Attaques / Élections / Persécutions ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS / SAHEL : Nigéria - Niger
16 janvier 2021
 
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L’actualité de ces deux dernières semaines a été marquée par l’attaque sanglante de deux villages de la région de Tillabéri ayant fait au moins 100 morts. Survenue le 2 janvier en représailles contre un groupe d’autodéfense ayant tué deux djihadistes, l’attaque n’a pas encore été revendiquée. Elle a provoqué le déplacement d’au moins 10 000 habitants des villages alentours et a donné lieu à plusieurs condamnations nationales et internationales.

Dans le reste de l’actualité, le deuxième tour de l’élection présidentielle au Niger verra Mohammed Bazoum s’opposer à Mahamane Ousmane. Au Nigeria, une violente seconde vague de contamination à la pandémie de covid-19 risque de plonger au moins 3 millions de Nigérians dans l’extrême pauvreté, selon une projection de la Banque Mondiale. Par ailleurs, un rapport montre que 2 200 chrétiens auraient été tués au Nigeria au cours de l’année 2020 et plus de 34 000 depuis l’insurrection de Boko Haram en 2009.


The news of the last two weeks has been marked by the bloody attack on two villages in the Tillabéri area, in Niger, which left at least 100 people dead. The attack occurred on 2 January in reprisal against a self-defence group that killed two jihadists, and the attack has not yet been claimed. The attack resulted in the displacement of at least 10,000 people from the surrounding villages, and has been condemned nationally and internationally on several occasions.

In the rest of the news, the second round of the presidential election in Niger will see Mohammed Bazoum opposing Mahamane Ousmane. In Nigeria, a violent second wave of contamination by the COVID-19 pandemic is likely to plunge at least 3 million Nigerians into extreme poverty, according to a World Bank projection. Moreover, a report shows that 2000 Christians are expected to be killed in Nigeria in the year 2020, and more than 34,000 since the Boko Haram uprising in 2009.

 
 

L'info phare - Source médiatique

 
 

Une attaque sanglante au Niger fait au moins 100 morts

Des djihadistes présumés ont attaqué ce samedi 2 janvier les villages nigériens de Tchombangou et Zaroumdareye, non loin de la frontière malienne, faisant au moins 100 morts (70 à Tchombangou et 30 à Zaroumdareye). Des forces spéciales de l'opération Almahaou ont été dépêchées dans la zone. Les deux villages sont situés à environ 120 kilomètres au nord de la capitale Niamey, dans la région de Tillabéri à la frontière du Mali et du Burkina Faso. Cette attaque est survenue après que des jeunes de Tchombangou organisés en groupe d’auto-défense ont neutralisé deux djihadistes à moto. Une centaine d’individus sont ensuite arrivés en moto et ont massacré la population en représailles. Bien qu’il s’agisse plutôt d’une zone d’influence de l’État Islamique au Grand Sahara (EIGS), les rapports de force sont mouvants, et ce mode opératoire est plutôt utilisé par le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM). Avec ces attaques dans ces villages sans défense, les risques de conflits intercommunautaires ne sont pas exclus.

Bloody attack in Niger leaves at least 100 dead

Suspected jihadists attacked the Nigerien villages of Tchombangou and Zaroumdareye, not far from the Malian border on Saturday 2 January, killing at least 100 people (70 in Tchombangou and 30 in Zaroumdareye). Special Forces from Operation Almahaou were dispatched to the area. The two villages are located about 120 kilometres north of the capital Niamey, in the region of Tillaberi on the border between Mali and Burkina Faso. The attack came after young people from Tchombangou organised in self-defence groups neutralised two jihadists on motorbikes. About a hundred individuals then arrived on motorbikes and massacred the population in reprisal. Although this is more of an area of influence for the EIGS, the balance of power is shifting, and this modus operandi is rather used by the Group of Support to Islam and Muslims (GSIM). With these attacks in these defenceless villages, the risks of intercommunity conflicts are not excluded.

 
 

Source médiatique

 
 

Le second tour de l’élection présidentielle au Niger opposera Mohamed Bazoum à Mahamane Ousmane

Arrivé en tête au premier tour du scrutin avec 39,33% des voix, Mohamed Bazoum sera opposé à Mahamane Oussmane (16,99% des voix) au second tour de l’élection présidentielle nigérienne le 20 janvier. Dauphin du Président Issoufou, Bazoum a été cinq fois député et plusieurs fois ministre. Ousmane est quant à lui le premier Président élu démocratiquement au Niger en 1993, avant d’être renversé par un coup d’État en 1996. Vieille figure de la politique au Niger disposant d’une forte assise dans sa ville natale de Zinder, il tente pour la cinquième fois consécutive de reconquérir le pouvoir. Le taux de participation du scrutin a été  de 69,67%, avec 5,2 millions de votants sur 7,4 millions d’électeurs inscrits. Aux élections législatives, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS) de M. Bazoum et de M. Issoufou est proche de la majorité absolue avec 80 sièges sur 166, parmi lesquels cinq sièges de la diaspora doivent encore être attribués.

Mohamed Bazoum will face Mahamane Ousmane for the second round of the presidential election in Niger

Mohamed Bazoum came first in the first round of voting with 39.33% of the vote; Mohamed Bazoum will be opposed to Mahamane Oussmane (16.99% of the vote) in the second round of the Nigerien presidential election on 20 January. Runner-up to President Issoufou, Bazoum was five times deputy and several times minister. Ousmane was the first democratically elected president of Niger in 1993, before being overthrown in a coup d'état in 1996. He is an old political figure in Niger, with a strong base in his home town of Zinder, and for the fifth time in a row he is trying to regain power. The voter turnout was 69.67%, with 5.2 million voters out of 7.4 million registered. In the legislative elections, the Niger Party for Democracy and Socialism (PNDS) of Mr. Bazoum and Mr. Issoufou is close to an absolute majority with 80 seats out of 166, among which five seats from the Diaspora have yet to be allocated.

 
 

13 militaires nigérians tués dans une attaque


Le 8 janvier, treize soldats nigérians ont été tués au cours d'une embuscade tendue par des djihadistes liés à l'État Islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP) dans l'État de Yobe au nord-est du Nigeria. Les combattants djihadistes ont ouvert le feu au lance-roquettes et à l'arme lourde sur un convoi de militaires dans le village de Gazagana, à une trentaine de kilomètres de Damaturu, la capitale de l'État de Yobe. Le convoi était en route vers une base militaire située dans la ville de Buni Yadi, l'un des bastions de l'ISWAP qui y mène régulièrement des attaques contre des militaires et des voyageurs. Les combattants se déplacent régulièrement sur l'axe reliant Buni Yadi et un camp situé dans une forêt près de Benisheikh, dans l'État voisin du Borno. Des affrontements réguliers se produisent entre les djihadistes et les troupes sur cet axe.

13 Nigerian soldiers killed in attack

Thirteen Nigerian soldiers were killed on 8 January in an ambush by jihadists linked to the Islamic State in West Africa (ISWAP) in Yobe State in north-eastern Nigeria. The jihadist fighters opened fire with rocket launchers and heavy weapons on a convoy of soldiers in the village of Gazagana, about 30 kilometres from Damaturu, the capital of Yobe State. The convoy was on its way to a military base in the town of Buni Yadi, one of the strongholds of ISWAP, which regularly carries out attacks against soldiers and travellers there. The fighters regularly move along the axis between Buni Yadi and a camp located in a forest near Benisheikh, in the neighbouring state of Borno. Regular clashes occur between jihadists and troops on this axis.

 
 

Des dizaines de milliers de Nigériens fuient leurs villages après l’attaque du 2 janvier

Après l’attaque meurtrière du 2 janvier contre deux villages du département de Ouallam, des milliers de Nigériens ont fui la région de Tillabéri, dans la zone dite des « trois frontières ». Les habitants de douze villages ont quitté leurs foyers par peur de nouvelles exactions. Les autorités du Niger dispensent l’aide d’urgence à la population, et doivent assurer la sécurisation de la zone qui permettra aux acteurs humanitaires de se déployer pour prendre le relais et dispenser des abris, des soins et un accompagnement psychologique. Les seules régions de Tillabéri et de Tahoua au Niger comptent près de 140 000 déplacés. Ce nombre a augmenté de plus de 75% en 2020. Le Niger, le Burkina Faso et le Mali comptent plus de 850 000 réfugiés et près de deux millions de déplacés internes.

Tens of thousands of Nigeriens flee their villages after the attack on 2 January

After the deadly attack on 2 January on two villages in the department of Ouallam, thousands of Nigeriens fled the Tillabéri region, in the so-called "three borders" zone. The inhabitants of twelve villages left their homes for fear of further violence. The Niger authorities are providing emergency aid to the population and must ensure the security of the area, which will enable humanitarian actors to deploy to take over and provide shelter, care and psychological support. The Tillabéri and Tahoua regions alone in Niger host almost 140,000 displaced people. This number increased by more than 75% in 2020. Niger, Burkina Faso and Mali have more than 850,000 refugees and almost two million IDPs.

 
 

2 200 chrétiens auraient été tués au Nigeria  en 2020, 34 000 depuis 2009

Selon un nouveau rapport de la Société internationale pour les libertés civiles et l'État de droit du Nigeria, des milliers de chrétiens sont martyrisés pour leur foi alors que le gouvernement du pays avance d'autres raisons pour leur mort. Selon ce rapport,2 200 chrétiens nigérians ont été tués en 2020 (de janvier au 13 décembre). On estime à 34 000 le nombre de victimes depuis 2009. Le rapport indique également qu'au cours de la même période, 20 000 musulmans modérés ont été assassinés par des musulmans radicaux. Selon le leader et fondateur d'Intersociety, Emeka Umeagbalasi, le gouvernement nigérian couvre les meurtres antichrétiens en les qualifiant de banditisme non visé ou de violence intertribale. Cette information est toutefois à prendre avec des pincettes, car Umeagbalasi affirme également que le gouvernement ne fait rien pour arrêter ces attaques en raison de leur soutien aux islamistes radicaux. Selon lui, l'armée nigériane elle-même a participé à l'assassinat de chrétiens.

2200 Christians would have been killed in Nigeria in 2020, 34,000 since 2009

According to a new report by Nigeria’s International Society for Civil Liberties & the Rule of Law, thousands of Christians are being martyred for their faith while the country’s government is stating other reasons for their deaths. The reports stands that 2,000 Nigerian Christians were hacked to death throughout 2020 (from January to the 13 December), with an estimated 34,000 victims since 2009. The report also states that during the same period, 20,000 moderate Muslims were also murdered by radical Muslims. According to the Intersociety leader and founder Emeka Umeagbalasi, the Nigerian government covers up the anti-Christian killings by reporting it as random banditry or inter-tribal violence. This information is probably to be qualified, because Umeagbalasi also says that the government does nothing to stop these attacks because of their support to radical Islamists. According to him, the Nigerian Army has participated in killing Christians themselves.

 
 

Le Président sortant du Niger appelle son successeur à ne pas modifier la Constitution

Mahamadou Issoufou qui conclut ses deux mandats s’est montré optimiste pour l’avenir du Niger et de l’Afrique, malgré le djihadisme, et la démographie en forte hausse (7,6 enfants par femme). Pour la première fois dans l’histoire du Niger, on assistera à une passation de pouvoir entre deux Présidents élus démocratiquement. Afin de renforcer davantage les institutions, Issoufou a rappelé l’importance de ne pas « tripoter » les Constitutions. Président jusqu’au 2 avril, les gros chantiers du futur président de la République seront selon lui la relance économique, la sécurisation du territoire et la scolarisation massive des jeunes filles.

Niger's outgoing president calls on his successor not to change the constitution

Mahamadou Issoufou, who is concluding his two terms of office, is optimistic about the future of Niger and Africa, despite jihadism and a sharp rise in demography (7.6 children per woman). This is the first time in Niger's history that there will be a transfer of power between two democratically elected presidents. In order to further strengthen the institutions, Issoufou recalled the importance of not "fiddling" with the Constitutions. President until April 2, according to him, the major projects of the future president of the Republic will be the economic revival, the securing of the territory, and the massive schooling of young girls.

 
 

Vers une baisse des effectifs de Barkhane ?

Le dimanche 3 décembre, Florence Parly, la ministre française des Armées, a indiqué que la France allait très probablement réduire les effectifs de la force Barkhane au Sahel. Peu après la mort de cinq soldats français tués au Sahel, la ministre a rappelé que le renfort de 600 soldats aux 4 500 soldats de la force Barkhane n’était que temporaire. Les effectifs français au Sahel pourraient donc prochainement passer de 5 100 soldats déployés à 4 500. La ministre a rappelé que les pertes françaises avaient généralement lieu lors de la circulation des véhicules de l’armée, par des engins explosifs improvisés. Dans un contexte de guerre asymétrique, la ministre a rappelé la difficulté à mettre fin à l’expansion djihadiste.

Towards a  Barkhane force reduction?

On Sunday 3 December, Florence Parly, the French Minister of the Armed Forces, said that France would most likely reduce the Barkhane force in the Sahel. Shortly after the death of 5 French soldiers killed in the Sahel, the minister recalled that the reinforcement of 600 soldiers to the 4500 soldiers of the Barkhane force was only temporary. The number of French troops in the Sahel could therefore soon increase from 5100 soldiers deployed to 4500. The minister recalled that French losses were generally caused by the circulation of army vehicles, by improvised explosive devices. In a context of asymmetrical warfare, the minister recalled the difficulty of putting an end to jihadist expansion.

 
 

Source institutionnelle

 
 

L’ONU condamne  l’attaque au Niger

Selon le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR), des groupes armés ont mené des attaques coordonnées contre les villages de Tchamo-Bangou et Zaroumdareye dans la région de Tillabéry au Niger, près de la frontière avec le Mali. Certains blessés ont été évacués vers Ouallam et Niamey. Alessandra Morelli, la représentante du HCR au Niger a exprimé ses condoléances aux familles des victimes. « Ces communautés sont désormais déchirées après ces attaques brutales et forcées de fuir dans une région qui accueille déjà des dizaines de milliers de personnes déracinées par les violences et qui espèrent reconstruire leur vie. » Morelli a également annoncé que le HCR se préparait à porter assistance à ces personnes dans les plus brefs délais. Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’ONU a également exprimé ses condoléances aux familles des victimes, en réaffirmant le soutien de l’ONU au gouvernement et au peuple nigérien face au terrorisme et à l’extrémisme violent.

UN and Interpol try to curb arms trafficking in the Sahel

According to the High Commissioner for Refugees, armed groups have carried out coordinated attacks against the villages of Tchamo-Bangou and Zaroumdareye in the Tillabéry region of Niger, near the border with Mali. Some of the wounded were evacuated to Ouallam and Niamey.  Alessandra Morelli, the UNHCR representative in Niger expressed her condolences to the families of the victims. "These communities are now torn apart after these brutal attacks and forced to flee to an area that is already home to tens of thousands of people uprooted by the violence and hoping to rebuild their lives." Morelli also announced that the UNHCR is preparing to assist these people as soon as possible. UN Secretary-General Antonio Guterres also expressed his condolences to the families of the victims, reaffirming the UN's support for the government and people of Niger in the face of terrorism and violent extremism.

 
 

Source société civile

 
 

Le Nigeria à la 9ème position mondiale de l'Index Mondial de la Persécution des Chrétiens

Selon l'Index Mondial de Persécution des Chrétiens, le Nigeria figure à la 9ème position des pays où les chrétiens sont le plus en danger en raison de leur croyance. Avec une importante population de chrétiens, le Nigeria tranche avec les autres pays de cette liste dans lesquels les chrétiens sont très minoritaires. Comparé aux autres pays, c’est au Nigeria qu’il y a eu le plus grand nombre de chrétiens assassinés pour leur foi. Cette violence est le fait de groupes terroristes comme Boko Haram ou l’État Islamique en Afrique de l’Ouest mais aussi de groupes d'auto-défense liés aux éleveurs musulmans qui attaquent les cultivateurs chrétiens.  Selon cette étude de Portes Ouvertes, 3 530 chrétiens y ont été tués en 2020 en raison de leur religion. Selon Patrick Victor, le responsable de la branche française de l'organisation, « ce sont les hommes qui sont visés en priorité par les assassinats. Les femmes, elles, sont violées et enlevées »

Nigeria ranks 9th in the World Index of Christian Persecution

According to the World Index of Persecution of Christians, Nigeria ranks 9th in the list of countries where Christians are most at risk because of their faith. With a large population of Christians, Nigeria stands in contrast to other countries on this list where Christians are in the minority. Compared to other countries, Nigeria has had the highest number of Christians murdered for their faith. This violence is the work of terrorist groups such as Boko Haram or the Islamic State in West Africa, but also of self-defence groups linked to Muslim herders who attack Christian farmers.  According to this Open Doors study, 3,530 Christians were killed there in 2020 because of their religion. According to Patrick Victor, the head of the French branch of the organisation, "it is the men who are primarily targeted by the killings. Women are raped and abducted."

 
 
 
 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de son projet d'action au Niger, Nigeria, Burkina Faso et Mali. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its project in Niger, Nigeria, Burkina Faso and Mali. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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