants ont été neutralisés et la population a pu retourner à ses activités.

The army regains control of Falagountou

The commune of Falagountou, located 50 km from Dori, has been retaken by the military. They drove out the armed terrorist groups that had ruled there for more than a year.
The flag of Burkina Faso was returned to its place and the citizens of the commune cleared the gendarmerie premises. Several assailants were neutralized and the population was able to return to its activities.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Sahel. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Sahel. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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