Création de l'Alliance des États du Sahel (AES) ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
 
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 VEILLE PHAROS / SAHEL : 
Burkina Faso -  26 septembre 2023

 
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L’actualité de la semaine a été marquée par la signature le 16 septembre, de la charte du Liptako-Gourma. Elle crée l’Alliance des États du Sahel (AES) par les chefs d’État du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

Le 14 septembre, à Koudougou, le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a organisé la 3e conférence publique régionale sous le thème : « Lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso : Rôles et responsabilités des médias et des blogueurs dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale ».

Le 14 septembre, les directions générales des affaires culturelles (DRAC) ont notifié aux entreprises culturelles françaises subventionnées l’arrêt immédiat de tout projet de coopération avec les ressortissants du Mali, du Niger et du Burkina Faso dans un courrier. Aucune déprogrammation d'artistes n'est néanmoins prévue. 

Le 15 septembre, la République fédérale d’Allemagne a offert des infrastructures et des équipements au profit des Forces de défense et sécurité (FDS) dans le cadre de sa coopération avec le Burkina Faso.

Le 19 septembre, l’Observatoire national des faits religieux et le Conseil supérieur de la communication (CSC) ont organisé une rencontre d’échange avec les autorités religieuses sur leur rôle dans la mise en œuvre du guide de gestion des contenus médiatiques à caractère confessionnel.

Enfin, l’Assemblée Législative de Transition (ALT), a adopté à l’unanimité, le 19 septembre, le projet de loi portant autorisation d’envoi d’un contingent militaire burkinabè au Niger.


In the news this week, the Liptako-Gourma Charter was signed on 16 September. This creates the Alliance of Sahel States (AES) by the heads of state of Burkina Faso, Mali and Niger.

On 19 September, the Observatoire national des faits religieux and the Conseil supérieur de la communication (CSC) organised a meeting with religious authorities to discuss their role in implementing the guide to managing religious media content.

On 19 September, the Transitional Legislative Assembly (ALT) unanimously adopted the bill authorising the dispatch of a Burkina Faso military contingent to Niger.

On 14 September, in Koudougou, the Ministry of Communication, Culture, Arts and Tourism organised the 3rd regional public conference on the theme: "Combating violent extremism in Burkina Faso: Roles and responsibilities of the media and bloggers in promoting peace and social cohesion".

On 14 September, the General Directorates for Cultural Affairs (DRAC) notified subsidised French cultural companies of the immediate cessation of all cooperation projects with nationals of Mali, Niger and Burkina Faso in a letter.

On 15 September, the Federal Republic of Germany offered infrastructure and equipment to the Defence and Security Forces (FDS) as part of its cooperation with Burkina Faso.

 
Webinaire Sahel (1)
 

Info phare - Source institutionnelle

 
 

Les dirigeants du Burkina Faso, Mali et Niger créent l’Alliance des États du Sahel

Le 10 septembre, le gouvernement burkinabè a levé la suspension de la radio Oméga un mois plus tôt. Dans le communiqué, le gouvernement a notifié que la mesure de suspension a fait l’objet de recours de l’Observatoire burkinabè des médias (OBM) à travers une correspondance au ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme afin de « plaider auprès des plus hautes autorités pour la levée de la suspension des émissions de la station ».

C’est après l’examen de cette requête que le gouvernement a donné une suite favorable à la levée de la suspension. Toutefois, il a interpellé les organisations professionnelles des médias à prendre des dispositions pour ne pas compromettre « les intérêts vitaux » du peuple burkinabè.

The leaders of Burkina Faso, Mali and Niger create the Alliance of Sahel States

The Alliance of Sahel States (AES), was created by the heads of state of Burkina Faso, Mali and Niger, with the main objective of fighting terrorism in all its forms as well as organised crime in the Liptako-Gourma region, encompassing these three countries.
This alliance aims to establish collective defence and mutual assistance for the benefit of the populations of these countries.
The Alliance of Sahel States demonstrates a strong commitment by member countries to work together to resolve the security challenges they face in the Liptako-Gourma region.
This regional cooperation is essential to combat terrorism and transnational crime, and to promote stability and security in the region.

 
 

Source institutionnelle

 
 

L’Assemblée autorise l’envoi d'un contingent militaire au Niger

L’Assemblée Législative de Transition (ALT) a adopté le projet de loi portant autorisation d’envoi d’un contingent militaire burkinabè en République du Niger le 19 septembre lors d’une séance plénière.

Ce projet de loi donne un cadre juridique au déploiement d’un contingent militaire burkinabè au Niger. La mission de ce contingent sera d’apporter une assistance militaire à la République du Niger en cas d’agression par une armée extérieure, et de lutter contre le terrorisme.

Pour le Colonel-Major Kassoum Coulibaly, ministre d’État en charge de la Défense, le contingent fournira un soutien dans des domaines bien précis. La durée de la mission du contingent est de trois mois renouvelables.

The Assembly authorises the dispatch of a military contingent to Niger


The Transitional Legislative Assembly (ALT) adopted the bill authorising the deployment of a Burkina Faso military contingent to the Republic of Niger on 19 September during a plenary session.

This bill provides a legal framework for the deployment of a Burkina Faso military contingent in Niger. The contingent's mission will be to provide military assistance to the Republic of Niger in the event of aggression by an outside army, and to combat terrorism.

According to Colonel-Major Kassoum Coulibaly, Minister of State for Defence, the contingent will provide support in very specific areas. The duration of the contingent's mission is three months, renewable.

 
 

Malentendu autour des artistes burkinabè, maliens et nigériens en France

Le 14 septembre, les directions générales des affaires culturelles (DRAC) ont notifié aux entreprises culturelles françaises subventionnées l’arrêt immédiat de tout projet de coopération avec les ressortissants du Mali, du Niger et du Burkina Faso dans un courrier.

Cependant, le ministère français de la Culture a indiqué qu’aucune déprogrammation d'artistes du Mali, Niger, Burkina Faso n'avait été demandée par les ministères des Affaires étrangères ou de la Culture.

La suspension de la délivrance de visas en date du 7 août depuis Niamey, Ouagadougou et Bamako, ainsi que la suspension des actions de coopération culturelle dans ces pays, ont été mises en place pour des raisons de sécurité, mais elles n'affectent pas les personnes qui ont déjà des visas délivrés avant la date de suspension ni les résidents en France ou dans d'autres pays.

Les informations diffusées par Radio France, selon lesquelles les artistes de ces pays ne seraient plus autorisés à jouer en France, ne correspondaient donc pas aux déclarations officielles du ministère français de la Culture. Par conséquent, il n'y a pas d'interdiction générale pour les artistes burkinabè, maliens et nigériens de se produire sur les scènes françaises.

Misunderstanding surrounding artists from Burkina Faso, Mali and Niger in France.

On 14 September, the General Directorates for Cultural Affairs (DRAC) notified subsidised French cultural companies of the immediate cessation of all cooperation projects with nationals of Mali, Niger and Burkina Faso in a letter.

However, The French Ministry of Culture has indicated that no deprogramming of artists from Mali, Niger or Burkina Faso has been requested by the Ministries of Foreign Affairs or Culture.

The suspension of the issue of visas from Niamey, Ouagadougou and Bamako on 7 August, as well as the suspension of cultural cooperation activities in these countries, were put in place for security reasons, but they do not affect people who already had visas issued before the date of suspension, or residents in France or other countries.

The information broadcast by Radio France, according to which artists from these countries would no longer be allowed to perform in France, therefore did not correspond to the official statements made by the French Ministry of Culture. Consequently, there is no general ban on artists from Burkina Faso, Mali and Niger performing in France.

 
 

Rencontre d’échange entre les autorités religieuses et le CSC

Le 19 septembre, une rencontre d’échange a été organisée avec l’Observatoire national des faits religieux, le Conseil supérieur de la communication (CSC), sur le rôle des autorités religieuses dans la mise en œuvre du guide de gestion des contenus médiatiques à caractère confessionnel et les modalités de délivrance d’un mandat à leurs prédicateurs médiatiques.

Cette rencontre avait pour objectif majeur de garantir la qualité des discours religieux dans les médias, de prévenir les risques de dérapages afin de promouvoir la cohésion sociale.

Le CSC et l'Observatoire national des faits religieux ont créé deux documents visant à réglementer les émissions religieuses dans les médias confessionnels et non confessionnels. Le guide de gestion demande que les médias exigent des prédicateurs un mandat de communication de la part de leurs autorités religieuses.

Meeting between religious authorities and the CSC

On 19 September, a meeting was held with the National Observatory for Religious Facts, the Conseil supérieur de la communication (CSC), to discuss the role of religious authorities in implementing the guide for managing religious media content and the procedures for issuing a mandate to their media preachers.
The main aim of the meeting was to guarantee the quality of religious discourse in the media, and to prevent the risk of excesses in order to promote social cohesion.
The CSC and the Observatoire national des faits religieux have created two documents to regulate religious broadcasts in the denominational and non-denominational media. The management guide requires the media to demand that preachers have a communication mandate from their religious authorities.

 
 

Source religieuse

 
 

L’interdiction du port de voile dans les établissements scolaires catholiques pourrait altérer le climat social

Le 13 septembre, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a demandé aux autorités de la transition  « de veiller au respect strict de la loi par tous » suite aux nouvelles dispositions prises par l’église catholique pour les élèves et étudiants pensionnaires des structures éducatives catholiques.

Pour rappel, le 3 mai, Monsieur Gabriel Sayaogo, Président de la Commission épiscopale pour l’éducation catholique et monseigneur Laurent B. Dabire, Président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger ont cosigné un document informant l’opinion, notamment les élèves, les étudiants et leurs parents, que de nouvelles dispositions sont prises et s’imposent à tous les pensionnaires de leurs établissements à compter de cette rentrée scolaire.

Ce document dans la disposition n°5 explique : « Dans nos structures, en dehors du foulard de tête retenu par rétablissement, qui doit laisser bien dégagés tout le visage et les deux oreilles, le port du voile, comme simple parure ou expression de son appartenance catholique, protestante, islamique ou autre, n‘est pas autorisé. Il en est de même du turban de tête. »

La FAIB dans sa déclaration s’appuie sur l’arrêté n°2018-317/MENA/SG du 26 septembre 2018 portant adoption du règlement intérieur des établissements d’enseignement post-primaire et secondaire du Burkina Faso dispose en son article 55 que : « les chefs d’établissement doivent réserver un égal traitement à toutes les confessions religieuses reconnues » puis sur l’article 56 du même arrêté qui dispose que : « Le port de symbole d’appartenance à une religion reconnue est toléré pour autant qu’il reste conforme à la décence, à l’hygiène corporelle, aux exigences pédagogiques, au règlement intérieur et permette l’identification complète de l’élève ».

Ainsi, la FAIB estime que les dispositions prises par l’Église catholique altèreraient le climat social au regard de la crise sécuritaire et des menaces qui pèsent sur la cohésion sociale. Elle appelle tous les leaders religieux à amener les citoyens, y compris les scolaires et les universitaires, à adopter des comportements qui favorisent le vivre-ensemble.

Banning the wearing of headscarves in Catholic schools could alter the social climate

On 13 September, the Federation of Islamic Associations of Burkina Faso (FAIB) called on the transitional authorities "to ensure strict compliance with the law by all" following the new arrangements made by the Catholic Church for pupils and students attending Catholic educational establishments.

On 3 May, Mr Gabriel Sayaogo, President of the Episcopal Commission for Catholic Education, and Monsignor Laurent B. Dabire, President of the Burkina-Niger Bishops' Conference, co-signed a document informing the general public, in particular pupils, students and their parents, that new provisions have been adopted and will apply to all boarders in their establishments from the start of the new school year.

Provision 5 of this document explains that: "In our establishments, apart from the head scarf, which must leave the whole face and both ears unobstructed, the wearing of the veil, as a simple ornament or expression of one's Catholic, Protestant, Islamic or other affiliation, is not permitted. The same applies to the head turban".

In its statement, the FAIB relies on Order No. 2018-317/MENA/SG of 26 September 2018 adopting the internal regulations of post-primary and secondary education establishments in Burkina Faso, Article 55 of which states that: "school heads must reserve equal treatment for all recognised religious denominations", followed by Article 56 of the same order, which states that: "The wearing of symbols of belonging to a recognised religion is tolerated as long as they comply with decency, personal hygiene, educational requirements and internal regulations and enable the pupil to be fully identified. "

FAIB believes that the measures taken by the Catholic Church would adversely affect the social climate in view of the security crisis and the threats to social cohesion. It calls on all religious leaders to encourage citizens, including schoolchildren and university students, to adopt behaviours that promote living together.

 
 

Source Société civile

 
 

Les personnes âgées honorées

La « Nuit rétro du Nayala » est un événement annuel qui vise à rassembler les habitants de la province du Nayala, pour une soirée de divertissement et de célébration de la culture rétro.

La neuvième édition a eu lieu le 14 août à Toma, à l'intérieur du bar Prestige. L’événement de cette année avait pour thème « Tous ensemble pour l'union et la paix au Nayala ».

Le choix du thème est lié à la crise sécuritaire que traverse le pays, et il encourage l'unité et la solidarité parmi les habitants de la province. Cette « nuit rétro » est principalement destinée aux personnes âgées de la province, offrant une occasion de distraction au son de musiques rétro.

Le promoteur de la soirée a invité les habitants du Nayala à cultiver la fraternité, l'union, l'entente et la solidarité, affirmant que ces éléments sont essentiels pour sortir de la crise. Il insiste sur le proverbe « l'union fait la force ».

The elderly honoured


The "Nuit retro du Nayala" is an annual event designed to bring together the people of Nayala province for an evening of entertainment and celebration of retro culture.


The ninth edition took place on 14 August in Toma, inside the Prestige bar. The theme of this year's event was "All together for unity and peace in Nayala".


The choice of theme is linked to the security crisis facing the country, and encourages unity and solidarity among the people of the province. This "retro night" is mainly aimed at the province's elderly, providing an opportunity for entertainment to the sound of retro music.


The promoter of the Nayala Retro Night called on the people of Nayala to cultivate fraternity, unity, understanding and solidarity, saying that these elements are essential to overcome the crisis. He insisted on the proverb "unity is strength".

 
 

Source médiatique

 
 

Prix du journalisme sur la paix et la cohésion sociale (PJPCS)

Cryspin Laoundiki et Herman Bassolé, journalistes de Lefaso.net, ont remporté la première place dans la catégorie presse en ligne lors de la deuxième édition du Prix du journalisme sur la paix et la cohésion sociale (PJPCS).

Cryspin Laoundiki a été récompensé pour son article intitulé « Reconquête du territoire à Dassa, entre résilience et traumatisme, les FDS et VDP ramènent la quiétude », tandis qu'Herman Bassolé a été honoré pour son travail sur « Réponse humanitaire au Burkina : Roukiatou Maïga, l’amazone qui redonne espoir aux personnes déplacées internes à Dori ». Ces articles abordent des sujets cruciaux liés à la sécurité, à la résilience et à l'humanitaire au Burkina Faso.

Ce concours est dirigé par la Commission épiscopale justice et paix (CJP-Burkina) en collaboration avec la Conférence épiscopale Burkina Niger et Catholic Relief Services (CRS).

Prize for Journalism on Peace and Social Cohesion (PJPCS)

Lefaso.net journalists Cryspin Laoundiki and Herman Bassolé won first place in the online press category of the second edition of the Journalism Prize for Peace and Social Cohesion (PJPCS).
Cryspin Laoundiki won for his article entitled "Reconquest of the territory in Dassa, between resilience and trauma, the FDS and VDP bring back peace", while Herman Bassolé was honoured for his work on "Humanitarian response in Burkina: Roukiatou Maïga, the Amazon who gives hope to internally displaced persons in Dori". These articles address crucial issues relating to security, resilience and humanitarian aid in Burkina Faso.
The competition is run by the Commission épiscopale justice et paix (CJP-Burkina) in collaboration with the Conférence épiscopale Burkina Niger and Catholic Relief Services (CRS).

 
 

L’Allemagne offre des équipements et des infrastructures à l’armée

L’Allemagne a offert des infrastructures et des équipements militaires aux Forces de défense et sécurité (FDS), le 15 septembre à Ouagadougou.

En termes d’infrastructures, un centre de déminage, un poste de commandement du centre cynophile, des terrains d’entraînement de chiens et un bâtiment pour leur élevage et leur entretien ont été offerts.

Le matériel roulant offert comprend cinq véhicules pour les équipes de déminage, trois véhicules blindés légers de patrouille pour le transport de deux chiens avec leurs maîtres et un conducteur, dix véhicules non blindés.

Pour le chef d’état-major général des armées, le colonel-major Célestin Simporé, ces équipements permettront aux forces des douanes de faire un meilleur contrôle, aux sapeurs-pompiers de faire une fouille minutieuse pour sauver des vies, et aux autres FDS de sécuriser les points sensibles.

A marathon for peace and social cohesion

Germany donated military infrastructure and equipment to the Defence and Security Forces (FDS) on 15 September in Ouagadougou.
In terms of infrastructure, a mine clearance centre, a command post for the dog-handling centre, dog training grounds and a building for breeding and maintaining dogs were donated.
The rolling stock donated includes five vehicles for demining teams, three light armoured patrol vehicles for transporting two dogs with their handlers and a driver, and ten non-armoured vehicles.
According to the Armed Forces Chief of Staff, Colonel Major Célestin Simporé, this equipment will enable the customs forces to carry out better controls, the fire brigade to carry out in-depth searches to save lives, and the other FDS to secure sensitive points.

 
 

Rôle des journalistes et blogueurs du Centre Ouest dans la promotion de la paix

Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, a organisé le 14 septembre, sa troisième conférence publique régionale à Koudougou.

L’objectif de cette édition était d’encourager la participation des professionnels des médias et des blogueurs dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent et de créer un cadre d’échanges sur les approches de solutions.

La conférence a réuni les professionnels des médias et blogueurs de la région du Centre Ouest autour du thème de « la lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso : Rôles et responsabilités des médias et des blogueurs dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale ».

Les sous-thèmes abordés étaient « Lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent : État des lieux et perspectives de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au Burkina Faso » et « rôles et responsabilités des leaders d’OSC, des acteurs de l’information et de la communication dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale » .

The role of journalists and bloggers in the Centre-West in promoting peace

The Ministry of Communication, Culture, Arts and Tourism organised its third regional public conference in Koudougou on 14 September.
The aim of the conference was to encourage the participation of media professionals and bloggers in the fight against terrorism and violent extremism, and to create a framework for exchanges on approaches to solutions.
The conference brought together media professionals and bloggers from the Centre-West region to discuss the theme of "Combating violent extremism in Burkina Faso: Roles and responsibilities of the media and bloggers in promoting peace and social cohesion".
The sub-themes addressed were "The fight against terrorism and violent extremism: current situation and prospects for the fight against terrorism and violent extremism in Burkina Faso" and "The roles and responsibilities of CSO leaders and information and communication players in promoting peace and social cohesion".

 
 

Licenciement de VDP dans le village de Gogo

Le Burkina Faso a mis fin aux contrats de onze membres des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) dans le village de Gogo, province du Zoundwéogo, à partir du 31 août. Les VDP sont des supplétifs civils recrutés par l'armée pour lutter contre les groupes armés terroristes dans le pays.

La décision de mettre fin à ces contrats est liée aux « comportements des concernés » selon le lieutenant-colonel Thomas Savadogo, sans donner plus de détails sur ces comportements.

Il est également mentionné que la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP) signe des lettres de licenciement lorsque les supplétifs de l'armée ont des écarts de conduite ou enfreignent les règlements en vigueur. Les membres licenciés sont invités à retourner tout matériel spécifique qui leur a été fourni dans le cadre de leur statut de VDP.

Dismissal of VDP members in the village of Gogo

Burkina Faso has terminated the contracts of eleven members of the Volunteers for the Defence of the Homeland (VDP) in the village of Gogo, Zoundwéogo province, with effect from 31 August. The VDP are civilian auxiliaries recruited by the army to fight against armed terrorist groups in the country.
According to Lieutenant-Colonel Thomas Savadogo, the decision to terminate these contracts is linked to the "behaviour of those concerned", without giving any further details of this behaviour.
It is also mentioned that the Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP) signs letters of dismissal when army auxiliaries are guilty of misconduct or infringe the regulations in force. Dismissed members are asked to return any specific equipment provided to them as part of their VDP status.

 
 

Moumouni Pograwa livre ses conseils pour sortir de la crise sécuritaire

Moumouni Pograwa, leader du mouvement politique « C’est le moment » (CLM) a accordé une interview au web média Lefaso.net le 8 septembre. Dans cet entretien, l’homme d’affaires et politique a livré ses impressions par rapport à la situation socio-politique et sécuritaire du pays.

Sur la question des réformes à opérer afin d’attirer les investisseurs, l’homme d’affaires part du principe qu’aucun pays ne survit sans investisseurs. En tant que membre de l’association des hommes d’affaires de la diaspora vivant en Côte d’Ivoire, il constate que beaucoup d’entrepreneurs ont délocalisé leurs entreprises hors du pays du fait de l’insécurité. Il insiste sur la nécessité d’une stabilité politique et institutionnelle, car aucun investisseur ne voudra signer un contrat qui risque, quelques mois plus tard, d’être annulé du fait du changement inattendu du régime. Il appelle à s’interroger sur l’adaptation du code de l’investissement du Burkina Faso au contexte actuel. Tout en saluant l’initiative de dépolitisation de l’administration publique, il a suggéré « un vrai toilettage »  des institutions burkinabè.

Moumouni Pograwa, est d’accord sur le principe de faire la guerre aux groupes armés terroristes. Cependant, il est important d’envisager d’autres mécanismes, tels qu’une politique de dialogue,  qui n’inclut pas les chefs terroristes, mais ceux qui se sont enrôlés auprès des groupes terroristes pour des raisons autres qu'idéologiques ou par ignorance. Car, selon lui, la majeure partie des personnes enrôlées ignore parfois les textes coraniques. Par conséquent, il faut trouver le moyen de les ramener à la raison.

Il estime que l’influence des chefs coutumiers et religieux n’est pas suffisamment mise à contribution dans le processus de dialogue et de retour. Pourtant ces derniers sont des leaders d’opinion et proches de leurs communautés.

Enfin, Moumouni Pograwa a suggéré  qu’après réinstallation des populations dans leurs localités d’origine, il faut un système de déradicalisation et de sensibilisation pour assurer la sécurisation. Il a aussi suggéré la mise en place de comités locaux et nationaux de sensibilisation et de déradicalisation à l’image des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), sans négliger des actions de développement afin que les jeunes de ces villages aient des moyens de subsistance.

Moumouni Pograwa gives his advice on overcoming the security crisis

Moumouni Pograwa, leader of the "C'est le moment" (CLM) political movement, gave an interview to the web media lefaso.net on 8 September. In this interview, the businessman and politician gave his impressions of the country's socio-political and security situation.
On the question of the reforms needed to attract investors, the businessman assumes that no country can survive without investors. As a member of the association of diaspora businessmen living in Côte d'Ivoire, he notes that many entrepreneurs have relocated their businesses outside the country because of the insecurity. He insists on the need for political and institutional stability, because no investor will want to sign a contract which, a few months later, risks being cancelled due to an unexpected change of regime. He called for consideration to be given to adapting Burkina Faso's investment code to the current context. While welcoming the initiative to depoliticize the public administration, he suggested "a real overhaul" of Burkina Faso's institutions.
Moumouni Pograwa agreed with the principle of waging war against armed terrorist groups. However, it is important to envisage other mechanisms, such as a policy of dialogue, which does not include terrorist leaders, but those who have enlisted with terrorist groups for reasons other than ideology or ignorance. In his view, most of those enlisted are sometimes ignorant of Koranic texts, so we need to find a way of bringing them back home.
He believes that the influence of traditional and religious leaders is not sufficiently used in the process of dialogue and return to the fold, even though they are opinion leaders and close to their communities.

Lastly, Moumouni Pograwa suggested that once people have been resettled in their places of origin, a system of de-radicalisation and awareness-raising is needed to ensure security. He also suggested setting up local and national committees for awareness-raising and de-radicalisation along the lines of the Volunteers for the Defence of the Homeland (VDP), without neglecting development actions to ensure that the young people of these villages have a means of subsistence.

 
 

Plusieurs terroristes neutralisés à Dablo

L'armée a infligé une défaite aux terroristes le 15 septembre à Sogodin, dans la région du Centre Nord, après une attaque contre les Forces combattantes. Les terroristes, au nombre d'environ 300, ont été repoussés et ont pris la fuite.

Les moyens aériens déployés ont permis d’éliminer un grand nombre d’entre eux à Korko et dans les environs. L'opération s'est poursuivie tard dans la nuit, les forces de sécurité ayant découvert un groupe de terroristes cachés dans un hameau abandonné près de Dablo.

Several terrorists neutralised in Dablo

The army inflicted a defeat on the terrorists on 15 September at Sogodin, in the Centre-Nord region, following an attack on the fighting forces. The terrorists, numbering around 300, were repulsed and fled.

Air strikes eliminated a large number of them in and around Korko. The operation continued late into the night, when the security forces discovered a group of terrorists hiding in an abandoned hamlet near Dablo.
 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Sahel. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Sahel. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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