Exactions de l'armée malienne / Exécutions au Burkina Faso / Dialogues de paix ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS / SAHEL : Mali - Burkina Faso -  30 avril 2021
 
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L’actualité de ces deux dernières semaines a été marquée par de nouvelles accusations contre l’armée malienne. Selon le rapport de l’ONG de défense des droits humains Human Rights Watch, des militaires auraient tué au moins 34 villageois et en auraient fait disparaître au moins 16 autres lors d’opérations antiterroristes menées entre octobre et mars dernier dans la région de Mopti. La justice militaire s’est saisie des dossiers, amorçant une lente marche contre l’impunité. Par ailleurs, Amnesty International réclame la justice pour les victimes du coup d'État du mois d'août au Mali. Un rapport publié le 23 avril confirme la violation des droits de l’homme commis par les forces de sécurité avec un usage excessif de la force et d’armes à feu ayant causé au moins 18 morts à Sikasso, Bamako et Kayes.

Dans le reste de l’actualité, l’accord de cessez-le-feu de Niono a été prolongé entre les djihadistes d’Aqmi et les milices dozos. Alors que les djihadistes réclamaient le départ de l’armée malienne du village de Farabougou, l’armée est finalement restée, mais l’accord de cessez-le-feu a été rendu définitif. Au contraire, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées dans le cercle de Djenné au cours d’affrontements entre milices dozos et djihadistes. Au Burkina Faso, deux journalistes espagnols et un journaliste irlandais ont été exécutés par des combattants terroristes, et un Suisse a été retrouvé. Sur le plan religieux, des fidèles musulmans s’opposent à l’investiture du nouveau président de la Communauté Musulmane du Burkina Faso. Par ailleurs, le gouvernement malien a annoncé que les élections présidentielles et législatives auraient lieu entre février et mars 2022. 


The news of the last two weeks has been marked by new accusations against the Malian army. According to a report by the human rights NGO, soldiers killed at least 34 villagers and made at least 16 others disappear during anti-terrorist operations carried out between October and March in the Mopti region. The military justice system has taken up the cases, beginning a slow march against impunity. Amnesty International is also calling for justice for the victims of the August coup in Mali. A report published on 23 April confirms the violation of the human rights of the security forces through the use of "excessive" force and firearms which caused at least 18 deaths in Sikasso, Bamako and Kayes.

In other news, the Niono ceasefire agreement has been extended between Aqmi jihadists and the Dzo militia. While the jihadists demanded the departure of the Malian army from the village of Farabougou, the army finally stayed, but the ceasefire agreement was made final. On the contrary, several dozen people were killed in the Djenné circle during clashes between dozo militias and jihadists. In Burkina Faso, two Spanish journalists and an Irish journalist were executed by terrorist fighters in Burkina Faso. On the religious front, Muslim faithful opposed the inauguration of the new president of the Muslim Community of Burkina Faso. In addition, the Malian government announced that presidential and legislative elections would be held between March and February 2022.

 
 

L'info phare - Source société civile

 
 

L’armée malienne à nouveau accusée d’exactions

Le 20 avril, Human Rights Watch (HRW) a lancé une nouvelle série d’accusations visant des soldats maliens qui, depuis le début de la guerre en 2012, sont régulièrement mis en cause, mais rarement punis. Selon le rapport de l’ONG de défense des droits humains, des militaires auraient tué au moins 34 villageois et en auraient fait disparaître au moins seize autres lors d’opérations antiterroristes menées entre octobre et mars dernier dans la région de Mopti. La justice militaire s’est saisie des dossiers, amorçant une lente marche contre l’impunité. Au moins dix procédures judiciaires ont été lancées depuis le début de l’année par la justice militaire, selon le dernier rapport de l’ONU sur la situation au Mali. Certains officiers, sous-officiers et militaires de rang attendraient leur jugement derrière les barreaux, selon la direction de la communication de l’armée.

The Malian army again accused of abuses

According to Human Rights Watch, at least 34 civilians were killed by Malian soldiers between October and March. On 20 April, Human Rights Watch (HRW) launched a new series of accusations against Malian soldiers who, since the beginning of the war in 2012, have been regularly accused but rarely punished. According to the human rights NGO's report, soldiers killed at least 34 villagers and disappeared at least 16 others during counter-terrorism operations in the Mopti region between October and March this year. The military justice system has taken up the cases, beginning a slow march against impunity. At least ten judicial proceedings have been launched since the beginning of the year by the military justice system, according to the latest UN report on the situation in Mali. Some officers, non-commissioned officers and senior military personnel are reportedly awaiting trial behind bars, according to the army's communications department.

 
 

Sources médiatiques

 
 

Au Mali, les pêcheurs du delta du fleuve Niger sont confrontés à l’ensemble des maux touchant le Sahel

Au Mali, les dizaines de milliers de pêcheurs artisanaux qui exploitent le fleuve Niger sont fragilisés par le changement climatique et les violences armées au Sahel. Depuis des années, le Sahara s'étend vers le sud, et à mesure que la désertification progresse, le niveau du fleuve baisse. Selon Ibrahima Sankaré de l’ONG Delta Survie, pêcheurs, éleveurs et agriculteurs pratiquaient traditionnellement une gestion alternée, pour permettre à chaque communauté et chaque catégorie professionnelle de bénéficier des bienfaits du Niger. Selon lui, « chacun a abusé » de ce partage, et certaines espèces ont désormais disparu du fleuve. Par ailleurs, en raison de la dégradation sécuritaire au centre du Mali, les autorités de régulation de la pêche n’ont plus la possibilité de contrôler les filets utilisés par les pêcheurs.

In Mali, fishermen in the Niger River Delta face the full range of ills affecting the Sahel

In Mali, the tens of thousands of artisanal fishermen who work the Niger River are being undermined by climate change and armed violence in the Sahel. For years, the Sahara has been expanding southwards, and as desertification progresses, the river level is falling. According to Ibrahima Sankaré of the NGO Delta Survie, fishermen, herders and farmers traditionally practised alternating management, to allow each community and each professional category to benefit from the Niger. According to him, "everyone has abused" this sharing, and certain species have now disappeared from the river. In addition, due to the deteriorating security situation in central Mali, the fisheries regulatory authorities are no longer able to control the nets used by fishermen.


 
 
 
 
 

Au Mali, des déplacés de Niono hésitent à rentrer chez eux

Un accord de cessez-le-feu inédit a été conclu le 14 mars pour une durée d'un mois entre les djihadistes de la katiba Macina, liés à al-Qaïda au Maghreb islamique, et les chasseurs dozos. Ces derniers affrontaient les djihadistes notamment pour tenter de protéger certains villages du cercle de Niono. Depuis six mois, 120 ménages, soit plus de 700 personnes ont quitté leur village du cercle de Niono pour se réfugier à Ségou. Certains, majoritairement des Peuls, ont fui à cause des exactions des chasseurs dozos, et d’autres ont fui à cause des menaces des djihadistes. Depuis que l’accord de Niono a été conclu, les violences ont cessé.

In Mali, displaced people in Niono are reluctant to return home

An unprecedented ceasefire agreement was reached on 14 March for a period of one month between the jihadists of the Macina katiba, linked to Al Qaeda in the Islamic Maghreb, and the Dozos hunters. The Dozos clashed with the jihadists in an attempt to protect some villages in the Niono circle. For the past six months, 120 households, or more than 700 people, have left their villages in the Niono circle to take refuge in Ségou. Some, mostly Fulani, fled because of the exactions of the dozo hunters, and others fled because of threats from jihadists. Since the Niono agreement was concluded, the violence has stopped.

 
 

Après des semaines de débats, l’armée malienne reste finalement à Farabougou, et l’accord de Niono est reconduit

Le 14 mars, les djihadistes de la katiba Macina d’Amadou Koufa, liée à Aqmi, avaient trouvé un accord historique avec les chasseurs traditionnels dozos de ce cercle du centre du Mali, dans la région de Ségou, avec l’aval de l’État. Les djihadistes ont obtenu de pouvoir prêcher en armes dans les villages et d’imposer le voile aux femmes dans les zones qu’ils contrôlent ; ils ont en revanche accepté de laisser les populations circuler librement dans le cercle, ce qui n’était plus possible depuis plus de six mois. Les djihadistes avaient cependant exigé que les militaires maliens stationnés à Farabougou quittent les lieux, le 15 avril au plus tard. L’armée malienne reste finalement à Farabougou, mais salue l’accord de Niono. Malgré ce refus de l’armée de quitter les lieux, l’accord a été reconduit au cours d'une réunion entre miliciens et djihadistes organisée par le haut conseil islamique.

After weeks of debate, the Malian army finally stayed in Farabougou, and the Niono agreement was renewed

On 14 March, jihadists from Amadou Koufa's Macina katiba, linked to Aqmi, reached a historic agreement with traditional Dozo hunters in this circle in central Mali's Segou region, with the backing of the state. The jihadists were allowed to preach in villages with weapons and to impose the veil on women in the areas they control, but they agreed to allow people to move freely in the circle, which had not been possible for over six months. However, the jihadists had demanded that the Malian military stationed in Farabougou leave the area by 15 April at the latest. The Malian army finally stayed in Farabougou, but welcomed the Niono agreement. Despite the army's refusal to leave, the agreement was renewed during a meeting between milicians and jihadists organised by the High Islamic Council.

 
 

Des dizaines de personnes tuées dans le cercle de Djenné dans des affrontements entre chasseurs dozos et djihadistes

Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées dans le cercle de Djenné au cours d’affrontements ayant opposé chasseurs traditionnels dozos et djihadistes de la katiba Macina. Ces affrontements sont survenus alors que des chasseurs dozos et la katiba Macina ont scellé un accord de cessez-le-feu dans le cercle de Niono, dans le centre du pays, il y a un mois. Selon le chercheur Boubacar Ba, cette différence de trajectoire entre les deux zones s’explique par des « dynamiques contradictoires liées à deux situations (différentes, ndlr)Dans le cercle de Niono, les djihadistes et les chasseurs traditionnels sont en conflit depuis des mois, ce qui a occasionné de nombreuses pertes, et a poussé les deux parties à trouver un accord.

Dozens of people killed in the Djenné circle in clashes between dozo hunters and jihadists

Several dozen people were killed in the Djenné circle in clashes between traditional Dozo hunters and jihadists from the Macina katiba. The clashes came after dozo hunters and the Macina katiba sealed a ceasefire agreement in the Niono circle in the centre of the country a month ago. According to researcher Boubacar Ba, this difference in trajectory between the two areas is explained by "contradictory dynamics linked to two (different) situations. In the cercle of Niono, jihadists and traditional hunters have been in conflict for months, resulting in many casualties, and pushing the two parties to reach an agreement.

 
 

Deux journalistes espagnols et un journaliste irlandais ont été exécutés par des combattants terroristes au Burkina Faso

Deux Espagnols et un Irlandais, disparus après une attaque lundi 26 avril dans l’est du Burkina Faso, « ont été exécutés par les terroristes » selon les services de sécurité burkinabè. Ils ont été interceptés alors qu’ils accompagnaient une patrouille anti-braconnage composée de militaires et de gardes forestiers burkinabè sur l’axe Fada N’Gourma-Pama dans l’est du Burkina Faso. L’attaque a été menée par des hommes armés circulant à bord de deux véhicules pick-up et d’une dizaine de motos, selon les sources sécuritaires. La quatrième personne portée disparue, un élément des Forces de défense et de sécurité, n’est toujours pas retrouvée.

Two Spanish and one Irish journalist executed by terrorist fighters in Burkina Faso

Two Spaniards and one Irishman, who disappeared after an attack on Monday 26 April in eastern Burkina Faso, "were executed by terrorists", according to the Burkina Faso security services. They were intercepted while accompanying an anti-poaching patrol composed of Burkinabe soldiers and forest rangers on the Fada N'Gourma-Pama road in eastern Burkina Faso. The attack was carried out by armed men travelling in two pick-up vehicles and a dozen motorbikes, according to security sources. The fourth missing person, an element of the Defence and Security Forces, has still not been found.



 
 

Des fidèles s’opposent à l’investiture du nouveau président de la Communauté Musulmane du Burkina Faso

Au Burkina Faso, Omar Koanda, le nouveau président de la Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF) peine à être installé. Alors qu’il était censé être investi le 17 avril, les partisans du président sortant Rasmané Sana se sont opposés à son installation. Une contestation similaire avait éclaté lors de son élection à l’issue du congrès de Bobo-Dioulasso. Le ministre de l’Administration territoriale a donné son accord pour la présidence d’Omar Koanda. La police a procédé à des arrestations. Des concertations sont en cours pour une issue pacifique de cette crise.

Worshipers oppose the inauguration of the new president of the Muslim Community of Burkina Faso

In Burkina Faso, Omar Koanda, the new president of the Muslim Community of Burkina Faso (CMBF) is struggling to be installed. While he was supposed to be inaugurated on 17 April, supporters of the outgoing president Rasmané Sana opposed his installation. A similar protest broke out when he was elected at the Bobo-Dioulasso congress.  The minister of Territorial Administration gave his approval for the presidency of Omar Koanda. The police have made arrests and consultations are currently underway to find a peaceful solution to the crisis.

 
 

Source institutionnelle

 
 

Les implications de la mise en place de la force conjointe du G5 Sahel

Deux mois après le sommet de N’Djamena, l’Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix, a présenté une première évaluation des conséquences de la mise en place de la force conjointe du G5 Sahel sur les forces présentes au Sahel. Ce rapport aborde l’état du soutien des partenaires internationaux, notamment la MINUSMA, à la FC-G5S. Dans un second temps, il analyse les effets de la mise en place de la FC-G5S sur les armées du G5. Il ressort des conclusions du sommet de N’Djamena que le niveau d’activité de la FC-G5S est voué à s’intensifier, en particulier avec une implication croissante des bataillons tchadiens. L’Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix constitue un cadre de discussion entre experts et personnalités francophones issus de pays contributeurs de personnel. Il s’inscrit en cela dans un objectif de renforcement du dialogue triangulaire entre les États engagés dans le maintien de la paix, le Conseil de sécurité et le Secrétariat des Nations unies.

The implications of the establishment of the G5 Sahel joint force

Two months after the N'Djamena summit, the Boutros-Ghali Peacekeeping Observatory has presented a first assessment of the consequences of the establishment of the G5 Sahel joint force on the forces present in the Sahel. This report addresses the state of support from international partners, in particular MINUSMA, to the FC-G5S. Secondly, it analyses the effects of the establishment of the FC-G5S on the G5 armies. The conclusions of the N'Djamena summit show that the level of activity of the FC-G5S is set to increase, in particular with the growing involvement of Chadian battalions. The Boutros-Ghali Peacekeeping Observatory provides a forum for discussion between French-speaking experts and personalities from troop-contributing countries. Its objective is to strengthen the triangular dialogue between the States involved in peacekeeping, the Security Council and the United Nations Secretariat.

 
 

Source société civile

 
 

Toujours pas de justice pour les victimes du coup au Mali

Amnesty International réclame la justice pour les victimes du coup d'État du mois d'août au Mali. Après une première enquête en juillet sur la contestation au régime d’Ibrahim Boucacar Keita à Bamako, Amnesty International a publié ce 23 avril un nouveau rapport qui confirme la violation des droits de l’homme des forces de sécurité par l’usage « excessif » de la force et d’armes à feu ayant causé au moins 18 morts à Sikasso, Bamako et Kayes. De plus, le rapport affirme qu’au moins quatre personnes ont perdu la vie après avoir été blessées par balles lors du coup d’État du 18 août 2020. Parmi les 14 recommandations formulées par Amnesty à l’endroit des autorités maliennes, on retrouve celle d’accélérer les enquêtes ouvertes afin d’accorder des réparations aux victimes, plus de huit mois après les événements incriminés.

Still no justice for victims of the coup in Mali

Amnesty International in Mali is calling for justice for the victims of the August coup. After an initial investigation in July into the protest against the regime of Ibrahim Boucacar Keita in Bamako, Amnesty International published a new report on 23 April which confirms the violation of human rights by the security forces through the use of "excessive" force and firearms which caused at least 18 deaths in Sikasso, Bamako and Kayes. In addition, the report states that at least four people lost their lives after being shot during the coup of 18 August 2020. Among the 14 recommendations made by Amnesty to the Malian authorities is that they speed up investigations to provide reparations to the victims, more than eight months after the events in question.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Sahel. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Sahel. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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