Pastoralisme / Célébrations de l'Aïd El-Fitr / Afflux de réfugiés à Tillabéri ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS / SAHEL : Nigeria - Niger
22 mai 2021
 
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L’actualité de ces deux dernières semaines a été marquée par la publication d’un rapport d’International Crisis Group (ICG) à propos du risque de développement d’un nouveau front insurrectionnel au sud-ouest du Niger. Selon les chercheurs de l’ICG, un banditisme organisé et violent se répand progressivement au sud-ouest du Niger, créant un contexte favorable à l’émergence d’insurrections armées. Selon ICG, les autorités nigériennes devraient adopter des mesures préventives visant principalement à remédier aux injustices subies par les communautés vivant de l’élevage. Les dialogues intercommunautaires et l’encadrement des groupes d’autodéfense embryonnaires constitueront une autre clé. 

Dans le reste de l’actualité, les organisations de la société civile nigérienne demandent le respect de l’État de droit. Elles ont exhorté le gouvernement à stopper les arrestations arbitraires facilitées par les lois antiterroristes. Human Rights Watch demande aux autorités nigériennes de rendre justice pour les victimes de massacres, en particulier ceux perpétrés par les forces de sécurité. Le Nigeria est confronté à une recrudescence des attaques terroristes, favorisée par l’incertitude qui règne au Tchad voisin. Par ailleurs, la région centrale de la Middle Belt au Nigeria a été secouée par une recrudescence des violences entre fermiers et éleveurs, et certains observateurs craignent une explosion des violences. Dans un autre rapport, ICG recommande aux autorités nigérianes de réformer le secteur de l’élevage au Nigeria, pour apaiser les tensions. Enfin, d'après l'ONU, 29 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire au Sahel.

The news of the last two weeks has been marked by the publication of a report by the International Crisis Group (ICG) on the risk of the development of a new insurrectionary front in south-west Niger. According to ICG researchers, organised and violent banditry is gradually spreading in south-western Niger, creating a favourable context for the emergence of armed insurgencies. According to ICG, the Nigerien authorities should adopt preventive measures aimed primarily at addressing the injustices suffered by livestock communities. Inter-community dialogues and the supervision of embryonic self-defence groups will be another key.

In other news, Nigerien civil society organisations are calling for respect for the rule of law. They have urged the government to stop arbitrary arrests facilitated by anti-terrorism laws. Human Rights Watch calls on the Nigerien authorities to provide justice for the victims of massacres, particularly those perpetrated by the security forces. Nigeria is facing an upsurge in terrorist attacks, fuelled by uncertainty in neighbouring Chad. In addition, the central Middle Belt region of Nigeria has been rocked by an upsurge in violence between farmers and herders, and some observers fear an explosion of violence. In another report, ICG recommends that the Nigerian authorities reform the livestock sector in Nigeria to ease tensions. Finally, the UN has warned that 29 million people need humanitarian aid in the Sahel.

 
 

L'info phare - Source société civile

 
 

Au sud-ouest du Niger, l’aggravation de la crise du pastoralisme est chargée de conséquences

Selon un rapport d’International Crisis Group (ICG), le changement d’échelle du banditisme transfrontalier crée des risques de basculement au sud-ouest du Niger. Matthieu Pellerin, l’auteur du rapport, a donné une interview à RFI. Selon lui, la situation s’est énormément dégradée, avec le développement d’un banditisme de plus en plus violent et organisé, comptant plusieurs dizaines de milliers d’individus très lourdement armés. Par ailleurs, la zone enregistre une multiplication d’enlèvements contre rançon, ce qui est nouveau dans cette région. Selon lui, l’aggravation de cette crise du pastoralisme entretient le recrutement au sein de ces groupes, puisque de nombreux éleveurs appauvris ont perdu bétail et perspectives. Matthieu Pellerin rappelle que la crise du pastoralisme comparable que traverse le nord-ouest du Nigeria a été à l’origine de nombreuses violences intercommunautaires. Selon lui, la solution serait que l’État adopte une approche préventive, et favorise le dialogue intercommunautaire pour empêcher l’escalade de cette crise.

In south-western Niger, the worsening crisis in pastoralism is fraught with consequences

According to an International Crisis Group (ICG) report, the change in scale of cross-border banditry is creating risks of tipping over in southwestern Niger. Matthieu Pellerin, the author of the report, gave an interview to RFI. According to him, the situation has deteriorated, with the development of increasingly violent and organised banditry, comprising several tens of thousands of very heavily armed individuals. In addition, the area is experiencing an increase in kidnappings for ransom, which is new in this region. According to him, the worsening of this pastoralist crisis is fuelling recruitment within these groups, since many impoverished herders have lost their livestock and prospects. Matthieu Pellerin recalls that the similar pastoralist crisis in north-western Nigeria has been the cause of important inter-communal violence. He said that the solution would be for the State to adopt a preventive approach and promote inter-community dialogue to prevent the crisis from escalating.

 
 

Sources médiatiques

 
 

Les musulmans du Niger ont pu fêter l’Aïd El-fitr malgré le COVID-19

Les musulmans du Niger ont fêté l’Aïd El-fitr le jeudi 13 mai pour marquer la fin de Ramadan 1442. La célébration de cette fête a pu se tenir dans certaines mosquées et places aménagées. Cette année, en dépit de la menace continue de la pandémie de covid-19, les fidèles n’ont pas été contraints aux mesures strictes telles que la suspension des prières collectives qui avaient été à l’origine des violences l’an dernier à Niamey. Un ramadan presque normal rythmé par des prières nocturnes et des veillées spirituelles a été observé.

Muslims in Niger were able to celebrate Eid-ul-Fitr despite COVID-19

Muslims in Niger celebrated Eid-ul-Fitr on Thursday 13 May to mark the end of Ramadan 1442, which was celebrated in some mosques and squares. This year, despite the continuing threat of the Covid-19 pandemic, the faithful were not forced to take strict measures such as suspending collective prayers, which had been the cause of violence last year in Niamey. An almost normal Ramadan punctuated by night prayers and spiritual vigils was observed.

 
 

Le Niger doit faire de l’éducation sa priorité

L’incendie d’une école le 13 avril à Niamey pendant laquelle 20 élèves ont péri dans les flammes a rappelé l’importance d’accorder davantage d’attention à l’éducation au Niger selon le journaliste Gilles Yabi. Une école avec 25 salles de classe, sans clôtures, dans une ruelle marchande très encombrée. Autant dire sans aucun dispositif de protection des enfants. Alors qu’en 2020, l’âge médian pour la population nigérienne était de 15,1 ans, le nouveau président Mohammed Bazoum a annoncé en faire sa priorité. Le président a évoqué un cercle vicieux, et a notamment rappelé que 77 % des filles sont mariées avant 18 ans et 28 % avant 15 ans au Niger. Le président n’a pas hésité à parler d’un cercle vicieux. Le gouvernement devrait notamment prioriser la modernisation des écoles, la professionnalisation du corps enseignant et la scolarisation des filles.

Niger must make education its priority

A school fire on 13 April in Niamey in which 20 pupils perished in the flames was a reminder of the importance of giving more importance to education in Niger, according to journalist Gilles Yabi. A school with 25 classrooms, without fences, in a busy shopping street. In other words, without any child protection system. While the median age for the Nigerien population in 2020 was 15.1 years, the new president Mohammed Bazoum announced that he would make this his priority. The president spoke of a vicious circle, and in particular recalled that 77% of girls are married before the age of 18 and 28% before 15 in Niger. The president did not hesitate to speak of a vicious circle. The government should prioritise the modernisation of schools, the professionalisation of the teaching staff and the enrolment of girls.

 
 

Afflux de réfugiés à Tillabéri au Niger

Depuis le jeudi 13 mai, des villageois de la région d'Anzourou arrivent par centaines à Tillabéri, la capitale régionale. Ces déplacés viennent chercher refuge après avoir été sommés de quitter leurs villages par des hommes armés qui ont aussi volé leur bétail et détruit leurs greniers. Des villages dans l'ouest du Niger se vident de leurs habitants à cause des attaques jihadistes. L'Anzourou, composée de 24 villages, fait partie de l'immense et instable région de Tillabéri, étendue sur 100 000 km2 et située dans la zone dite « des trois frontières » entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso.

Influx of refugees in Tillabéri, Niger

Since Thursday 13 May, hundreds of villagers from the Anzourou region have been arriving in Tillaberi, the regional capital. These displaced people are seeking refuge after being forced to leave their villages by armed men who have also stolen their livestock and destroyed their granaries. Villages in western Niger are being emptied of their inhabitants because of jihadist attacks. Anzourou, made up of 24 villages, is part of the huge and unstable Tillaberi region, which covers 100,000 square kilometres and is located in the so-called "three borders" zone between Niger, Mali and Burkina Faso.

 
 

La gestion judiciarisée des migrations suscite de plus en plus de débats au Niger

Une conférence ministérielle sur la gestion des flux migratoires vient d’être organisée à Lisbonne entre l’Union européenne et des pays africains. Le Niger est l'un des pays particulièrement concernés par cette question migratoire. Les autorités nigériennes ont mis en avant leur bilan, et ont appelé les Européens à maintenir leur soutien. Selon Alkache Alhada, le ministre nigérien de l'Intérieur, Agadez demeure la ville phare sur la route de la migration en direction de l’Europe. Il a également défendu le bilan des forces de défense et de sécurité du Niger qui ont sauvé plus de 3 000 migrants qui avaient été abandonnés par des passeurs dans le désert du Sahara. Toutefois, des observateurs désignent la politique d’externalisation des frontières par l’Union européenne au Niger, et s’interrogent sur une gestion des migrations davantage judiciarisée qu’administrative.

Judicial management of migration increasingly debated in Niger

A ministerial conference on the management of migration flows has just been organised in Lisbon between the European Union and African countries. Niger is one of the countries particularly concerned by this migration issue. The Nigerien authorities highlighted their record, and called on Europeans to maintain their support. According to Alkache Alhada, the Nigerien Minister of the Interior, Agadez remains the flagship city on the migration route to Europe. He also defended the record of Niger's defence and security forces in rescuing more than 3,000 migrants who had been abandoned by smugglers in the Sahara desert. However, observers point to the European Union's policy of externalising borders in Niger, and question whether migration management is more judicial than administrative.

 
 

Au Nigeria, les gouverneurs du sud veulent interdire la transhumance et le pâturage libre

Le forum des gouverneurs du sud du Nigeria a adopté une résolution pour interdire la transhumance et le pâturage libre dans leurs États. Cette décision a pour objectif de lutter contre l’insécurité, et de faire taire le conflit entre éleveurs et agriculteurs, qui a fait des milliers de morts ces dernières années au Nigeria, en raison de la concurrence pour l’accès aux terres. Cette décision fait débat, et le gouverneur de l’État de Kogi s’est désolidarisé de ses collègues, estimant qu’il n’y avait pas à ce stade suffisamment d’infrastructures pour permettre l’élevage du bétail en enclos. Le gouverneur de l’État de Kano (dans le nord du pays) s’est quant à lui dit inquiet, car selon lui, les éleveurs peuls sont exposés à de mauvais traitements et à des violences dans le sud du pays.

Southern governors in Nigeria want to ban transhumance and free grazing

The Southern Nigeria Governors' Forum has passed a resolution to ban transhumance and free grazing in their states. This decision is aimed at fighting insecurity and silencing the conflict between herders and farmers, which has claimed thousands of lives in recent years in Nigeria due to competition for land. The decision is being debated, and the governor of Kogi State has disassociated himself from his colleagues, saying that there is not enough infrastructure at this stage to allow for cattle rearing in pens. The governor of Kano State (in the north of the country) expressed concern that Fulani herders are exposed to abuse and violence in the south.

 
 

Intensification des violences contre l’État dans le sud-est du Nigeria

Au Nigeria, les attaques du mouvement indépendantiste biafrais se multiplient contre les commissariats dans les États du Sud-Est. Alors que le nord-est du Nigeria fait face aux attaques répétées de Boko Haram et que le Nord-Ouest  est le théâtre d'enlèvements de masse perpétrés par des bandits locaux – la police est devenue une cible au sud-est du pays, avec une intensification très nette des violences ces dernières semaines. Dans les États d’Abia, Akwa Ibom ou Imo, l’Ipob (mouvement indépendantiste du Biafra) et sa branche armée le Réseau de Sécurité de l’Est  (ESN) sont pointés du doigt par les autorités. Le 12 mai, plusieurs dizaines d’assaillants ont pris d’assaut un commissariat dans l’État d’Abia, tuant deux policiers et incendiant les véhicules. Au début du mois d’avril, l’attaque d’une prison par des membres présumés de l’organisation séparatiste avait conduit à l’évasion de 1 800 détenus.

Intensified violence against the state in south-eastern Nigeria

In Nigeria, Biafran independence movement attacks on police stations in South Eastern states increase. While the North-East of Nigeria is facing repeated attacks by Boko Haram and the North-West is the scene of mass kidnappings by local bandits - the police have become a target in the South-East of the country, with a marked increase in violence in recent weeks. In Abia, Akwa Ibom and Imo states, the Biafran independence movement Ipob and its armed wing, the Eastern Security Network (ESN), have been singled out by the authorities. On 12 May, several dozen assailants stormed a police station in Abia State, killing two policemen and setting fire to vehicles. In early April, an attack on a prison by suspected separatists led to the escape of 1,800 prisoners.

 
 

Source religieuse

 
 

Les évêques nigérians exhortent le gouvernement à s’attaquer à l'insécurité

La Conférence des évêques du Nigeria a lancé un appel au gouvernement pour qu'il s'attaque de toute urgence à l'insécurité endémique dans le pays. Dans une lettre ouverte adressée au gouvernement, Mgr Augustine Akubeze, archevêque de la ville de Benin City et président de la Conférence des évêques du Nigeria, a notamment souligné «l 'échec de l'exécutif par rapport à l'obligation constitutionnelle de protéger la vie et les biens des Nigérians ; d'œuvrer pour le bien-être de tous ; de défendre la liberté religieuse et de protéger la population de tout type de discrimination ». L’Église catholique nigériane appelle à un sommet sur la sécurité, pour créer un dialogue afin de parvenir à l’unité, la paix et la justice.

Nigerian bishops urge government to tackle insecurity

The Nigerian Bishops' Conference has called on the government to urgently address the endemic insecurity in the country. In an open letter to the government, Archbishop Augustine Akubeze, Archbishop of Benin City and President of the Nigerian Bishops' Conference, highlighted the "failure of the executive to fulfil its constitutional obligation to protect the lives and property of Nigerians; to work for the welfare of all; to defend religious freedom and to protect the population from all types of discrimination". The Nigerian Catholic Church is calling for a security summit to create a dialogue to achieve unity, peace and justice.

 
 

Source institutionnelle

 
 

Au Sahel, 29 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire

Dans le dernier rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), 11 000 personnes, soit 1 624 ménages, ont trouvé refuge entre le 14 et le 15 mai dans la capitale régionale de Tillabéri. Selon OCHA, les déplacements se poursuivent et des « déplacés se dirigent vers Niamey, la capitale nigérienne, mais leur nombre n’est pas encore déterminé ». Selon OCHA, les habitants déplacés viennent des villages de Zibane-Koira Zéno, Zibane Koira-Tégui, Kofouno et Gadabo, situés dans l’Anzourou, une zone composée de 24 villages, qui fait partie de l’immense région de Tillabéri. Depuis le début de l’année, les violences ont déjà contraint plus de 102.000 personnes à fuir leurs villages dans la région de Tillabéri depuis le début de l’année.

UN says more than 11,000 people displaced in 48 hours after recurring attacks on civilians in Niger

In the latest report from the Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), 11,000 people, or 1,624 households, took refuge between 14 and 15 May in the regional capital of Tillaberi. According to OCHA, displacement continues and "displaced people are heading towards Niamey, the Nigerien capital, but their number is not yet determined". According to OCHA, the displaced inhabitants come from the villages of Zibane-Koira Zéno, Zibane Koira-Tégui, Kofouno and Gadabo, located in Anzourou, an area made up of 24 villages, which is part of the vast Tillaberi region. Violence has already forced more than 102,000 people to flee their villages in the Tillaberi region since the beginning of the year.

 
 
 
 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de son projet d'action au Niger, Nigeria, Burkina Faso et Mali. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its project in Niger, Nigeria, Burkina Faso and Mali. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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