parti pro-kurde DEM / Suède / Chypre du Nord / Institut Yunus Emre ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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VEILLE PHAROS / TURQUIE
26  janvier 2024
 
 
 
 
turquie
 

Dans la veille+ Turquie de cette semaine, le parti pro-kurde DEM réfléchit encore à une candidature à la mairie d'Istanbul pour les prochaines élections municipales.

Ensuite, la Turquie frappe les militants kurdes en Irak et en Syrie dans le cadre de ses opérations contre le PKK.

Dans une autre perspective, le Parlement turc approuve le projet de loi sur l'adhésion de la Suède à l'OTAN.

Aussi, la République turque de Chypre du Nord critique les remarques du haut-commissaire britannique.

Enfin, l'Institut Yunus Emre étend sa portée mondiale avec un projet culturel à Bagdad.


In this week's watch+ Türkiye, the pro-Kurdish DEM party is still mulling a bid for Istanbul mayor in the next municipal elections.

Then, Türkiye strikes Kurdish militants in Iraq and Syria as part of its operations against the PKK. On another front, the Turkish parliament approves the bill on Sweden's accession to NATO.

The Turkish Republic of Northern Cyprus also criticizes the British High Commissioner's remarks. Finally, the Yunus Emre Institute extends its global reach with a cultural project in Baghdad.

 
 

L'info phare - Source médiatique

 
 

Le parti pro-kurde DEM réfléchit encore à une candidature à la mairie d'Istanbul

À l'approche des élections locales, le parti pro-kurde de l'égalité et de la démocratie du peuple (parti DEM) n'a pas encore pris de décision quant à sa candidature à Istanbul, ont déclaré des responsables du parti. La position du parti est considérée comme déterminante pour l'issue des élections. Les déclarations font suite aux remarques de Başak Demirtaş, épouse du leader kurde emprisonné Selahattin Demirtaş, exprimant sa candidature potentielle à la mairie d'İstanbul si le parti le juge approprié. Mehmet Rüştü Tiryaki, co-président adjoint du parti chargé des administrations locales, a précisé que "Mme Başak exprime sa propre opinion. En d'autres termes, il n'y a pas de candidature. Il n'y a pas de décision prise ici". Le parti DEM est engagé dans des discussions avec le principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), concernant une collaboration aux élections locales de fin mars. Dans ce cadre, le DEM envisage de ne pas présenter de candidats dans les grandes villes comme İstanbul et Ankara, reproduisant une stratégie employée lors des élections de 2019, mettant fin à la domination du parti au pouvoir depuis 25 ans dans ces deux villes. Répondant aux questions des journalistes lundi, les responsables du parti ont souligné que les discussions sur la nomination des candidats dans les métropoles ou la détermination des candidats potentiels sont toujours à l'étude dans les comités concernés. Sezai Temelli, vice-président du groupe parlementaire DEM, a répondu aux questions sur le sujet en déclarant : "Si ces questions sont déterminées par les résultats de notre coopération mutuelle, elles seront examinées par les commissions compétentes".

The pro-Kurdish DEM party is still considering a bid for Istanbul mayor.


In the run-up to the local elections, the pro-Kurdish People's Equality and Democracy Party (DEM Party) has not yet taken a decision on its candidacy in Istanbul, party officials said. The party's position is considered decisive for the outcome of the elections. The statements follow remarks by Başak Demirtaş, wife of imprisoned Kurdish leader Selahattin Demirtaş, expressing her potential candidacy for İstanbul mayor if the party deems it appropriate. Mehmet Rüştü Tiryaki, the party's deputy co-chairman in charge of local government, clarified that "Mrs Başak is expressing her own opinion. In other words, there is no candidacy. There is no decision made here". The DEM party is engaged in discussions with the main opposition party, the Republican People's Party (CHP), concerning collaboration in the local elections at the end of March. As part of this, the DEM is considering not fielding candidates in major cities such as İstanbul and Ankara, replicating a strategy employed in the 2019 elections, ending the ruling party's 25-year dominance in these two cities. Responding to questions from journalists on Monday, party officials stressed that discussions on the nomination of candidates in the metropolises or the determination of potential candidates are still under consideration in the relevant committees. Sezai Temelli, vice-chairman of the DEM parliamentary group, responded to questions on the subject by saying: "If these issues are determined by the results of our mutual cooperation, they will be examined by the relevant committees".

 
 

Source médiatique

 
 

La Turquie frappe les militants kurdes en Irak et en Syrie.


Il s'agit des dernières attaques menées par la Turquie depuis que neuf soldats turcs ont été tués lors d'affrontements avec des militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak vendredi. Les nouvelles frappes ont visé des cibles dans le nord de la Syrie et dans les régions de Metina, Gara, Hakurk et Qandil dans le nord de l'Irak, a indiqué le ministère de la défense lundi en fin de journée. " Vingt-trois cibles ont été détruites, y compris des grottes, des abris, des tunnels, des entrepôts de munitions, du matériel d'approvisionnement et des installations utilisées par l'organisation terroriste", a-t-il déclaré dans un communiqué accompagné d'une photo des avions de guerre turcs. Elle a ajouté que de nombreux militants avaient été "neutralisés", un terme couramment utilisé pour signifier qu'ils ont été tués. Par ailleurs, les médias d'État iraniens ont rapporté lundi en fin de journée que le Kurdistan avait été le théâtre d'une attaque sans rapport avec cette affaire, menée par les gardiens de la révolution iraniens contre ce qu'ils ont qualifié de "quartier général de l'espionnage" d'Israël dans cette région. Les gardiens de la révolution iraniens ont déclaré mardi avoir mené cette attaque, ainsi qu'une autre en Syrie, pour défendre leur souveraineté et leur sécurité et pour lutter contre le terrorisme. Le PKK, désigné comme groupe terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne, a pris les armes contre l'État turc en 1984. L'insurrection a fait plus de 40 000 morts.

Türkiye strikes at Kurdish militants in Iraq and Syria.

These are the latest attacks by Türkiye since nine Turkish soldiers were killed in clashes with Kurdistan Workers' Party (PKK) militants in northern Iraq on Friday. The new strikes hit targets in northern Syria and in the Metina, Gara, Hakurk and Qandil regions of northern Iraq, the Defense Ministry said late Monday. "Twenty-three targets were destroyed, including caves, shelters, tunnels, ammunition warehouses, supply equipment and facilities used by the terrorist organization," it said in a statement accompanied by a photo of Turkish warplanes. It added that many militants had been "neutralized", a term commonly used to mean that they had been killed. Meanwhile, Iranian state media reported late on Monday that Kurdistan had been the scene of an unrelated attack by Iran's Revolutionary Guards against what they described as Israel's "espionage headquarters" in the region. The Iranian Revolutionary Guards said on Tuesday that they had carried out this attack, as well as another in Syria, to defend their sovereignty and security and to combat terrorism. The PKK, designated a terrorist group by Türkiye, the United States and the European Union, took up arms against the Turkish state in 1984. The insurrection had more than 40,000 lives.

 
 

Le Parlement turc approuve le projet de loi sur l'adhésion de la Suède à l'OTAN.

Le Parlement turc a approuvé mardi le projet de loi concernant le protocole d'adhésion de la Suède à l'OTAN. Après discussion du projet de loi approuvant le protocole d'adhésion de la Suède à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) au parlement turc, le projet de loi a été approuvé par 287 des 346 membres du parlement qui ont participé au vote. Alors que 55 membres du parlement ont voté "contre" le projet de loi, quatre membres se sont "abstenus". La Finlande et la Suède, deux pays nordiques proches ou frontaliers de la Russie, ont demandé à adhérer à l'OTAN peu après que la Russie a déclenché sa guerre contre l'Ukraine en février 2022. Ces adhésions viennent consolider l’alliance atlantique, face à la perception d’une menace grandissante de la part de la Russie. Dans ce contexte, la Turquie a exigé des deux nouveaux membres (Suède et Finlande) de prendre des mesures vis-à-vis des militants pro-kurdes présents sur leurs territoires respectifs.

Turkish parliament approves bill on Sweden's accession to NATO.

On Tuesday, the Turkish Parliament approved the bill concerning Sweden's accession protocol to NATO. After discussion of the bill approving Sweden's accession protocol to the North Atlantic Treaty Organization (NATO) in the Turkish parliament, the bill was approved by 287 of the 346 members of parliament who took part in the vote. While 55 members of parliament voted "against" the bill, four members "abstained". Finland and Sweden, two Nordic countries close to or bordering Russia, applied to join NATO shortly after Russia launched its war against Ukraine in February 2022. These accessions consolidate the Atlantic alliance in the face of a growing perceived threat from Russia. In this context, Türkiye has demanded that the two new members (Sweden and Finland) take action against pro-Kurdish militants on their respective territories.

 
 

La République turque de Chypre du Nord critique les remarques du haut-commissaire britannique.

Le président de la République turque de Chypre du Nord (RTCN), Ersin Tatar, a vivement critiqué mardi le haut-commissaire britannique à Chypre du Sud, Irfan Siddiq, pour avoir affirmé que la RTCN ne serait jamais reconnue. "Le haut-commissaire britannique n'a pas le droit de s'immiscer dans nos affaires intérieures de quelque manière que ce soit. Nous avons le soutien de la nation turque derrière nous", a déclaré M. Tatar à Anadolu. Aussi, il a souligné que M. Siddiq, qui a affirmé que la RTCN ne serait jamais reconnue, n'est "pas en mesure de donner des conseils aux Chypriotes turcs et aux dirigeants de la RTCN", en insistant sur le fait que que les déclarations de M. Siddiq visaient à faire pencher la balance en faveur du Royaume-Uni en Méditerranée orientale. "Il n'y aura pas de retour en arrière sur la question de la fédération, et la RTCN continuera d'exister en tant qu'État turc dans la patrie bleue de la Méditerranée orientale pour toujours, et personne ne peut l'empêcher", a-t-il déclaré. M. Tatar a déclaré que, tout comme auparavant, ils poursuivront leur chemin avec leur patrie, la Turquie, en réitérant que les conditions préalables à l'ouverture de négociations avec le sud de Chypre sont l'égalité souveraine et l'égalité de statut international.

The Turkish Republic of Northern Cyprus criticizes the British High Commissioner's remarks.

The President of the Turkish Republic of Northern Cyprus (TRNC), Ersin Tatar, sharply criticized the British High Commissioner to Southern Cyprus, Irfan Siddiq, on Tuesday for asserting that the TRNC would never be recognized. "The British High Commissioner has no right to interfere in our internal affairs in any way. We have the support of the Turkish nation behind us", Mr. Tatar told Anadolu. Also, he stressed that Mr. Siddiq, who said the TRNC would never be recognized, is "not in a position to give advice to Turkish Cypriots and TRNC leaders", insisting that Mr. Siddiq's statements were aimed at tilting the balance in favor of the UK in the eastern Mediterranean. "There will be no turning back on the question of federation, and the TRNC will continue to exist as a Turkish state in the blue homeland of the Eastern Mediterranean forever, and no one can stop that", he said. Mr. Tatar said that, just as before, they will continue on their path with their homeland, Türkiye, reiterating that the preconditions for opening negotiations with southern Cyprus are sovereign equality and equal international status.

 
 

L'Institut Yunus Emre étend sa portée mondiale avec un projet à Bagdad.


Dans un effort pour promouvoir la culture turque dans le monde, la branche de l'Institut Yunus Emre (YEE) à Bagdad a récemment lancé un nouveau projet, ouvrant ses portes aux Irakiens dans le cadre de ses activités d'enseignement de la langue turque. Ali Rıza Güney, ambassadeur de Turquie en Irak, a déclaré mercredi que leur objectif était de renforcer les liens entre la Turquie et l'Irak en inculquant la passion de la langue turque à la nouvelle génération. Ahmet Can Turgut, coordinateur de l'YEE à Bagdad, a fait écho au diplomate, exprimant sa joie de commencer les activités à Bagdad, et a déclaré qu'ils renforceront davantage les liens culturels entre les deux pays à travers les activités de l'institut. Depuis sa création, l'institut a permis à des millions de personnes de se familiariser avec la langue et la culture turques grâce à des cours de turc en personne et en ligne. Selon les données de fin d'année, la demande mondiale croissante de Türkiye et de culture turque en 2023 a été satisfaite par les activités d'enseignement de la langue turque dans les centres de l'institut et sur les plateformes en ligne. L'institut a déjà déclaré qu'il visait à étendre sa représentation et à établir des liens durables grâce à la langue turque. Le projet de Bagdad a été mis en œuvre dans le cadre de cet objectif. Dans sa déclaration, l'ambassadeur Güney a évoqué la profondeur historique de la diplomatie culturelle entre l'Iraq et la Turquie. Il a noté l'intérêt significatif pour l'apprentissage de la langue turque en Irak et a mis l'accent sur l'importance de l'enseignement de la langue turque.


The Yunus Emre Institute extends its global reach with a project in Baghdad.


In an effort to promote Turkish culture around the world, the Baghdad branch of the Yunus Emre Institute (YEE) recently launched a new project, opening its doors to Iraqis as part of its Turkish language teaching activities. Ali Rıza Güney, Turkish ambassador to Iraq, said on Wednesday that their aim was to strengthen ties between Türkiye and Iraq by instilling a passion for the Turkish language in the new generation. Ahmet Can Turgut, YEE's Baghdad coordinator, echoed the diplomat, expressing his delight at starting activities in Baghdad, and said they would further strengthen cultural ties between the two countries through the institute's activities. Since its inception, the institute has introduced millions of people to the Turkish language and culture through face-to-face and online Turkish language classes. According to year-end data, the growing global demand for Türkiye and Turkish culture in 2023 has been met by Turkish language teaching activities at the institute's centers and online platforms. The institute has already stated that it aims to expand its representation and establish lasting links through the Turkish language. The Baghdad project was implemented as part of this objective. In his statement, Ambassador Güney referred to the historical depth of Turkish cultural diplomacy and the importance of the Turkish language.

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Turquie. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Türkiye. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.