Diyanet / Élections Présidentielles / Minorités turques en Grèce / Turquie-UE ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS / TURQUIE
25 mai 2023
 
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Dans la veille + Turquie de cette semaine, nous revenons sur les enjeux à l’échelle internationale des élections présidentielles et législatives en Turquie. Ensuite, nous proposons un article sur la composition hétérogène du nouveau parlement élu à Ankara, fait de près de 18 partis différents, du conservatisme au nationalisme.

Dans une autre perspective, nous mettons en lumière les activités de la Diyanet, Direction des affaires religieuses de Turquie. Aussi, nous nous arrêtons sur la thématique de l'éducation, un enjeu majeur pour la minorité turque en Grèce. Enfin, nous suggérons un article sur les scénarios possibles des relations turco-européennes, à l’aune des élections en cours en Turquie et de la méfiance régnante entre les deux parties.



In this week's Turkey Watch+, we take a look at the international stakes of the presidential and parliamentary elections in Turkey. Then, we feature an article on the heterogeneous composition of the newly elected parliament in Ankara, made up of nearly 18 different parties, from conservatism to nationalism.

 From another perspective, we highlight the activities of the Diyanet, Turkey's Directorate of Religious Affairs. Also, we stop on the theme of education, a major issue for the Turkish minority in Greece. Finally, we suggest an article on the possible scenarios of Turkish-European relations, in light of the current elections in Turkey and the prevailing mistrust between the two parties.

 
 
 
 
 

L'info phare - Source médiatique

 
 


Élections en Turquie : Pourquoi le monde entier suit la course à la présidence ? 


Lorsque les électeurs turcs retourneront aux urnes dans une semaine pour choisir un président, leur choix fera des vagues dans le monde entier. L'avenir de la Turquie pourrait être très différent en fonction du vainqueur, et le monde entier a les yeux rivés sur lui. L'actuel président de la Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, est au pouvoir depuis deux décennies. Il a tissé des liens avec l'Est et l'Ouest, mais son régime a provoqué des frictions avec certains alliés. Kemal Kilicdaroglu, le candidat de l'opposition, a promis de « restaurer la démocratie en Turquie et d'améliorer les droits de l'homme ». Certains Turcs se demandent toutefois s'il a la présence sur la scène internationale et l'engagement en faveur de la sécurité dont M. Erdoğan a fait sa marque de fabrique. Les sondages effectués avant le premier tour de l'élection, le 14 mai, indiquaient que le vote serait finement équilibré entre les deux hommes. Mais lorsque les bulletins de vote ont été dépouillés, M. Erdoğan a déjoué les pronostics en prenant une avance qu'il semble désormais difficile à son adversaire de renverser. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, la Turquie a consolidé sa position d'intermédiaire diplomatique précieux. Elle a facilité les premiers pourparlers entre les nations belligérantes, mais n'a fait une véritable percée que lorsqu'elle a négocié l'accord crucial sur les céréales qui a permis aux exportations ukrainiennes de continuer à transiter par la mer Noire, richement minée. Le président Erdoğan est également fier des lignes de communication qu'il maintient ouvertes avec tout le monde, du Premier ministre britannique Rishi Sunak au président américain Joe Biden, en passant par les présidents russe Vladimir Poutine et chinois Xi Jinping.

Turkey Elections: Why the world is watching the presidential race



When Turkish voters return to the polls in a week to choose a president, their choice will make waves around the world. Turkey's future could be very different depending on who wins, and the eyes of the world are on him. Turkey's current president, Recep Tayyip Erdogan, has been in power for two decades. He has built ties with both the East and the West, but his regime has caused friction with some allies. Kemal Kilicdaroglu, the opposition candidate, has promised to "restore democracy in Turkey and improve human rights. But some Turks question whether he has the international presence and commitment to security that Erdogan has made his trademark. Polls taken before the first round of the election on May 14 indicated that the vote would be finely balanced between the two men. But when the ballots were counted, Mr. Erdogan beat the odds by taking a lead that now seems difficult for his opponent to reverse. Since the Russian invasion of Ukraine in 2022, Turkey has consolidated its position as a valuable diplomatic intermediary. It facilitated early talks between the warring nations, but only made a real breakthrough when it negotiated the crucial grain deal that allowed Ukrainian exports to continue to flow through the richly mined Black Sea. President Erdogan also prides himself on the lines of communication he keeps open with everyone from British Prime Minister Rishi Sunak and U.S. President Joe Biden to Russian President Putin and Chinese President Xi.

 
 

Source médiatique

 
 

Le nouveau parlement turc : 50 nuances de nationalisme et de conservatisme


Le nouveau parlement turc issu des élections du 14 mai est peut-être plus diversifié et coloré, puisqu'il compte des membres de 18 partis, mais les forces nationalistes et conservatrices, disséminées de part et d'autre de l'allée, ont acquis un poids sans précédent au sein de l'Assemblée législative. Le président Recep Tayyip Erdoğan, qui doit affronter le 28 mai un second tour de la présidentielle après avoir recueilli 49,5 % des voix au premier tour, a basé toute sa campagne sur les thèmes de la survie et de la sécurité nationales. Si Erdoğan est réélu, il pourra compter sur une majorité de 322 sièges au sein du parlement de 600 membres pour faire passer la législation. Néanmoins, son Parti de la justice et du développement (AKP) a vu le nombre de ses sièges passer de 295 aux élections précédentes à 267, tandis que son principal allié, le Parti du mouvement nationaliste (MHP), a vu le nombre de ses sièges passer de 49 à 50, selon les résultats préliminaires. Parmi les nouveaux venus qui sont entrés au parlement dans le cadre de l'alliance populaire d'Erdoğan, le parti islamiste New Welfare Party (YRP) a obtenu cinq sièges, tandis que le Free Cause Party (Huda-Par), un groupe islamiste kurde, en a obtenu quatre. L'alliance d'Erdoğan n'a pas atteint la supermajorité de 360 sièges requise pour modifier la Constitution. Pour tout amendement, elle devra coopter des membres de l'opposition. L'Alliance de la nation, composée de six partis de l'opposition, qui a fait campagne sur la fin du système de présidence exécutive et le rétablissement du système parlementaire, a obtenu 213 sièges. Le principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), a vu le nombre de ses sièges passer de 146 à 169 lors des élections de 2018, tandis que son principal allié, le parti nationaliste Good Party, a vu le nombre de ses sièges augmenter d'une unité pour atteindre 44 sièges. Pourtant, le nombre de législateurs du CHP tombe à 130 après la déduction des sièges remportés par les petits partis dont les candidats se sont présentés sous l’étiquette du CHP. Parmi eux, figurent le Parti de la démocratie et du progrès (DEVA) et le Parti du futur, tous deux dirigés par d'anciens collaborateurs d'Erdoğan, qui ont obtenu respectivement 14 et 10 sièges, ainsi que le Parti de la félicité islamiste, qui a obtenu 10 sièges.

Turkey's new parliament: 50 shades of nationalism and conservatism


The new Turkish parliament that emerged from the May 14 elections may be more diverse and colourful, with members from 18 parties, but nationalist and conservative forces, scattered across the aisle, have gained unprecedented weight in the legislature. President Recep Tayyip Erdogan, who faces a presidential run-off on May 28 after winning 49.5 per cent of the vote in the first round, has based his entire campaign on the themes of national survival and security. If re-elected, Erdogan will have a majority of 322 seats in the 600-member parliament to pass legislation. Nevertheless, his Justice and Development Party (AKP) saw its number of seats drop to 267 from 295 in the previous election, while its main ally, the Nationalist Movement Party (MHP), saw its number of seats rise to 50 from 49, according to preliminary results. Among the newcomers that entered parliament as part of Erdogan's popular alliance, the Islamist New Welfare Party (YRP) won five seats, while the Free Cause Party (Huda-Par), a Kurdish Islamist group, won four seats. Erdogan's alliance did not achieve the 360-seat supermajority required to amend the constitution. For any amendment, it will have to co-opt members of the opposition. The Nation Alliance, made up of six opposition parties, which campaigned on ending the executive presidency system and restoring the parliamentary system, won 213 seats. The main opposition Republican People's Party (CHP) saw its number of seats rise from 146 to 169 in the 2018 elections, while its main ally, the nationalist Good Party, saw its number of seats rise by one to 44. Yet the CHP's number of lawmakers falls to 130 after deducting the seats won by smaller parties whose candidates ran under the CHP ticket. These include the Democracy and Progress Party (DEVA) and the Future Party, both led by former Erdogan aides, which won 14 and 10 seats respectively, and the Islamist Felicity Party, which won 10 seats.

 
 

Au lendemain des élections, Diyanet signe un contrat d'une valeur de 45 millions de livres turques.


La Direction des affaires religieuses de Turquie (Diyanet) a signé un contrat de 45 millions de livres pour la publication de deux livres, juste un jour après les élections du 14 mai, selon le quotidien Birgün. Le 2 mai, Diyanet a lancé un appel d'offres pour la publication de deux livres religieux, chacun devant être imprimé à 2,5 millions d'exemplaires. Dix entreprises ont répondu à l'appel d'offres, et Diyanet a pris sa décision 13 jours plus tard en choisissant l'imprimerie Başak pour un contrat d'une valeur de 45,7 millions de livres. L'impression de 5 millions de livres sera finalisée jusqu'au 20 juin. Le Diyanet s'est vu allouer un budget de 35,9 milliards de livres en 2023 et en a dépensé 10,1 milliards simplement au cours des trois premiers mois de l'année, dépassant les dépenses de 28 organes de l'État. L'Urbanisation et l'Environnement ont dépensé 10,6 milliards de livres au cours des trois premiers mois, alors que ce chiffre était de 5,2 milliards de livres pour le ministère de l'Énergie et de 5,3 millions de livres pour le ministère de l'Industrie et de la Technologie.

On the day after the elections, Diyanet signs a contract worth 45 million Turkish pounds.





Turkey's Directorate of Religious Affairs (Diyanet) has signed a contract worth 45 million Turkish pounds for the publication of two books, just one day after the May 14 elections, according to the daily Birgün. On May 2, Diyanet issued a tender for the publication of two religious books, each to be printed in 2.5 million copies. Ten companies responded to the tender, and Diyanet made its decision 13 days later, choosing Başak Printing House for a contract worth 45.7 million pounds. The 5-million-pound printing will be finalized until June 20. The Diyanet was allocated a budget of 35.9 billion pounds in 2023 and spent 10.1 billion pounds just in the first three months of the year, exceeding the spending of 28 state bodies. Urbanization and the Environment spent 10.6 billion pounds in the first three months, while the figure was 5.2 billion pounds for the Department of Energy and 5.3 million pounds for the Department of Industry and Technology.


 
 

L'éducation, un enjeu majeur pour la minorité turque en Grèce


L'éducation est l'une des questions importantes qui affectent environ 150 000 membres des minorités ethniques turques en Grèce, a déclaré mardi un candidat au parlement associé au principal parti d'opposition grecque, Özgür Ferhat, blâmant le gouvernement en place pour certaines décisions qui ont exacerbé la situation. S'adressant à l'agence Anadolu (AA), Özgür Ferhat, un candidat au parlement du principal parti d'opposition Syriza, a noté que la plupart des minorités ethniques turques du pays vivent en Thrace occidentale - la Bulgarie au nord, la Turquie à l'est, la mer Égée au sud et la région grecque de Macédoine du Nord à l'ouest - où la qualité de l'éducation dans les écoles pour les minorités ne répond pas aux normes modernes. Ferhat, qui se présente aux élections législatives du 21 mai dans la province de Rhodope, a promis que son parti améliorerait le niveau d'éducation et le mettrait à jour en fonction des besoins actuels. Il a également critiqué la loi sur les muftis en Thrace occidentale, qui régit la nomination des religieux musulmans (muftis), affirmant que le gouvernement n'avait pas consulté la minorité avant de la promulguer l'année dernière. Soulignant que le gouvernement devrait prendre des décisions en communiquant avec la minorité sur les questions importantes, Ferhat a accusé le gouvernement grec d'avoir également violé la liberté d'association dans les arrêts de 2007 et 2008 de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) concernant les associations de minorités qui ont été fermées en raison du mot « turc » dans leur nom.

Education a major issue for Turkish minority in Greece




Education is one of the important issues affecting around 150,000 members of Turkish ethnic minorities in Greece, a parliamentary candidate associated with Greece's main opposition party, Özgür Ferhat, said on Tuesday, blaming the current government for some decisions that have exacerbated the situation. Speaking to Anadolu Agency (AA), Özgür Ferhat, a parliamentary candidate of the main opposition Syriza party, noted that most of the country's Turkish ethnic minorities live in Western Thrace - Bulgaria to the north, Turkey to the east, the Aegean Sea to the south and the Greek region of North Macedonia to the west - where the quality of education in schools for minorities does not meet modern standards. Ferhat, who is running in the May 21 parliamentary elections in the province of Rhodope, promised that his party would improve the level of education and bring it up to current needs. He also criticized the mufti law in Western Thrace, which governs the appointment of Muslim clerics (muftis), saying the government did not consult the minority before enacting it last year. Stressing that the government should make decisions by communicating with the minority on important issues, Ferhat accused the Greek government of also violating freedom of association in the 2007 and 2008 judgments of the European Court of Human Rights (ECHR) regarding minority associations that were closed down because of the word "Turkish" in their names.

 
 

Source académique

 
 

L'avenir des relations Turquie-UE - Sinem Akgül Açıkmeşe / PANORAMA



Les politiciens européens et la partie turque soutiennent depuis longtemps que le manque de confiance est le principal problème des relations entre la Turquie et l'Union européenne (UE). Parmi de nombreux exemples, la Turquie s'est vu refuser le statut de candidat au sommet de Luxembourg en 1997, alors que dix pays d'Europe centrale et orientale, Chypre et Malte ont été déclarés candidats, et les membres de l'UE ont presque entièrement fermé leurs portes aux migrants syriens malgré les promesses faites dans le cadre de l'accord sur les migrations en 2016. L'éloignement de la Turquie du processus de réforme politique et de régression démocratique dans le cadre des critères d'adhésion à l'UE et son incapacité à se joindre aux sanctions contre la Russie pendant la guerre d'Ukraine peuvent être considérés comme deux exemples des raisons pour lesquelles l'UE ne fait pas confiance à la Turquie. Analysant les relations turco-européennes, l’auteur conclut en affirmant qu'une transformation de l'état d'esprit est nécessaire pour que la Turquie et l'UE démontrent leur sincérité l'une envers l'autre. Grâce à cette transformation, il sera possible de revenir au processus d'adhésion avec sa signification et son objectif réels. Dans ce cadre, les messages donnés par les responsables de la politique étrangère des partis d'opposition à Bruxelles sur la démocratisation et le retour à l'objectif de l'UE peuvent être considérés comme une étape préliminaire pour susciter des espoirs.

The future of Turkey-EU relations - Sinem Akgül Açıkmeşe / PANORAMA




European politicians and the Turkish side have long argued that lack of trust is the main problem in Turkey-European Union (EU) relations. If we refresh our memories, among many examples, Turkey was denied candidate status at the Luxembourg summit in 1997, while 10 Central and Eastern European countries, Cyprus and Malta were declared candidates, and EU members almost completely closed their doors to Syrian migrants despite promises made in the migration agreement in 2016. Turkey's distance from the process of political reform and democratic regression as part of the EU membership criteria and its failure to join the sanctions against Russia during the Ukraine war can be seen as two examples of why the EU does not trust Turkey. Analyzing the Turkish-European relations, the author concludes by saying that a transformation of the mindset is necessary for Turkey and the EU to demonstrate their sincerity towards each other. With this transformation, it will be possible to return to the accession process with its real meaning and purpose, and not just to pretend. In this context, the messages given by the foreign policy makers of the opposition parties in Brussels about democratization and returning to the EU's goal can be seen as a preliminary step to raise hopes.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Turquie. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Türkiye. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.