Enfants privés d'écoles / Fête du pastoralisme / Retour des réfugiés ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS / SAHEL : Nigeria - Niger
24 septembre 2021
 
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L’actualité de ces deux dernières semaines est marquée par la rentrée scolaire au Niger et au Nigeria, où de trop nombreux enfants ne pourront pas reprendre le chemin de l’école. Selon l’UNESCO, un million d’enfants nigérians risquent de ne pas pouvoir aller à l’école en raison de la menace de violences après une série d’enlèvements massifs et d’attaques. Au Niger, plus de 300 écoles demeurent fermées. Les menaces contre la sécurité scolaire sont particulièrement aiguës dans les régions de Tillabéry, Tahoua et Diffa.

Dans le reste de l’actualité, les éleveurs du Niger se réunissent dans le désert saharien d'Ingall dans le nord-ouest du Niger afin de célébrer la fête de la « Cure salée », dans un contexte marqué par la dégradation sécuritaire. Par ailleurs, au Sahel, les violences du groupe État Islamique au Grand Sahara (EIGS) devraient se poursuivre malgré la mort de son leader, Al Sahraoui. Au Niger, Amnesty International alerte sur le recrutement et le meurtre d’enfants par les groupes terroristes, un phénomène qui se propage. Enfin, au Nigeria, les réseaux mobiles sont coupés dans l’État de Zamfara après la recrudescence des violences de gang. Une pratique qui pose des questions en termes de droits humains, et qui rappelle la détresse des civils face aux attaques incessantes des groupes désignés comme « bandits » dans la région.

 

The news of the last two months has been marked by the start of the school year in Niger and Nigeria, where too many children will not be able to go back to school. According to UNESCO, one million Nigerian children are at risk of missing out on school due to the threat of violence following a series of mass kidnappings and attacks. In Niger, more than 300 schools remain closed. Threats to school security are particularly acute in the regions of Tillabéry, Tahoua and Diffa.

In other news, Niger's pastoralists are gathering in the Saharan desert of Ingall in north-western Niger to celebrate the 'Salt Cure' festival, against a backdrop of deteriorating security. In the Sahel, violence by the Islamic State in the Great Sahara (EIGS) group is expected to continue despite the death of its leader, Al Sahraoui. In Niger, Amnesty International warns that the recruitment and killing of children by terrorist groups is on the rise. Finally, in Nigeria, mobile networks have been cut off in Zamfara State after a resurgence of gang violence. This practice raises human rights issues, and is a reminder of the plight of civilians in the face of relentless attacks by groups designated as "bandits" in the region.

 
 

L'info phare - Source institutionnelle

 
 

Un million d’enfants privés de rentrée au Nigeria

Selon une déclaration de l’UNICEF datant du 15 septembre, un million d’enfants nigérians risquent de ne pas pouvoir aller à l’école en raison de la menace de violences après une série d’enlèvements massifs et d’attaques. Cette année, 37 millions d’enfants devraient reprendre l’école au mois de septembre. L’UNICEF répertorie plus de 20 attaques contre les écoles nigérianes cette année, pour 16 morts et 1 600 enfants enlevés. Les élèves sont enlevés par des bandes criminelles dans les États du nord-ouest et du centre du pays. La plupart des élèves sont ensuite libérés contre le versement d’une rançon, après des semaines ou des mois de captivité dans des camps ruraux aux conditions épouvantables. Actuellement, 200 élèves sont toujours portés disparus.

One million children denied access to school in Nigeria

According to a UNICEF statement on 15 September, one million Nigerian children are at risk of missing out on school due to the threat of violence following a series of mass abductions and attacks. This year, 37 million children are expected to return to school in September. UNICEF says there have been more than 20 attacks on Nigerian schools this year, with 16 deaths and 1,600 children abducted. Students are abducted by criminal gangs in the northwestern and central states of the country. Most students are then released for ransom after weeks or months of captivity in rural camps in appalling conditions. Currently, 200 students are still missing.

 
 

Sources médiatiques

 
 

Au Niger, une fête du pastoralisme sur fond de crise sécuritaire

Durant trois jours, le désert saharien d'Ingall (dans le nord du Niger) était occupé par les festivités des éleveurs, dans le cadre des festivités de la « Cure salée ».  Cette fête tire ses origines d’une tradition d'éleveurs amenant paître leurs troupeaux dans cette région saline à la fin de la saison des pluies. Cette fête s’est déroulée du 16 au 19 septembre, à travers notamment des danses et des courses à dos de chameaux. Selon un reportage du magazine « Challenges », les conversations des éleveurs ont beaucoup tourné autour des questions de sécurité, les pasteurs étant de plus en plus nombreux à s’armer pour faire face à la présence accrue de djihadistes sur le territoire nigérien.

In Niger, a festival of pastoralism against the backdrop of the security crisis

For three days, the Saharan desert of Ingall (in northern Niger) was occupied by the festivities of the herders, as part of the "Cure salée" festivities. This festival has its origins in a tradition of herders bringing their flocks to graze in this saline region at the end of the rainy season. This festival took place from 16 to 19 September, with dances and camel races. According to a report in the magazine "Challenges", the herders' conversations revolved around security issues, as more and more herders are arming themselves to deal with the increased presence of jihadists on Niger territory.

 
 

Au Sahel, les violences devraient persister malgré la mort d’Al Sahraoui

Malgré l’annonce de la mort d’Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, chef du groupe État Islamique au Grand Sahara (EIGS) la semaine passée, les populations craignent que les exactions ne se poursuivent. Pour Amadou Harouna Maïga, coordinateur du comité « Union Tillabéri pour la paix, la sécurité et la cohésion sociale », les attaques continuent, et les habitants de la région de Tillabéri ne sont pas soulagés pour autant. Au Niger, les violences de l’EIGS se sont intensifiées ces derniers mois, avec notamment les massacres de Tchomabangou, Zaroumdareye, de Banibangou et de Tillia, faisant plus de 500 morts parmi les civils. Selon le journaliste mauritanien Isselmou Ould Moustapha, « ces organisations-là ont une certaine autonomie par rapport à leurs chefs », ce qui signifie que les attaques devraient se poursuivre.

Violence in the Sahel likely to continue despite Al Sahraoui's death

Despite the announcement of the death of Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, leader of the Islamic State in the Great Sahara (EIGS) group last week, the civilian population fears that the exactions will continue. For Amadou Harouna Maïga, coordinator of the "Union Tillabéri pour la paix, la sécurité et la Cohésion sociale" committee, the attacks continue, and the inhabitants of the Tillabéri region are not relieved. In Niger, EIGS violence has intensified in recent months, with massacres in Tchomabangou, Zaroumdareye, Banibangou and Tillia, killing more than 500 civilians. According to Mauritanian journalist Isselmou Ould Moustapha, "these organisations have a certain autonomy from their leaders", which means that the attacks are likely to continue.

 
 

Au Niger, plus de 300 écoles fermées pour la rentrée des classes

Au Niger, le nombre d’écoles fermées est passé de 312 à 317 au cours des derniers mois, selon l’UNICEF. Les menaces contre la sécurité scolaire étaient particulièrement aiguës dans les régions de Tillabéry, Tahoua et Diffa. En 2020, plus de 300 écoles ont été fermées à travers le pays, affectant près de 22 000 enfants. L'accès aux écoles dans ces régions est restreint, ce qui entrave les efforts visant à soutenir les enfants touchés par la violence armée. L'UNICEF estime que, dans certaines régions, jusqu'à 80 % des enfants peuvent être victimes de traumatismes psychologiques, les empêchant de réaliser leur plein potentiel à l'âge adulte.

In Niger, more than 300 schools closed for the start of the school year

In Niger, the number of closed schools has increased from 312 to 317 in recent months, according to UNICEF. Threats to school safety were particularly acute in the regions of Tillabéry, Tahoua and Diffa. In 2020, more than 300 schools were closed across the country, affecting nearly 22,000 children. Access to schools in these regions is restricted, hampering efforts to support children affected by armed violence. UNICEF estimates that up to 80 per cent of children in some areas may be psychologically traumatized, preventing them from reaching their full potential as adults.


 
 

Au Nigeria, la coupure des réseaux mobiles dans l’État de Zamfara affecte les civils

Au début du mois de septembre, l’autorité de régulation des télécommunications du Nigeria a demandé aux opérateurs de suspendre tous les services de téléphonie mobile dans l’État de Zamfara. Selon les autorités, cette décision a été prise pour des raisons de sécurité compte tenu de la situation de l’État, miné par la violence des gangs criminels. Selon les autorités nigérianes, l’un des principaux freins à la lutte contre ces groupes armés est qu’ils sont connectés en permanence avec des informateurs pour préparer leurs attaques et se cacher des forces de l’ordre. En plus de poser des questions liées à la restriction des droits humains, cet événement rappelle la fragilité des populations face aux attaques. Selon l’ONU, près de 125 000 personnes ont fui leur domicile en raison de l’aggravation de la violence dans le seul État de Zamfara.

In Nigeria, mobile networks are cut off in Zamfara State after an upsurge in gang violence. Civilians are the first victims

In early September, the Nigerian telecoms regulator asked operators to suspend all mobile phone services in Zamfara State. According to the authorities, this decision was taken for security reasons given the situation in the state, which is plagued by criminal gang violence. According to the Nigerian authorities, one of the main obstacles to the fight against these armed groups is that they are constantly connected with informants to plan their attacks and hide from the law enforcement agencies. In addition to raising questions about the restriction of human rights, this event is a reminder of the fragility of civilian populations in the face of attacks. According to the UN, nearly 125,000 people have fled their homes due to the escalating violence in Zamfara state alone.

 
 

Le retour des réfugiés dans leurs villages, un enjeu important au Niger

Au Niger, le président Mohamed Bazoum a effectué une visite de deux jours dans la région du fleuve Niger, à Tillabéry. Il s’est notamment rendu à proximité de la frontière malienne, dans la zone d’Anzourou, confrontée à de nombreuses attaques djihadistes depuis 2015. Au cours de cette visite, il a rencontré des personnes revenues dans 23 villages après avoir fui des exactions, à l’instar des villageois de Baroua, dans la région de Diffa. Aujourd’hui considérée comme sécurisée par l’armée nigérienne, la zone d’Anzourou qui regroupe 30 000 habitants, est au cœur du processus de retour des déplacés internes ayant fui les exactions. Beaucoup craignent le retour des violences et n’osent pas retourner dans leurs villages.

The return of refugees to their villages, an important issue in Niger

In Niger, President Mohamed Bazoum made a two-day visit to the Niger River region, in Tillabéry. In particular, he visited the Anzourou area, close to the Malian border, which has faced numerous jihadist attacks since 2015. During this visit, he met with people who had returned to 23 villages after fleeing violence, such as the villagers of Baroua, in the Diffa region. Today considered secure by the Nigerien army, the area of Anzourou, which has 30,000 inhabitants, is at the heart of the process of return of IDPs who fled the abuses. Many fear a return to violence and do not dare to return to their villages.

 
 

Au Nigeria, plus de 70 enfants libérés au cours d’une opération militaire

Dans le nord-ouest du Nigeria, les autorités de l'État de Zamfara ont annoncé la libération de plus de 70 enfants qui avaient été kidnappés début septembre dans leur école de Kaya. Depuis deux semaines, l'armée nigériane est engagée dans une vaste opération militaire visant à démanteler les camps des groupes armés implantés dans la région. Ces groupes armés sont spécialisés dans le vol de bétail, les attaques de camions, et surtout les kidnappings contre rançon. Plus de 1 000 enfants et adolescents ont ainsi été enlevés dans leurs établissements scolaires depuis le mois de décembre 2020. En parallèle de ces opérations militaires, certains États proposent des lois d'amnistie pour les kidnappeurs, ce qui donne lieu à des débats sur la réhabilitation de ces criminels dans le pays.

Over 70 children freed in Nigerian military operation

In north-western Nigeria, the authorities in Zamfara State have announced the release of more than 70 children who were kidnapped in early September from their school in Kaya. For the past two weeks, the Nigerian army has been engaged in a vast military operation to dismantle the camps of armed groups established in the region. These armed groups are specialised in cattle rustling, truck attacks and, above all, kidnapping for ransom: more than 1,000 children and teenagers have been kidnapped from their schools since December 2020. In parallel to these military operations, some states are proposing amnesty laws for kidnappers, which is giving rise to debates on the rehabilitation of these criminals in the country.

 
 

La croissance démographique, une chance pour le Niger

Les propos sur la natalité au Niger s’accompagnent généralement d’un discours négatif, à l’instar du discours d’Emmanuel Macron en 2017, ou du responsable des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Mabingué Ngom. Au contraire, l’universitaire nigérien Gado Alzouma voit les choses de manière positive. Il rappelle que la croissance économique et l’espérance de vie s’améliorent d’année en année. Selon lui, l’augmentation de la population s’est accompagnée de l’amélioration de la scolarisation, le tout contribuant à dépeindre un avenir plus radieux pour le Niger, que ce qui est généralement présenté. Pour rappel, le Niger est le pays avec la plus grande croissance démographique (7 enfants par femme), et le plus fort taux de natalité au monde (3,8%).

Population growth, an opportunity for Niger

Talk of the birth rate in Niger is usually accompanied by a negative discourse, as was the case with Emmanuel Macron's speech in 2017, or the UN's head of West Africa, Mabingué Ngom. On the contrary, Nigerian academic Gado Alzouma sees things in a positive light. He points out that economic growth and life expectancy are improving year on year. According to him, the increase in population has been accompanied by an improvement in schooling, all of which contributes to a brighter future for Niger than is generally presented. As a reminder, Niger is the country with the highest population growth (7 children per woman), and the highest birth rate in the world (3.8%).

 
 

Au Nigeria, 240 détenus libérés d’une prison par des hommes armés

240 détenus se sont évadés de la prison de Kabba, dans l’État de Kogi (au centre du Nigeria) dans la nuit du 12 au 13 septembre. Cette évasion fait suite à l’attaque du centre de détention par des hommes lourdement armés. L'identité des assaillants reste inconnue, mais le centre et le nord-ouest du Nigeria sont soumis aux activités de gangs criminels depuis des années. Il s'agit de la deuxième évasion de grande ampleur dans le pays en moins de six mois. Le 5 avril, 1 800 détenus s’étaient évadés du QG de la police d’Owerri dans le sud-est du Nigeria.

240 inmates freed from prison by gunmen in Nigeria

240 inmates escaped from Kabba prison in Kogi State (central Nigeria) on the night of 12-13 September. The escape followed an attack on the detention centre by heavily armed men. The identity of the assailants remains unknown, but central and north-western Nigeria has been terrorised by criminal gangs for years. This is the second major escape in the country in less than six months. On 5 April, 1,800 detainees escaped from the Owerri police headquarters in south-eastern Nigeria.

 
 

Source société civile

 
 

Au Niger, Amnesty International alerte sur le recrutement et le meurtre d’enfants par les groupes terroristes

Dans un rapport publié le 13 septembre, l’ONG de défense des droits humains Amnesty International a alerté que de plus en plus d’enfants sont tués ou recrutés par les groupes armés terroristes au Niger. Ce phénomène concerne plus précisément les zones frontalières du Burkina Faso et du Mali où les attaques djihadistes se multiplient ces derniers mois. Entre le 1er janvier et le 29 juillet, les violences contre les civils au Niger ont fait 544 morts, dont une soixantaine d’enfants. Selon le rapport, « dans la région de Tillabéri, une génération entière grandit entourée par la mort et la destruction ». L’ONG rapporte également que le groupe djihadiste GSIM procède au recrutement d’enfants de la région, âgés de 15 à 17 ans.

Amnesty International warns of recruitment and killing of children by terrorist groups in Niger

In a report published on 13 September, the human rights NGO Amnesty International warned that more and more children are being killed or recruited by armed terrorist groups in Niger. This phenomenon concerns more specifically the border areas of Burkina Faso and Mali where jihadist attacks have multiplied in recent months. Between 1 January and 29 July, violence against civilians in Niger resulted in 544 deaths, including some 60 children. According to the report, "in the Tillabéri region, an entire generation is growing up surrounded by death and destruction". The NGO also reports that the jihadist group GSIM is recruiting local children aged 15 to 17.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de son projet d'action au Niger, Nigeria, Burkina Faso et Mali. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its project in Niger, Nigeria, Burkina Faso and Mali. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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